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LES CAMIONS

Le choix d'un camion est une affaire complexe qui doit toujours être discutée avec votre département technique.

Un guide digital d'aide à la décision "Achat ou location" permet, à travers les différentes étapes à parcourir de :

  • procéder à un analyse de vos besoins et l'aptitude de votre mission à gérer des camions.
  • décider sur quelle solution retenir parmi "achat" ou "location" & sur le choix de l'achat local ou international (décision HQ).
  • communiquer entre terrain et siège sur le sujet.
  • capitaliser sur l'analyse.

Ce guide digital est appelé "Truck Rent or Buy Analysis" et peut être trouver entre les livres de référence et outils MSF dans le catalogue digital et sur SherLog.

Evaluation des besoins, quelques axes de travail:

Commencez par évaluer vos besoins en répondant le plus complètement possible aux questions ci-dessous avant d'examiner les solutions possibles.

  • Quand aurez-vous besoin d'un camion?
  • Pour combien de temps?
  • Combien de jours/semaine?
  • Combien de kilomètres par semaine?
  • Pour quel genre de marchandises?
  • Quelle charge utile approximative?
  • Quel volume approximatif?
  • Quelle est la qualité des routes?
  • Comment font les autres organisations?
  • Quelle est la flotte de camions disponible localement à propos de quantité, modèles, propriétaires?
  • Est-il possible d'utiliser un transporteur local?
  • Est-il possible de louer un camion localement?
  • Est-il possible de partager la capacité de transport d'autres organisations?
  • Quel type de camion ai-je besoin? 4x2 ou 4x4?
  • Est-il possible d'acheter localement ou régionalement un camion neuf ou d'occasion?
  • Quelle est la disponibilité locale des pièces détachées; pour quelles marques?
  • Est-il possible d'engager localement un bon chauffeur, un bon convoyeur et un bon mécanicien?
  • Y-a-t-il un bon atelier mécanique dans la région?
  • Avez-vous les moyens humains et matériels pour gérer un camion?

Le choix final doit être issue d'une décision collégiale du secteur opérationnel (mission et siège) et du département technique.

Un camion MSF procure une flexibilité et autonomie dans les opérations, cependant la gestion de camion nécessite des moyens techniques et humains à ne pas négliger.

Consultez votre département technique pour disposer du guide d'évaluation "Acheter ou louer", pour en discuter....

L'achat d'un véhicule (neuf ou d'occasion) doit toujours être discuté avec votre Département Technique, et validé par celui-ci.

Solutions possibles

  • Contrat avec un transporteur local

Cette solution est généralement la meilleure.

  • Avantage: le transporteur est responsable du camion et de tout problème survenant durant le transport
  • Inconvénient: moins de flexibilité

Il est nécessaire de faire un contrat pour chaque transport. Ce contrat doit clairement préciser qui est responsable de quoi en ce qui concerne le chargement et le transport.

Pour le transport de marchandises sensibles ou onéreuses, s'il y a un risque de vol, placez un membre du staff MSF à bord.

  • Location d'un camion localement
  • Avantage: plus de flexibilité
  • Inconvénient: plus de travail et de responsabilités pour MSF

Un seul contrat suffit pour tous les transports durant la période de location.

Ce contrat doit clairement préciser qui est responsable de quoi en ce qui concerne le camion, le chargement et le transport.

Essayez que le propriétaire soit responsable de l'entretien.

Il est toujours préférable de louer un camion avec chauffeur: quoique plus cher, cela réduit considérablement la responsabilité de MSF.

  • Achat d'un camion

A n'envisager qu'en dernier recours.

  • avantage: plus de flexibilité et autonomie
  • inconvénient: investissement important qui ne s'amortit que sur le long terme, s'il est bien géré (planification, entretien, réparations, pièces détachées, etc.)

Il est indispensable d'avoir un bon chauffeur, digne de confiance, accompagné d'un convoyeur.

Parmi les différents options possibles (camion neuf ou d'occasion, achat local ou en Europe), privilégiez l'achat d'un camion d'occasion en Europe. Evitez d'acheter un camion d'occasion localement.

La mise en place d'un système de gestion des Transports est indispensable pour en garantir la sécurité, l'opérationnalité du matériel à un coût maîtrisé.

La gestion des pièces détachées est assez complexe.

Pour définir les pièces nécessaires, il faut identifier:

  • les type et numéro de châssis
  • les type et numéro de moteur
  • l'année de l'assemblage
  • les type et numéro du pont avant
  • les type et numéro du pont arrière
  • les type et numéro de la boîte de transfert (pour 4x4)
  • les type et numéro de la boîte de vitesse.

La recherche des numéros de référence dans les catalogues est une tâche laborieuse. Si vous donnez au fournisseur la pièce usagée et toutes les références ci-dessus, il devrait être en mesure de trouver la pièce adéquate.

GESTION DU PARC VÉHICULES

Les véhicules sont essentiels au fonctionnement d'un projet et doivent par conséquent être correctement gérés.

Consultez les guides MSF qui existent sur le sujet.

Les formes galéniques présentées en co-formulation (mélange dans une même forme pharmaceutique de plusieurs molécules, appelé en anglais « FDC » = fixed dose combination) sont libellées avec un « / » séparant les différentes molécules.

Exemple: ATOVAQUONE 250mg / PROGUANIL HCl 100mg, comp., >40 kg

Les formes galéniques sous forme de coblisters (les molécules sont sous des formes pharmaceutiques séparées mais combinées dans le même blister) sont libellées avec un symbole « + » séparant les différentes molécules. La forme coblister est toujours mentionnée dans le libellé.

Exemple: SP 1 x 500/25mg + AQ 3 x éq.150-153mg base, coblister comp.disp, 9-17kg

Certains excipients sont interdits dans les médicaments pédiatriques, tels que l'alcool benzylique dans les formulations injectables et l'éthanol dans lesformulations orales (sauf si aucune autre source n'est disponible). De plus, les médicaments pédiatriques oraux contenant du saccharose doivent être évités dans la mesure du possible chez les enfants.

Abréviation

DCI (Dénomination Commune Internationale)Racine
Antipaludiques
ALArtémeter / LuméfantrineDORAARLU
ASArtésunateDEXTARTS
AS/AQArtésunate / AmodiaquineDORAASAQ
AV/PGAtovaquone / ProguanilDORAATOP
CQChloroquineDORACHLQ
DHA/PPQDihydroartemisinine / PipéraquineDORADHAP
MQMéfloquineDORAMEFL
PQPrimaquineDORAPRIM
QNQuinineDORAQUIN
SX/PYRSulfadoxine/PyriméthamineDORASULP
SX/PYR + AQSulfadoxine/Pyriméthamine + AmodiaquineDORASPAQ

Abréviation

DCI (Dénomination Commune Internationale)

Racine

Antituberculeux
BdqBédaquilineDORABEDA
CfzClofazimineDORACLOF
CsCyclosérineDORACYCL
DlmDélamanidDORADELA
EEthambutolDORAETHA
E/H/REthambutol / Isoniazide / RifampicineDORAEHRI
E/H/Z/REthambutol / Isoniazide / Pyrazinamide / RifampicineDORAEHZR
EtoEthionamideDORAETHN
HIsoniazideDORAISON
H/Z/RIsoniazide / Pyrazinamide / RifampicineDORAHZRI
H/RIsoniazide / RifampicineDORAHRIF
LfxLévofloxacineDORALEFX
LzdLinézolideDORALINE
MkxMoxifloxacineDORAMOXI
PAS-sodiumPara-aminosalicylate sodium (PAS-sodium)DORAPASS
PaPrétomanidDORAPRET
PtoProthionamideDORAPRON
ZPyrazinamideDORAPYRZ
RfbRifabutineDORARIFB
RRifampicineDORARIFA DINJRIFA
RPTRifapentineDORARIFP

Abréviation

DCI (Dénomination Commune Internationale)

Racine

Antirétroviraux
ABCAbacavirDORAABCV
ABC/3TCAbacavir / LamivudineDORAABLA
ATVAtazanavirDORAATAZ
ATV/rAtazanavir / RitonavirDORAATVR
CABCabotégravirDINJCABO
DVPDapivirineDEXTDAPI
DRVDarunavirDORADARU
DRV/rDarunavir / RitonavirDORADRVR
DTGDolutégravirDORADOLU
EFVEfavirenzDORAEFAV
ETVEtravirineDORAETRA
3TCLamivudineDORALAMI
LPV/rLopinavir / RitonavirDORALPVR
NVPNévirapineDORANEVI
RALRaltégravirDORARALT
rRitonavirDORARITO
TDF/FTCTénofovir / EmtricitabineDORATEEM
TDF/3TCTénofovir / LamivudineDORATELA
TDF/FTC/EFVTénofovir / Emtricitabine / EfavirenzDORATEEF
TDF/3TC/EFVTénofovir / Lamivudine / EfavirenzDORATELE
VGCVValganciclovirDORAVALG
AZTZidovudineDORAYIDO
AZT/3TCZidovudine / LamivudineDORAYILA
AZT/3TC/NVPZidovudine / Lamivudine / NévirapineDORAYILN

Référence Medicon

Presque tous les libellés des instruments chirurgicaux ont la référence Medicon à la fin du libellé. La référence a la structure suivante : 3 x 2 numéros séparés par un tiret p.ex. 11-22-33.

La référence Medicon donne des spécifications claires pour l’article, mais cela reste un article ouvert. Plusieurs sources (autres que Medicon) sont possibles, si le même niveau de qualité est maintenu.

La référence Medicon permet par ailleurs de voir l'article sur le catalogue online‌ (remplacez le tiret par un point pour la recherche dans le catalogue Medicon).

Normes pour des instruments chirurgicaux

Le Comité Technique 170 de l’ISO est responsable pour la standardisation des instruments chirurgicaux.

  • ISO 7151:1988 (La 3e édition est en cours de développement) : Instruments chirurgicaux — Instruments articulés, non tranchants — Spécifications générales et méthodes d'essai
    • spécification des exigences de base pour les caractéristiques physiques aussi bien que la qualité d'exécution, des alliages d'acier utilisés et du traitement thermique des composants, à l'exclusion des rivets, des vis et des pièces fabriqués en matériau de qualité M.
  • ISO 7153-1:2016: Instruments chirurgicaux — Matériaux — Partie 1: Métaux
    • spécifie les métaux couramment utilisés pour la fabrication de différents types d'instruments chirurgicaux, incluant, sans toutefois s'y limiter, ceux employés en chirurgie générale, en chirurgie orthopédique et en médecine bucco-dentaire.
    • n’est pas destiné aux instruments chirurgicaux utilisés dans des applications particulières, telles que l'implantologie et la chirurgie mini-invasive, des parties de ce document pourraient s'y appliquer.
  • ISO 7740:1985 (révisé et confirmé en 2021) : Instruments chirurgicaux — Bistouris à lames détachables — Dimensions d'assemblage
    • fixe les dimensions de deux types d'assemblages de lames détachables et de manches de bistouris correspondants. Il assure un bon ajustement et une interchangeabilité des lames détachables pour les bistouris
  • ISO 7741:1986 (révisé et confirmé en 2017) : Instruments chirurgicaux — Ciseaux et cisailles — Spécifications générales et méthodes d'essai
    • concerne les matériaux, le traitement thermique et la dureté des composants, la résistance à la corrosion, la fabrication et de la capacité de coupe des ciseaux et cisailles utilisés en chirurgie et définit les méthodes d'essai.
  • ISO 13402:1995 (révisé et confirmé en 2021): Instruments chirurgicaux et dentaires à main — Détermination de la résistance au passage à l'autoclave, à la corrosion et à l'exposition à la chaleur

Métaux utilisés dans la fabrication d'instruments chirurgicaux

Étant donné qu'il existe différentes exigences pour différents instruments chirurgicaux, les matériaux à partir desquels les instruments sont fabriqués doivent également répondre à certaines exigences. Tous les matériaux ne conviennent pas à tous les types d’instruments.

Les tableaux de la norme ISO 7153 indiquent la plupart des types d'instruments chirurgicaux dont les matériaux sont connus par expérience.

Acier inoxydable chirurgical

L'acier inoxydable chirurgical est un type d’acier inoxydable utilisé dans les applications biomédicales. Il n’existe pas de définition officielle de ce qui constitue un "acier inoxydable chirurgical". Les fabricants et les distributeurs du produit appliquent donc ce terme à toutes les nuances d’acier résistant à la corrosion. Le tableau 4 de l'ISO 7153 répertorie les types d'aciers inoxydables utilisés dans les instruments chirurgicaux, en utilisant le numéro de matériau et la désignation selon la norme EN 10088-1: 2014.

Les "aciers chirurgicaux" les plus courants sont les aciers inoxydables austénitiques 316 et martensitiques 440 et 420.

Les aciers inoxydables 440 et 420, connus également sous le nom "Acier inoxydable pour couverts", sont des aciers à haute teneur en carbone alliés à du chrome. Ils ont une très bonne résistance à la corrosion par rapport aux autres aciers pour couverts, mais leur résistance à la corrosion est inférieure à l'acier inoxydable 316. Les instruments biomédicaux coupants sont souvent fabriqués en acier inoxydable 440 ou 420 en raison de leur dureté élevée associée à une résistance à la corrosion acceptable. Ce type d'acier inoxydable peut être légèrement magnétique.

L’acier inoxydable 316, également appelé acier inoxydable de qualité marine, est un alliage d’acier au chrome, au nickel et au molybdène qui présente une robustesse et une résistance à la corrosion relativement bonne.

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Composition chimique des aciers inoxydables

L’acier inoxydable est un alliage d’acier contenant au minimum 10,5% de chrome en masse et au maximum 1,2% de carbone.

L'acier allié est un acier allié à divers éléments dont le poids total varie entre 1,0% et 50% afin d'améliorer ses propriétés mécaniques.

Les aciers les plus simples sont le fer (Fe) allié au carbone (C): environ 0,1% à 1%, selon le type. Lorsque le pourcentage de carbone augmente, l'acier peut devenir plus dur et plus résistant grâce au traitement thermique. Cependant, il devient moins malléable. Quel que soit le traitement thermique, une teneur plus élevée en carbone réduit la soudabilité.

Le terme "acier allié" est le terme standard qui désigne les aciers avec d'autres éléments d'alliage ajoutés délibérément en plus du carbone.

  • Si = silicium: augmente la dureté et la résistance à l'usure
  • Mn = manganèse: peut augmenter la résistance à la traction, peut éliminer ou améliorer la mauvaise influence du soufre, peut améliorer la capacité de durcissement du traitement thermique. Une teneur élevée en Mn réduit la capacité de soudage et réduit la conductivité thermique de l'acier, ce qui facilitera l'apparition de fissures.
  • Ni = nickel: peut améliorer la résistance à la traction et la solidité de l'acier moulé, améliore la capacité de durcissement du traitement thermique. Une teneur élevée en Ni peut améliorer la résistance à la corrosion et les propriétés d'autres alliages.
  • P = phosphore: réduit la plasticité et la solidité de l'acier moulé, en particulier à basse température: préférable de le garder en dessous de 0,04%
  • S = soufre: impureté nocive de l'acier moulé, il provoque une fragilité, en particulier après un traitement thermique et lors d'un usinage à haute température, Un taux de soufre minimal est préférable (moins de 0,04%)
  • Mo = molybdène: peut améliorer la capacité de durcissement et la résistance au traitement thermique = réduit la fragilité du traitement de trempe. Il peut également améliorer la résistance à l'abrasion de surface.
  • V = vanadium: favorise la granulométrie fine, augmente la trempabilité et améliore la résistance à l'usure. Une petite quantité de vanadium augmente considérablement la résistance des aciers

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Aciers inoxydables chirurgicaux pour familles de produits

Instruments à force pressure et ressorts (pinces hémostatiques, pinces à disséquer, pinces de préhension, pinces fixe-champs, pinces porte-aiguilles, pinces passe-fils, pinces à clamps) ► acier martensitique

  • L'acier utilisé doit être flexible et très résistant aux chocs.
  • Le carbone apporte de la dureté, tandis que le chrome leur confère une résistance à la corrosion.
  • Les instruments faits de ces aciers doivent subir un traitement thermique complexe et rigoureux qui permet à l'acier de durcir; sinon, ils risquent de plier à la première utilisation.
  • Les instruments faits de ces aciers doivent être soigneusement polis; la qualité du polissage détermine la résistance à la corrosion.

Instruments qui coupent par cisaillement (ciseaux, curettes, rugines, pinces gouges, pinces coupantes) ► acier martensitique

  • L'acier avec un pourcentage plus élevé de carbone que les instruments à force pressure afin d'augmenter la dureté.
  • Le pourcentage de chrome est le même pour conférer une résistance à la corrosion, tandis que l’incorporation du molybdène complète l'ensemble et permet d'améliorer les qualités de coupe.

Instruments coupant à la percussion (ciseaux à ciseaux, ostéotomes, gouges) ► acier martensitique

  • Pour la partie tranchante, le traitement thermique et le polissage sont les mêmes que pour les instruments coupant par cisaillement.
  • Pour la partie non tranchante, le traitement thermique et le polissage sont les mêmes que pour les instruments à force de pressure.

Instruments à fonction statique: écarteurs auto-statiques, écarteurs à manche, valves, spécula, dilatateurs) ► acier martensitique ou austénitique

Instruments divers (boîtes d'instruments, crochet obstétrical, perforateur à main) ► acier austénitique

Métaux durs utilisés dans les instruments chirurgicaux

Type d'alliage utilisé pour les instruments avec protection contre l'usure (inserts ou revêtement):

  • cobalt-chrome-tungstène: pour ciseaux
  • carbure de tungstène allié au cobalt: pour pinces et porte-aiguilles
  • carbure de tungstène allié au nickel: pour pinces, ciseaux et porte-aiguilles

Le carbure de tungstène est un composé chimique contenant des parties égales d'atomes de tungstène et de carbone. Il est environ deux fois plus rigide que l'acier et sa densité est le double de celle de l'acier, presque à mi-chemin entre celle du plomb et celle de l'or.

Les matériaux en carbure de tungstène présentent une combinaison unique de propriétés, une résistance à la compression élevée, une dureté et une résistance à l'usure, ainsi qu'une capacité de résistance aux chocs et aux impacts.

Le liant dans la plupart des qualités de carbure de tungstène est le cobalt. L'autre liant utilisé est le nickel. Le liant est ajouté en pourcentage en poids variant de 3% à 30%. La quantité de liant utilisée est un facteur très important dans la détermination des propriétés de chaque grade. En règle générale, plus la teneur en cobalt est faible, plus le matériau sera dur. Cependant, la variation de la taille des grains et des additifs peuvent déranger cette règle.

Titane utilisé dans les instruments chirurgicaux

Différentes qualités de titane pur et d'alliage de titane sont utilisées dans les instruments chirurgicaux. Des informations sur la qualité sont disponibles dans ISO 5832 Implants chirurgicaux - Matériaux métalliques

Écarteurs et sondes: titane pur, qualité d'implant ISO 5832-2 de grades 1, 2, 3 et 4. Le grade 1 présente la résistance à la corrosion et la formabilité les plus élevées et la résistance la plus faible. Le grade 4 offre la résistance la plus élevée et une formabilité modérée.

Un alliage de titane (ISO 5832-3) peut être utilisé pour: pinces, ciseaux, écarteurs, sondes, porte-aiguilles, ressorts, vis, rivets, goupilles de guidage.

Le titane est naturellement un métal gris, mais en anodisant les instruments chirurgicaux, les fabricants modifient les propriétés de surface du métal. Les instruments chirurgicaux en titane sont généralement bleus. L'anodisation rend également les instruments chirurgicaux non réflecteurs, évitant ainsi tout éblouissement.

Les instruments chirurgicaux en titane offrent plusieurs avantages par rapport aux instruments en acier inoxydable:

  • léger: réduit la fatigue des mains, surtout lors d'interventions chirurgicales prolongées
  • haute résistance à la traction.
  • durable, même après autoclavage répété sans endommager les surfaces ou les tranchants
  • résistant à la corrosion, non ferreux (il ne rouille pas), non magnétique (= compatible IRM) et biocompatible

Le set de documents MSF qui comprend les guides et les catalogues représentent la mémoire collective des techniciens médicaux et logistiques de toutes les sections MSF dont les années d’expérience ont été compilées dans un souci d’aider les équipes sur le terrain dans leur travail journalier, d’accélérer nos interventions et de standardiser nos pratiques.

1. LES GUIDES

Les guides concernant les méthodes et protocoles de mise en place sont les premiers à avoir été produits. Ils indiquent la manière la plus efficace de faire face à un problème dans un environnement dont les ressources sont limitées. Comme leur usage n’est pas exclusivement réservé à la sphère MSF, ils proposent un éventail plus large que ce qui est réellement disponible sur le terrain (ex: le guide MSF «Médicaments essentiels» mentionne certaines présentations qui ne sont pas utilisées par MSF, mais qui sont néanmoins utilisés dans certains pays).

2. LES CATALOGUES (9 VOLUMES)

Les catalogues sont des documents internes commun à toutes les sections MSF. Ils proposent des articles médicaux et non-médicaux sélectionnés par les référents MSF comme étant les plus adaptés à une situation donnée. Ils servent de référence et de support technique aux missions et aux centrales d’achat, détaillent les spécifications pour les techniciens, les acheteurs et les personnes chargées du contrôle qualité des articles à la réception.

  • Les catalogues LOGISTIQUE (1 volume) et MEDICAUX (7 volumes) constituent LA référence en matière de sélection, d’utilisation, d’entretien et de stockage des articles standard utilisés dans les missions MSF.
  • Le catalogue des KITS (1 volume) permet de planifier et de quantifier les opérations d’urgence grâce à une décription du type d’utilisation et du contenu détaillé de chaque kit.

Les catalogues sont mis à jour lors des réunions des groupes de travail/contact internationaux et leur contenu est validé par les directeurs médicaux des cinq centres opérationnels de MSF. Ils sont bilingues (anglais/français).

Les catalogues peuvent être commandés ensemble (set de 7 catalogues) ou séparément par l’intermédiaire de votre référent bibliothèque du centre opérationnel (Bibop).

3. PUBLICATION DES DOCUMENTS MSF

Les guides internationaux sont disponibles sur le site internet des guides médicaux MSF https://medicalguidelines.msf.org/viewport/MG/fr/guidelines-16681097.html

Certains guides MSF internationaux sont à usage interne et uniquement disponibles pour le monde MSF. Ils se trouvent sur Sharepoint https://msfintl.sharepoint.com/sites/msfintlcommunities/IGP

Les catalogues sont édités par SPINCO une fois par an. Ils sont publiés simultanément sur papier, en version électronique (clé-mémoire) et Intranet (Sharepoint), à partir d’une base de données internationale, UniData gérée par SPINCO. https://msfintl.sharepoint.com/sites/msfintlcommunities/MSFCatalogues

Depuis 2021, la nouvelle plateforme UniCat est disponible sur le web et permet également de consulter les articles avec leur fiche technique/FFF. L’avantage d’UniCat est qu’il y a une mise à jour journalière et qu'il est facile d'y naviguer. https://unicat.msf.org/

Les fiches techniques, les spécifications «Fit Form & Function» et les photos des articles peuvent également être visualisés dans UniData à tout moment.

La version électronique sur Sharepoint contient:

  • les catalogues et les guides internationaux directement liés aux catalogues médicaux et logistiques
    • «Guide clinique et thérapeutique»
    • «Médicaments essentiels»
    • «Soins obstétricaux et néonatals essentiels»
    • «Prise en charge d’une épidémie de choléra»
    • «Prise en charge d’une épidémie de rougeole»
    • «Tuberculose»
    • «Technicien sanitaire en situations précaires»
    • «Refugee health»
    • «Temporary Health Structures»
    • «Transfusion»
    • «Prise en charge d’une épidémie de méningite à méningocoque»
    • «Rapid health assessment of refugee or displaced populations»
    • «Intégration des soins VIH & TB dans les projets MSF»
    • «Prise en charge du VIH en pédiatrie»
    • «Soins néonatals. Guide clinique et thérapeutique»
    • «Mental Helath and Psychosocial Support Guideline»
    • «Manuel de laboratoire»
    • «MSF laboratory quality assurance manual»
    • «Recueil, conservation et transport des échantillons»
    • «Installations et équipements électriques sur le terrain»
    • «Ultrasound manual. For trained practioners»
    • «Manuel de Radiologie. Directives pour la mise en oeuvre et la prestation de services de radiologie»
  • les OUTILS MSF : images des sets chirurgicaux, formulaires médicaux, logistiques et pour la nourriture, fichiers Excel avec le contenu des kits, résumé des changements et quelques guides logistiques.

4. FEED-BACK DU TERRAIN

Les documents MSF évoluent en grande partie grâces aux réactions continues du terrain et d’autres utilisateurs. N’hésitez pas à contacter SPINCO (spinco.medical@msf.org ou spinco.logistics@msf.org) pour nous faire part de votre expérience !

Spécifications

La partie salle d’accouchement du kit hôpital est complémentaire à la partie hospitalisation.

  • Matériel pour environ 50 accouchements
  • Matériel pour prise en charge de 5 nouveau-nés
  • Tout le mobilier est en option (table d’accouchement, table d’examen, table de Mayo, brancard, tabouret, rampe chauffante)

Composants

Elle est composée de deux parties:

  • Équipement médical
  • Médicaments et consommables

Il existe un protocole de mise en place d'un programme de chirurgie orthopédique avec fixation interne pour les missions MSF.

L'autorisation de pratiquer des fixations internes dans une mission doit répondre à tous les critères indiqués dans le document de référence. Il s'agit bien entendu de standards minima vérifiés et accrédités par un référent avant de permettre un tel programme.

Les articles peuvent uniquement être utilisés là où les prérequis pour fixation interne sont déjà en place et les fixations internes sont effectuées avec un bon suivi des complications et infections chirurgicales.

Seuls les chirurgiens orthopédiques peuvent utiliser ces sets.

Voici à titre informatif une liste non exhaustive et non détaillée des moyens qui doivent être présents.

Moyens matériels

  • Bloc opératoire: électricité, air, eau, bistouri électrique, garrot pneumatique, casaques à usage unique, gants chirurgicaux, solutions hydroalcooliques pour le lavage des mains, préparation cutanée du site opératoire au iode povidone...
  • Stérilisation: circuit de stérilisation mis en place, autoclave permettant un cycle à 134°C, application des protocoles de stérilisation MSF, traçabilité et témoins de la stérilisation...
  • Radiologie: doit être présente...
  • Laboratoire: capacité transfusionnelle, examens bactériologiques...
  • Hospitalisation: séparation nette entre infectés ou non...

Ressources humaines

  • Infirmière de bloc
  • Infirmière d'hospitalisation
  • Chirurgiens: qualification orthopédique par MSF
  • Infirmier physiothérapeute
  • Prothésiste
  • Anesthésiste...

Protocoles

  • Antibiothérapie
  • Prévention thrombo-embolique
  • Douleur

Données

  • Recueil des données selon les formulaires existants

Organisation

  • Mise en place d'évaluations systématiques dans les différents domaines: stérilisation, recueil de données, complications, qualité anesthésie, mortalité...

Tous les articles pour la fixation interne sont fermés: fabricant STRYKER ou SIGN.

Codification des articles: fabricant (STRY ou SIGN) suivi per la référence du fabricant.

Le contenu de ces listes est susceptible de changer pour plusieurs raisons. MSF est toujours en recherche des meilleurs produits qualité/prix et le fabriquant peut également mettre à jour sa liste de produits.

Spécifications

Un laboratoire doit être adapté à la situation spécifique d'un projet. Comme il existe de nombreuses configurations et activités différentes, il n'existe pas de kit standard pour un laboratoire complet.

Sélectionnez et combinez les modules de laboratoire standard pour démarrer les activités en fonction des besoins du projet.

Les modules contiennent différent types of items;

  • équipement ou matériel d'investissement, à commander une seule fois
  • matériel renouvelable pour le prélèvement et transport d'échantillons et la réalisation des examens
  • réactifs spécifiques pour chaque examen

Lors de la commande initiale des modules, vérifiez si les 3 composants sont sélectionnés (équipement + matériel renouvelable + réactifs) . Ensuite, les articles peuvent être commandés séparément en fonction de la consommation réelle.

Il existe différents types de modules de laboratoire :

  • recueil et transport d'échantillons
  • examens de laboratoire général, y compris analyses de base pour contextes épidémiques
  • transfusion
  • laboratoire de bactériologie, Mini-Lab

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Indications

Ce kit hôpital est modulaire. Vous ne commandez pas le kit en entier, mais vous commandez la partie selon le contexte et les activités que vous planifiez.

Spécifications

6 centres d’activités principaux

  • Consultations externes: 10 000 personnes / 3 mois
  • Poste médical avancé = PMA: 300 patients (50% sévères)
  • Salle d’urgence: 300 patients sévères
  • Service d’hospitalisation: 20 à 40 lits / 300 patients
  • et module complémentaire au service hospitalisation: salle d’accouchement: 50 accouchements
  • Bloc opératoire: 100 interventions
  • Unité de soins intensifs: 4 lits

4 activités de support

Ces activités sont pour la plupart du temps présentées comme option

  • Partie stérilisation centrale: choisir entre l'autoclave 90 ou 39 litres
  • Partie laboratoire: tests diagnostiques rapides, équipement, réactifs, …
  • Partie pharmacie centrale comprenant l'équipement chaîne de froid
  • Modules divers

Les 6 activités principales sont chacune composées de 2 ou 3 parties:

  • Équipement médical (parfois subdivisé en 2 parties comme pour le bloc opératoire)
  • Médicaments et matériel médical renouvelable
  • Partie complémentaire (pour consultations externes, poste médical avancé et hospitalisation)

Dans ces parties, certains modules sont obligatoires et d’autres sont optionnels.

Parfois deux articles/modules indiqués comme Choix : il faut impérativement commander un des deux choix proposés selon le contexte.

Les modules qui sont communs aux différentes parties sont appelés modules hôpitaux:

(module hôpital)Code
(mod hôpital) équipementKMEDMHHE
(mod hôpital) médicamentsKMEDMHHM
(mod hôpital) matériel renouvelableKMEDMHHS

Les modules spécifiques à une activité principale sont indiqués par une lettre au niveau du code:

  • C: consultations externes: 10 000 personnes / 3 mois
  • A: poste médical avancé: 300 patients (50% sévères)
  • E: salle d’urgence: 300 patients sévères
  • W: service d’hospitalisation (“ward” en anglais) : 20 à 40 lits / 300 patients
  • O: bloc opératoire: 100 interventions
  • I: unité de soins intensifs: 4 lits
EquipementMédicamentsConsommables
Consultations(mod consultations) équipement KMEDMHCE(mod consultations) médicaments KMEDMHCM(mod consultations) consommables KMEDMHCS
PMA(mod PMA) équipement KMEDMHAE(mod PMA) médicaments KMEDMHAM(mod PMA) consommables KMEDMHAS
Salle d'urgence(mod urgence) équipement KMEDMHEE(mod urgence) médicaments KMEDMHEM(mod urgence) consommables KMEDMHES
Hospitalisation(mod hospitalisation) équipement KMEDMHWE(mod hospitalisation) médicaments KMEDMHWM(mod hospitalisation) consommables KMEDMHWS
Bloc opératoire(mod BO) équipement KMEDMHOE(mod BO) médicaments KMEDMHOM(mod BO) consommables KMEDMHOS
Soins intensifs(mod USI) équipement KMEDMHIE(mod USI) médicaments KMEDMHIM(mod USI) consommables KMEDMHIS

4 activités de support

Ces activités sont pour la plupart du temps présentées comme option ; mais la stérilisation et la pharmacie doivent être commandées obligatoirement avec une des activités principales.

  • Partie stérilisation centrale: choisir entre l'autoclave 90 ou 39 litres
  • Partie laboratoire: modules tests diagnostiques rapides, prélèvement, transport, réactifs, équipement, transfusion, banque de sang, analyseur sanguin chimie clinique
  • Partie pharmacie centrale comprenant les modules équipement, chaîne de froid réfrigérateur ou congélateur, bibliothèque, papeterie, réfrigérateur banque de sang
  • Modules divers:
    • Médicaments TB et ARV
    • Malle d’urgence KMEDKFAI5--
    • Matériel Gynéco-obstétrique
    • Module AES
    • Module investigation FHV
    • Module médicaments pour l'équipe
    • Kit librairie de base
    • Module matériel de bureau
    • Quelques modules optionnels (antipaludiques injectables et oraux, prise en charge de viols)

Conseils d'utilisation

Exemples d’utilisation:

  • Camps de déplacés
    • Consultations externes + Stérilisation 39l + Pharmacie
    • Consultations externes + Stérilisation 39l + Pharmacie + lits d'observation
  • Conflit avec intervention hôpital
    • Salle d'urgence +/‐ Consultations externes, +/‐ PMA
    • Hospitalisation 30 lits/400 patients
    • Bloc opératoire + 1 salle d'opération + 100 interventions
    • Stérilisation 90l
    • Pharmacie
  • Tremblements de terre
    • Consultations externes
    • Salle d'urgence + Hospitalisation 30 lits/400 patients
    • Bloc opératoire + 2 salles d'opération + 200 interventions
    • Stérilisation 90l
    • Pharmacie
    • Complément accouchement
    • Physiotherapy module

Spécifications

Poste médical avancé pour 300 patients dont 50 % sévères

  • Pour prise en charge de cas médicaux, chirurgicaux, gynéco-obstétricaux et pédiatriques
  • Le patient dans un état critique est stabilisé et doit être référé en ambulance vers un hôpital (2 heures)
  • Exceptionnellement, le patient pourra être gardé pour une nuit
  • Pas d’électricité
  • Traitement complet pour les « verts »
  • 300 patients:
    • 15% rouge = 45
    • 25 % jaune = 75
    • 10% noir = 30
    • 50% vert = 150
  • Un médecin doit être présent

Composants

Il est composé de 3 parties

  • Équipement médical
  • Médicaments et consommables
  • Partie complémentaire si électricité

Les activités de support Stérilisation et Pharmacie sont obligatoires dans un des 6 centres principaux d’activités.

Vous trouverez ci-après la nouvelle organisation des KITS OUTILLAGE qui comprend 4 kits de base et plusieurs kits complémentaires pour des situations spécifiques.

Kits de base

KPROKTOO1-- : KIT OUTILLAGE, basique

Composition d'outillage basique, indispensable sur toute mission / projet MSF pour les petits travaux logistiques. Kit complémentaire au KPROKTOO29-.

KPROKTOO29- : KIT OUTILLAGE, maintenance Land Cruiser

Kit d'outillage essentiel nécessaire à la maintenance et à la réalisation de certaines réparations sur votre parc de Land Cruiser. Peut être complété à la demande.

KPROKTOO3-- : KIT OUTILLAGE, équipement d'atelier mécanique

Équipement destiné à l'installation d'un atelier mécanique permettant l'entretien et certaines réparations de véhicules.

KPROKTOO4-- : KIT OUTILLAGE, charpenterie

Composition d'outillage pour l'activité de charpentier.

Kits complémentaires

KPROKTOO21- : KIT OUTILLAGE, consommables

Sélection de consommables nécessaires dans un atelier mécanique. Une commande périodique doit permettre de la reconstituer.

KPROKTOO23- : KIT, outillage complémentaire camion

Outillage complémentaire au KPROKTOO029 nécessaire à la maintenance et certaines réparations des camions.

KPROKTOO35- : MODULE OUTILLAGE SPÉCIFIQUE pour PARE-BRISES COLLES

Outillage pour la dépose du pare-brise, nettoyage des surfaces, pose et tenue du pare-brise pendant la période de séchage.

KPROKTOO31- : KIT COMPRESSEUR, 100 litres + accessoires

Compresseur avec cuve 100 litres et son module accessoires (gonflage de pneus, soufflage et nettoyage), module identique proposé dans les 3 différents kits compresseur.

Un compresseur est un équipement indispensable dans un atelier mécanique.

S’assurer de la qualité de la source d’alimentation (coefficient de démarrage de 3 à 5).

KPROKTOO311 : KIT COMPRESSEUR, <50 litres + accessoires

Compresseur avec cuve 50 litres et son module accessoires (gonflage de pneus, soufflage et nettoyage).

Ce kit compresseur 50 litres (2 CV) est conseillé pour un atelier où la capacité au démarrage d'un compresseur 100 litres (3 CV) peut causer problème.

S’assurer de la qualité de la source d’alimentation (coefficient de démarrage de 3 à 5).

KPROKTOO312 : KIT COMPRESSEUR, 200 litres + accessoires

Compresseur avec cuve 200 litres et ses modules accessoires (gonflage de pneus, soufflage et nettoyage) et accessoires peinture.

Ce kit compresseur 200 litres (3 à 4 CV) est recommandé pour un atelier mécanique ayant une activité de peinture, pratique qui requiert une réserve d'air conséquente.

S’assurer de la qualité de la source d’alimentation (coefficient de démarrage de 3 à 5).

KPROKTOO32- : KIT poste à SOUDER A L'ARC

Poste à souder à l'arc de type onduleur et accessoires, 230 V et ± 160 A. S’assurer de la qualité de la source d’alimentation, nécessite un courant de qualité et stable.

KPROKTOODRS : KIT PERCEUSE VISSEUSE + accessoires

Perceuse visseuse portable livrée avec batterie (s) de rechange, chargeur de batterie, jeu de forêts acier, jeu d'embouts et lunettes de protection.

KPROKTOODRI : KIT PERCEUSE percussion électrique 230V + accessoires

Outillage électro-portatif à percussion utilisé pour percer des trous. Perceuse livrée avec jeux de forêts acier et béton et lunettes de protection.

KPROKTOOGR1 : KIT, meuleuse d'angle diam. 125 mm + accessoires

Outillage électro-portatif utilisé pour tronçonner et ébarber. Fourni avec disques de diamètre 125 mm pour divers travaux et équipement de protection.

KPROKTOOGR2 : KIT, meuleuse d'angle diam. 230 mm + accessoires

Outillage électro-portatif utilisé pour tronçonner et ébarber brosser et polir. Fourni avec disques de diamètre 230 mm pour divers travaux et équipement de protection.

KPROKTOOTW- : KIT SOUDURE A L'ETAIN ± 80-100W, 230V + accessoires

Appareil électrique chauffant permettant une opération de brasage, par l'apport d'un métal, l'étain. Il est utilisé pour le brasage des contacts, composants électrique et électronique.

Remarque

Tous outils sont codifiés selon le système de codification MSF, mais pour certains outils, MSF utilise la référence du fournisseur Facom, à la fin du libellé. Cependant, cela ne veut pas dire que tous les outils envoyés sur le terrain sont de marque Facom. La marque réellement sélectionnée et envoyée varie en fonction des centrales d’achat, de l'utilisation faite de ces outils sur le terrain (usage intensif ou pas) et des disponibilités et alternatives sur le marché considérant un rapport qualité prix.

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Indications

Le système de clou est composé de clous centro-medullaires avec un système de vis coulissante nécessaire pour introduire le clou.

Il comprend les instruments pour clouer, les pièces de rechange, les alésoirs centro-médullaires, les vis et les clous (=implants).

Lors de la commande initiale pour le Clou de Gamma, tous les sets doivent être commandés ce qui correspond à la prise en charge de 40 patients. Les centres de trauma bien établis ont peut-être besoin de commander plus d'implants en fonction de la consommation.

Conseils d'utilisation

Utilisés pour les fractures intertrochantériennes et subtrochantériennes du fémur.

Article à justifier

Seuls les chirurgiens orthopédiques peuvent utiliser ce set.

Il doit y avoir un certain nombre de fractures intertrochantériennes et subtrochantériennes admises et traitées dans le centre de traumatologie pour justifier la commande parce que pas tous les centres admettent et traitent ce type de fractures.

Voir indtroduction KSUI

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Indications

Le système est composé d'une vis céphalique, d'une vis-plaque, de vis corticales et d'instruments pour l'insertion de la vis dans le site de la fracture dans le fémur proximal.

Conseils d'utilisation

Le système Omega 3 est indiqué pour les fractures fermées du fémur proximal incluant

  • fractures pertrochantériennes et intratrochantériennes simples et compliquées
  • fractures du col du fémur et certaines fractures subtrochantériennes

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Article à justifier

Seuls les chirurgiens orthopédiques peuvent utiliser ce set.

Il doit y avoir un certain nombre de fractures du col du fémur, pertrochantériennes et subtrochantériennes admises et traitées dans le centre de traumatologie pour justifier la commande parce que pas tous les centres admettent et traitent ce type de fractures.

Voir introduction KSUI

Spécifications

La partie bloc opératoire ne peut être commandée que si des lits d'hospitalisation existent déjà.

Le bloc opératoire comprend de l'équipement médical général pour un maximum de 2 salles d'opération.

Chaque salle d'opération inclut son équipement propre ainsi que celui d'une salle de réveil.

On peut commander une ou deux salles d'opération en fonction des activités planifiées.

Les consommables sont calculés pour 100 opérations.

Le bloc opératoire ne peut pas être envoyé s'il n'y a pas de chirurgien formé avec un anesthésiste et une infirmière de bloc présents sur le terrain.

Composants

Il est composé de 3 grandes parties

1. Équipement médical général pour tout le bloc opératoire et les modules des activités de support (laboratoire, stérilisation, modules divers, pharmacie

2. Équipement médical pour 1 salle d'opération + 1 salle de réveil. Cette partie doit être commandé autant de fois que le nombre de salle d'opération.

3. Médicaments et consommables pour 100 opérations

Les activités de support Stérilisation et Pharmacie sont obligatoires dans un des 6 centres principaux d’activités.

Choix : il faut impérativement commander un des deux choix proposés

  • Dans la partie 1 (équipement pour tout le bloc opératoire), il faut commander soit un autoclave 39 l (peu de petites interventions prévues), soit un autoclave 90 l (qui peut stériliser tous les sets d'instruments), tous les deux présents comme choix.
  • Dans la partie 2 (équipement médical pour 1 salle d'opération) il est obligatoire de commander soit le circuit anesthésique manuel (Diamedica DPA 02), soit le ventilateur d'anesthésie “Glostavent Helix”, tous les deux présents comme choix.

Spécifications

La partie équipement comprend le nécessaire pour 20 à 40 lits, la partie médicaments et consommables pour environ 400 patients :

  • Service d’hospitalisation avec soins postopératoires
  • Option : physiothérapie / traumatologie

Selon les activités, en particulier chirurgicales, l’équipement pour un nombre de lits supplémentaire doit être augmenté.

Composants

Il est composé de 3 grandes parties

  • Équipement médical pour 20 à 40 lits : cette partie doit être commandée autant de fois que le nombre de lits présents dans l'hôpital
  • Médicaments et consommables pour 400 patients. A multiplier comme pour l'équipement en fonction du nombre de patients attendus.
  • La partie salle d’accouchement du kit hôpital est complémentaire à la partie hospitalisation

Les activités de support Stérilisation et Pharmacie sont obligatoires dans un des 6 centres principaux d’activités.

Il existe un protocole de mise en place d'un programme de chirurgie orthopédique avec fixation interne pour les missions MSF.

L'autorisation de pratiquer des fixations internes dans une mission doit répondre à tous les critères indiqués dans le document de référence. Il s'agit bien entendu de standards minima vérifiés et accrédités par un référent avant de permettre un tel programme.

Les articles peuvent uniquement être utilisés là où les prérequis pour fixation interne sont déjà en place et les fixations internes sont effectuées avec un bon suivi des complications et infections chirurgicales.

Seuls les chirurgiens orthopédiques peuvent utiliser ces sets.

Pendant la période COVID-19, l'approvisionnement et la validation des articles d’équipement de protection individuelle achetés localement deviennent compliqués. Malgré la pression, nous devons toujours nous assurer d'offrir les meilleurs niveaux de protection au personnel et aux patients. On entend souvent que les masques sont faux, mais il n'y a pas de faux masque. Il y a des copies, des contrefaçons et de nombreuses qualités différentes. MSF fournit au personnel et aux patients les EPI de la meilleure qualité, mais il est parfois très difficile de distinguer un bon masque d'un mauvais. Afin de faciliter le processus d'approvisionnement local et atténuer la pression, un protocole d'essai sur le terrain a été élaboré pour fournir des informations utiles afin de faciliter le processus de validation exceptionnelle.

Ce protocole d’essai vient compléter l’évaluation de la documentation sur la qualité, y compris l’examen de l’emballage, des certificats et des rapports de tests lorsqu’ils sont disponibles. La raison pour laquelle ces masques doivent être testés est parce qu'il existe un doute quant à leur qualité, leurs origines, et/ou parce que la qualité ne peut pas être vérifiée par d’autres moyens (certificats, fabricant inconnu, etc.).

Veuillez suivre la procédure de validation d’achat local en place dans votre OC et contacter votre référent OC dispositif médical/pharma si vous avez des questions.

  • Matériel nécessaire. Un marqueur, une paire de ciseaux, un briquet et une bouteille d’eau.
  • Sélection des masques. Prenez 6 masques dans 3 boîtes séparées, ne les prenez pas tous dans la même boîte et il est toujours préférable de les prendre au milieu de la boîte, pas seulement celui du dessus.
  • Numérotage. Numérotez les masques 1-6 à l'aide d'un stylo à l'extérieur et à l'intérieur. Ce numéro sera utilisé pour enregistrer les détails de votre constat.

Test général

Vérifiez les coutures ou le scellage : bien serré, professionnel, soigné, couvre la bouche et le nez, pas de fils lâches, liens bien fixées, barrette nasale en métal, sur toute la longueur du masque, ou seulement une petite partie ? est-ce que le masque est confortable à porter, est en matière douce et non irritante à l’intérieur ? Les masques sont faits de 3 couches, colorées à l'extérieur, 2 liens identiques ou boucles auriculaires, mesurés à plat 90 x 175 mm

Si le test général donne de très mauvais résultats, il est clair que le produit est de mauvaise qualité et il ne peut pas être utilisé comme masque chirurgical, tout type confondu. Vous seul serez en mesure d’évaluer à quel point il est bon ou mauvais en fonction de vos résultats. Basez votre décision sur l'impact de vos résultats, s'agit-il de défauts mineurs (petites parties de coutures ou de scellage lâches, 1 ou 2 zones où la couture s’est détachée) ou majeurs (beaucoup de mauvais résultats, fixations auriculaires manquantes, coutures de très mauvaise qualité, pas très solides). Tout ce que vous pourriez observer peut être répertorié ici. Si c'est très mauvais, ce n’est pas la peine d’aller plus loin ni d'envoyer de demande de validation exceptionnelle.

Score: 1 Excellent, 2 Bon, 3 Passable, 4 Mauvais, 5 Très mauvais

Test statique

Placez de très petits morceaux de coton, de fil ou de polystyrène sur une table, placez la face externe du masque, un à la fois, sur les morceaux de matériau et soulevez le masque. Une partie devrait coller au masque grâce à l’électricité statique, l’électricité statique est souhaitable car elle améliore la filtration des masques.

Bien qu'il soit préférable qu’un masque chirurgical soit pourvu d’un filtre fonctionnel, il est surtout important d'avoir un masque chirurgical assurant une bonne barrière entre vous et les autres. Même si le test statique est peu performant et si l'électricité statique n’attire que quelques morceaux du matériau testé, le masque pourrait être validé comme masque chirurgical ; vous pouvez donc envoyer une demande de validation exceptionnelle. Assurez-vous simplement que les résultats sont correctement consignés dans la feuille d'enregistrement. Même si aucun morceau n'adhère au masque, il est toujours utile d’envoyer une demande de validation exceptionnelle.

Score: 1-Excellent (beaucoup de morceaux adhèrent), 2-Bon (plusieurs morceaux adhèrent), 3-Passable (3-4 morceaux), 4-Mauvais (seulement 1-3 morceaux), 5-Très mauvais (aucun morceau)

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Test hydrofuge

Posez tous les masques sur une table propre, face externe vers le haut. Placez 3-4 gouttes d'eau sur la face externe des masques. L'eau NE DEVRAIT PAS être absorbée et devrait rester sur la couche externe. Si l'eau est absorbée, notez combien de temps en secondes s’est écoulé avant que l'eau ne soit absorbée.

Il s’agit de l'un des tests les plus importants pour le masque chirurgical. Il devrait être résistant a l’eau à l'extérieur. Si l'eau est absorbée par le matériau immédiatement ou dans les 5 minutes, le masque ne peut pas être utilisé comme masque chirurgical, ECHEC global. Si l'eau est absorbée au bout de 5 minutes, notez-le sur la feuille d'enregistrement, le masque pourrait être utilisé avec d'autres mesures additionnelles, par exemple en utilisant un écran facial, pas dans les zones à haut risque.

Score:​ eau absorbée : 1- après 10 minutes, 2- en 8 minutes, 3- en 6 minutes, 4- en 5 minutes, 5- en moins de 5 minutes.

Si l’eau est absorbée immédiatement, le test est un échec et le masque ne peut pas être validé pour un usage médical ou chirurgical.

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Test d'absorption d'eau

Retournez les masques, placez 3-4 gouttes d'eau sur la face interne des masques. L'eau DEVRAIT être absorbée dans le masque au bout d’un certain temps. Notez le temps écoulé jusqu’à l'absorption des gouttelettes. Si aucune absorption ne se produit, notez « résistant à l’eau ».

Un masque de bonne qualité doit être absorbant à l'intérieur, mais c'est une exigence inférieure à certains autres tests. Notez le temps d’absorption de l’eau, le cas échéant. Si le masque n'absorbe pas, une validation exceptionnelle doit être demandée, mais des mesures supplémentaires peuvent être requises.

Score: eau absorbée : 1- immédiatement, 2- en 1 minute, 3- en 5 minutes, 4- en 10 minutes, 5- eau non absorbée

Épaisseur du filtre

À l'aide de ciseaux, coupez autour des coutures des masques pour les démonter. La couche centrale doit être très étroitement liée, c'est la partie filtre. Vous ne devriez pas voir à travers. S’il 'est très facile de voir à travers, ce n'est pas une bonne chose comme le démontre l’exemple ci-dessous.

Un masque de bonne qualité a des filtres de bonne qualité. Si le filtre est trop mince, il peut toujours être exceptionnellement validé mais des mesures supplémentaires devront être envisagées, par exemple, ne l'utiliser que dans les zones à faible risque, ne pas l’utiliser comme masque de procédures etc.

Score du test : 1- Excellent, 2- Bon, 3-Passable, 4- Mauvais, 5- Très mauvais

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Test de flamme

À l'aide d'un briquet, essayez d’enflammer les trois couches du masque, une à la fois. Décrivez ce qui se passe lorsqu'il est exposé à une flamme (fond, fond et s’enflamme, s’enflamme facilement, se désintègre ou autres)

Le test de la flamme est un bon moyen de vérifier si un masque peut être utilisé dans toutes les zones et toutes les procédures. Si le masque ne prend pas feu, il est bon. Si le masque prend feu immédiatement et est totalement désintégré, il ne peut pas être utilisé dans une zone à risque d'incendie ou à proximité de zones fumeurs. S'il brûle, mais lentement, il peut être utilisé dans la plupart des zones mais certainement pas dans les zones à haut risque d'incendie comme les opérateurs d'incinérateurs.

Score du test : 1- Ne s’enflamme pas, 2- S’enflamme légèrement, 3- S’enflamme en moins de 3 sec, 4- S’enflamme immédiatement, 5- S’enflamme et brûle rapidement

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Enregistrement.

Consignez tous les résultats de chaque masque sur la feuille d’enregistrement des tests (voir ci-dessous) ou dans le fichier Excel fourni séparément. Mettez une note pour chaque test et envoyez la feuille d’enregistrement complète à l’équipe pharma du siège. Au besoin, prenez des photos si vous rencontrez des difficultés ou si vous avez besoin de plus de soutien.

Feuille d'enregistrement des tests terrain des masques chirurgicaux

  • Fabricant et pays de fabrication
  • Informations sur le fournisseur + coordonnées
  • Commentaires du testeur (Difficile, facile, compréhensible, impossible, pas de ressources pour un test approprié, événements inhabituels, etc.

Un masque qui donne de bons résultats dans tous les domaines est clairement un bon masque et sera sans doute exceptionnellement validé. Cependant un masque peut avoir des résultats de test moyens pour tous les tests, mais peut donner un score global assez mauvais. Avant de demander une validation exceptionnelle, assurez-vous qu’il existe un besoin réel pour ces masques.

  • Un masque qui obtient un score de 5 à 12 est susceptible d'être exceptionnellement validé en tant que masque chirurgical du type mentionné sur l’emballage.
  • Un masque qui obtient un score de 13 à 19 peut être valide exceptionnellement, mais il faudra certainement mettre en place des mesures supplémentaires. Il pourrait donc être utilisé comme ELINMASNW00 : MASQUE FACIAL, non tissé (non médical, non type IIR).
  • Un masque qui obtient un score de 20 à 25 a très peu de chance d’être valide. Il convient donc d´’étudier d’autres sources d'approvisionnement. S'il n'y a pas d'autres sources d'approvisionnement pour ce masque, il faudra discuter les risques/bénéfices avec Référent pharma/dispositifs médicaux siège, Réfèrent médical cellule, chef de mission, pharma Mission, MedCo, Référent IPC afin de prendre une décision pour minimiser les risques.

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Tables supplémentaires

sample numbergeneralstaticrepel outerabsorb innerfilter thicknessflame testcomments
1       
2       
3       
4       
5       
6       

Instructions pratiques de vérification et formulaire de rapport pour contrôle rapide à la livraison

Cette procédure de contrôle vise à signaler toute défaillance majeure qui pourrait survenir avec le matériau. Il ne s’agit pas d’un contrôle exact de toutes les caractéristiques physiques indiquées dans la description technique. Deux personnes sont requises, mais c’est vraiment plus facile avec trois. Il faut environ 2 heures pour un échantillon et jusqu’à six heures pour six échantillons.

Équipements nécessaires

Contrôle physique du produit

  • un ruban de mesure métrique de 10 mètres long
  • une échelle mesurant jusqu’à 100 kg, par incréments de 100 g, pour peser les rouleaux et/ou une échelle mesurant jusqu’à 10 kg, par incréments de 10 g, pour peser les bâches
  • un couteau à lame
  • un carnet de notes, un stylo et autant de copies du formulaire de rapport selon le nombre d’échantillons
  • une calculatrice
  • une paire de ciseaux
  • une règle de 20 cm
  • couteau de poche
  • un marqueur indélébile

Essais mécaniques

  • deux pinces à mâchoires d’au moins 40 mm de largeur
  • un crochet en tige d’acier de 8 mm de diamètre
  • un "poids réglable" afin de peser 10 kg lorsqu’il est combiné avec unedes pinces (par exemple un sac en toile solide rempli de pièces de fer
  • un poids de 70 kg (par exemple une bâche plus le sac de toile)
  • deux barres en bois de 1 m de long et 4 x 4 cm² de diamètre ou l’équivalent
  • un poinçon de 8 mm de diamètre
  • un marteau et quelques clous
  • un pied de biche avec arrache clou

Procédure de contrôle

Contrôle physique

NB. Avant de commencer la procédure, écrire une référence sur chaque rouleau ou bâche à tester en mentionnant le nom du client, la date du test et le numéro de l’échantillon (par exemple MSFKenya-23/03/2019 nr 1, 2, 3,…). Cette référence doit être signalée dans l'en-tête du formulaire de rapport correspondant.

  • peser le rouleau ou la bâche, sans emballage, noter le résultat pour le calcul ultérieur
  • dérouler ou déplier la bâche et vérifier la couleur de la feuille: ce doit être un blanc puissant, sans fluctuation de couleur significative
  • comparer la présence des 6 bandes à la position indiquée sur le dessin (voir figure 1), on peut accepter une fluctuation allant jusqu'à 5 cm de la position donnée
  • les bandes doivent être bleues
  • vérifier qu’il y a un indicateur de longueur à chaque mètre, s’assurer que la distance entre deux marques est vraiment de 1 mètre et vérifier à 3 endroits
  • vérifier la présence du nom du fabricant la date et le mois de fabrication en lettres de 2,5 cm de haut, au moins une fois tous les 6 mètres sur un rouleau et deux fois sur une bâche
  • mesurer la largeur de la bâche ou du rouleau à 3 endroits différents; les mesures doivent être d’au moins 3,96 m à 4,04 mètres
  • mesurer la longueur sur les deux bords et au milieu entre les deux bandes bleues centrales; les mesures doivent être de 6 m pour une bâche ou de 60 m pour un rouleau
  • notez les différences dans la colonne « commentaires » du formulaire de rapport
  • calculer la surface exacte de l’échantillon (longueur et largeur) et calculer le poids spécifique (poids total en grammes divisé par la surface en mètres carrés), le résultat doit se situer entre 209 gr/m² et 231 gr/m²
  • gratter le revêtement blanc de la feuille avec le cutter et vérifier que les fils sont noirs dans les deux directions, chaîne et trame : NB. le gris clair n’est pas acceptable
  • gratter la couche bleue des bandes avec le coupe-fils et vérifier que les fils sont noirs dans les deux directions, la chaîne et la trame : NB. le gris clair n’est pas acceptable

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2. Tests de propriétés mécaniques

NB. Tous les échantillons testés doivent être conservés jusqu’au "contrôle de qualité". En cas de défaillance, la bâche (pièce ou rouleau) doit être conservée pour le contrôle en laboratoire.

Essai de déchirure dans la feuille (voir la figure 2)

  • L’essai doit être effectué au moins 4 fois sur différents échantillons. Coupez 4 échantillons dans le sens de la longueur et 4 échantillons dans le sens transversal de la feuille (en dehors des bandes renforcées !). Les dimensions des échantillons doivent être de 6 x 20 cm² et elles doivent être coupées au préalable à 8 cm du centre. Sur chaque note d’échantillon notez "L" pour le sens de la longueur et "C" pour le sens transversal plus la référence de l’échantillon. (description de l'échantillon: voir la figure 2).
  • Accrochez la première pince avec la corde à n’importe quel support d’environ 2 m de haut. Insérer l’échantillon dans cette pince.
  • Fixez la deuxième pince à l’autre extrémité de l’échantillon. Suspendez lentement un poids de 10 kg (y compris le poids de la pince elle-même) à la seconde pince. Relâchez le poids très soigneusement.
  • Chaque échantillon doit résister au poids de 10 kg. Si un échantillon se déchire, effectuez un test de laboratoire pour confirmer ou annuler ce résultat. L’essai de laboratoire doit consister en un essai de résistance à la traction et à la déchirure.

Test de déchirure dans la bande (voir la figure 3)

  • L’essai doit être effectué sur 3 échantillons par bâche ou rouleau. Coupez 3 morceaux sur 3 bandes différentes comme indiqué sur le dessin (description de l'échantillon: voir la figure 3).
  • Enroulez plusieurs fois une extrémité de l’échantillon autour de la barre en de bois, la serrer avec le deuxième bois et la clouer.
  • Placez les deux extrémités du bois sur un support afin de permettre à l’échantillon de pendre librement (p. ex., les fourches surélevées d’un chariot élévateur).
  • Percez un trou de 8 mm de diamètre au milieu de la bande à 20 cm du bord.
  • Placez le crochet dans le trou que vous avez percé, et suspendez un poids de 70 kg en évitant tout choc. Pour faire un poids de 70 kg, vous pouvez utiliser une balle de bâches, plus le poids supplémentaire que vous aviez dans l’essai précédent.
  • Si l’un des échantillons se déchire,des tests de laboratoire supplémentaires sont nécessaires.

Test de pelage des bandes

  • Retirez un coin d’une bande de la bâche avec le couteau et essayez d’enlever la bande simplement en tirant à la main. Dans la plupart des cas, vous devriez être en mesure d’enlever les bandes. Si ce n’est pas le cas, cela signifie que la bande a été soudée trop fortement. Reportez-le dans la colonne "commentaire" du formulaire de rapport.
  • Pour vérifier que la résistance au pelage n’est pas trop faible, vous devez vérifier qu’il reste des taches noires sur le côté blanc et des taches blanches sur le côté noir. Cela signifie que la fusion de la bande et du matériau de base a été effectuée correctement.
  • Si un côté reste complètement blanc et l’autre complètement noir, cela équivaut à une défaillance et des tests supplémentaires en laboratoire sont nécessaires.
  • Répétez tout le processus sur trois bandes renforcées différentes.

Test de pelage du soudage

  • Si le produit a une soudure au milieu, effectuez le même contrôle de la résistance à l’écaillage sur la soudure.

Test de pelage du revêtement

  • Essayez de retirer le revêtement blanc du tissu noir, il devrait être impossible de peler les morceaux de plus de 1 cm² ou ¼ pouce carré.

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ATTENTION

Les articles qui sont livrés uniquement en kit (motopompes, réservoirs, tuyauterie, outillage et pulvérisateurs) ne sont pas présentés dans le Catalogue Logistique, mais bien dans le Kit Catalogue (KWAT).

DOCUMENT DE REFERENCE MSF

"Technicien sanitaire en situations précaires"

Ce guide est un manuel de référence pour les techniciens, les logisticiens et toutes les personnes concernées par la santé environnementale dans les opérations d'aide humanitaire associées aux catastrophes naturelles ou aux conflits.

Vous y trouverez notamment des informations sur l'approvisionnement en eau, l'assainissement, le traitement des eaux usées et des excreta, la gestion des déchets, la gestion des cadavres , et la lutte anti-vectorielle.

Ce livre porte principalement sur les aspects techniques et sur le matériel; il ne traite pas de la promotion de l'hygiène, mais donne les références d'autres livres qui le font.

EVALUATION DES BESOINS EN MATÉRIEL

1. Besoins en eau

  • Quelle est la population cible? (En considérant les fluctuations possibles dans le futur.)
  • MSF est-elle chargée de l'approvisionnement en eau pour toute la population?
  • Quelle quantité d'eau voulez-vous attribuer par personne et par jour?
    • 5 l est un strict minimum durant la phase d'urgence.
    • 10 l est acceptable pour une période de transition.
    • 20 l devrait être la norme à moyen et long terme.
  • De quelle quantité d'eau avez-vous besoin pour les structures médicales?
    • Centre nutritionnel : 30 l/personne / jour
    • Dispensaire: 5 l/consultation
    • Hôpital: 50 l/lit/jour (40 - 60 l)

NB: Il faut compter 15 % en plus pour les pertes durant le transport et la distribution.

  • Combien de points de distribution sontnécessaires?
  • Combien de fois par jour peut-on remplir les réservoirs?

2. Eau disponible

  • Quels types de sources d'eau sont disponibles? Pluie, lac, rivière, source, puits, forage...
  • A quelle distance se situent-elles?
  • Le transport se fera-t-il par tuyaux ou par camion?
  • Quelle est la qualité de cette eau?
  • Suspectez-vous une contamination fécale?
  • Avez-vous besoin d'un kit d'analyse d'eau?
  • Dans tous les cas, la chloration doit être automatiquement organisée. Dans certains cas elle doit être combinée avec la sédimentation (en réservoirs de 30 m³) ou la filtration (station de traitement de l'eau).
  • Faites un plan de votre camp reprenant votre projet de réseau de distribution: combien de sites, de tuyaux, de routes, d'accès...

3. Besoins en matériel

Prenant en compte vos réponses aux questions ci-dessus et votre plan vous devez définir vos besoins en kits et modules standards MSF qui sont présentés dans ce catalogue.

EXEMPLE

Une population de 30.000 personnes est accueillie dans un camp avec de l'eau disponible à 200 m. MSF est chargée d'approvisionner en eau tout le camp pendant 2 mois.

Besoins en eau

  • Pour la population: 30.000 personnes x 10 litres/personne (période de transition) = 300 m³/jour
  • Pour les structures médicales:
    • centre nutritionnel: 80 patients x 30 litres/patient/jour = 2400 l/jour
    • hôpital: 20 lits x 50 litres/lit/jour = 1000 l/jour
    • total = 3400 l/jour
  • Total des besoins en eau: 300 + 3,4 + 15 % = 350 m³/jour

Distribution

  • Pour la population:
    • 1 rampe de distribution = 6 robinets = 6 x 250 personnes = 1500 personnes
    • 30.000/1500 = 20 rampes = 10 modules distribution d'eau
    • règle d'or:
      • stock minimum = 5 l / personne
      • => 30.000 x 5 l = 150 m³ de capacité totale nécessaire
      • => 150 m³ / réservoir de 15 m³ = 10 réservoirs à commander
  • Pour les structures médicales:
    • 2 jours de capacité de stockage sont obligatoires
    • centre nutritionnel: 2,4 m³ x 2 jours = 4,8 m³ => commander réservoir de 5 m³
    • hôpital: 1 m³ x 2 jours = 2 m => commander réservoir de 2 m³
    • Les structures, étant éloignées de la rivière, seront approvisionnées par camion citerne de 5 m³

Sédimentation

  • Un réservoir de 30 m³ a une hauteur de 1,5 m. La sédimentation se déroule à la vitesse de 100 cm/h.
  • 150/100 = 1,5 h à 2 h est le temps nécessaire pour la sédimentation d'un réservoir plein + compter 1 h pour remplir le réservoir et 1 h pour le vider => temps total requis = 3,5 h à 4 h
  • 5 lots de 25 m³ peuvent être faits en un jour (sans travail nocturne) => un réservoir peut produire 125 m³ par jour
  • Réservoirs nécessaires: 350 m³/ 125 m³ = 3 réservoirs de 30 m³ sont nécessaires

Chloration de l'eau

  • 1 kit contient 15 kg de chlore, bon pour 10.000 personnes pendant une semaine => pour 30.000 personnes 3 kits sont nécessaires
  • Calculs pour chlore additionnel: pour 30.000 personnes pendant 2 mois, 405 kg de chlore sont nécessaires. Moins les 45 kg inclus dans les kits => commander 360 kg de chlore

Pompes à eau

  • 1 pompe pour la sédimentation
  • 1 pompe pour camion citerne
  • 2 pompes pour la distribution restante
  • (diesel ou essence, selon le carburant disponible)

Tuyaux

  • Le plan du réseau fait apparaître un besoin de 480 m de tuyaux.
  • Les kits (pompes et réservoirs) en fournissent déjà une bonne quantité, commander 2 modules de tuyaux supplémentaires pour compléter.

Autres

  • 2 Kits outillage pour eau
  • 2 Kits adaptation 2"/3"

Pompes manuelles

Les pompes manuelles sont des pompes à commande manuelle, utilisant la force humaine pour soulever l'eau des forages ou des puits.

Différents types de pompes manuelles sont utilisées, selon la profondeur du niveau d'eau, le rendement nécessaire et les pompes disponibles.

En choisissant une pompe manuelle, garde toujours à l'esprit que la colonne d'eau devient très lourde à plus grande profondeur et peut être très difficile à soulever, particulièrement pour les femmes et les enfants qui sont principalement responsables de la collecte de l'eau.

Image

Les antiseptiques sont utilisés pour tuer ou éliminer les micro-organismes et/ou inactiver les virus sur les tissus vivants (peau saine ou lésée, muqueuses).

Ce tableau donne un aperçu des antiseptiques standard mentionnés dans le catalogue MSF.

Tables supplémentaires

ALCOHOL-BASED hand rub /

Solution HYDRO-ALCOOLIQUE

CHLORHEXIDINE digluconate

CHLORHEXIDINE isopropyl alcohol /

CHLORHEXIDINE alcool isopropylique

POLYVIDONE IODINE /

POLYVIDONE IODEE

ANTISEPTIC SOAP /

SAVON ANTISEPTIQUE

gel or solution

Hand rub antisepsis

Antisepsie des mains par friction

0.2% mouthwash / bain de bouche

Oral infections and antisepsis of noma mouth ulcers

Infections buccales et antisepsie des lésions buccales du noma

2% swab/wipe, tampon/lingette

Antisepsis of intact skin (excluding neonates)

Antisepsie de la peau saine (à l'exclusion du nouveau-né)

10% solution

Skin antisepsis, surgical site antisepsis, antisepsis and dressing of wounds, antisepsis of gyn/urinary site

Antisepsie de la peau, antisepsie préopératoire, antisepsie et soins des plaies, antisepsie du site gynéco/urinaire

4% or 7.5% Polyvidone iodine / Polyvidone iodée

Surgical hand washing, cleansing of surgical site, cleansing of wounds

Lavage chirurgical des mains, nettoyage du site chirurgical, détersion des plaies

 

2% aqueous sol. / sol. aqueuse

Antisepsis of intact skin in neonates

Antisepsie de la peau saine chez le nouveau-né

2% coloured sol. / sol. colorée

Surgical site antisepsis on intact skin (excluding neonates)

Antisepsie préopératoire sur peau saine (à l'exclusion du nouveau-né)

10% gel

Wound dressings, wound coverings if not contraindicated

Pansements, couvertures des plaies si pas contre-indiqué

4% Chlorhexidine digluconate

Wound cleaning if polyvidone iodine is contraindicated

Détersion des plaies si contre-indication à la polyvidone iodée

 

5% solution

Diluted at 0.05% for wound antisepsis if polyvidone iodine is contraindicated

Diluée à 0,05% pour l'antisepsie des plaies si contre-indication à la polyvidone iodée

   
 

 

7.1% gel

Antisepsis and care of umbilical cord

Antisepsie et soins du cordon ombilical

   

Spécifications MSF

MSF fournit des récipients sans PVC pour l'utilisation en anesthésie et en médecine d'urgence et pour l'injection de médicaments (y compris les cytostatiques) et d'additifs.

Les récipients en PVC ne peuvent pas être utilisés pour la préparation et l'administration des cytostatiques, ni en néonatologie, obstétrique et pédiatrie.

Récipients

Les récipients de perfusions doivent être incassables et compressibles (système fermé).

  • Le PVC est déconseillé car il libère des phtalates (DEHP) et peut adsorber certains médicaments. Par exemple, il est incompatible avec les cytostatiques et certains médicaments comme l'amiodarone. Son utilisation est également déconseillée en néonatologie, en obstétrique et en pédiatrie. Depuis 2020, les poches souples en PVC ne sont plus standard MSF.
  • Les poches souples sans PVC offrent les propriétés logistiques les plus avantageuses, notamment un faible volume et un faible poids.
  • Les flacons semi-rigides sans PVC en PE (polyéthylène) ou PP (polypropylène) restent le standard pour certains produits pour lesquels aucune source ou un nombre limité de sources sont disponibles en poches souples sans PVC. Ils présentent également des avantages dans des situations spécifiques, par exemple lorsqu'il faut injecter de grands volumes dans le soluté de perfusion ou lorsqu'un récipient pouvant tenir debout est requis.

Sites d’injection

Les récipients doivent posséder deux sites d'injection protégés contre la contamination :

  • 1 site pour adapter le perfuseur
  • 1 site supplémentaire pour l'ajout éventuel de médicaments (attention aux incompatibilités). Utiliser les étiquettes spécifiques pour indiquer les médicaments ajoutés à la perfusion.

Système de fermeture du récipient

  • La fermeture en élastomère doit être suffisamment ferme pour permettre le passage d'une aiguille avec le minimum de libération de particules possible.
  • Le système à bouchon Eurohead offre la meilleure option contre le risque de contamination. Les flacons à fermeture par soufflage sont fabriqués avec une tête aplatie ; le dispositif Eurohead est ensuite inséré, en classe non aseptique, et le tout est ensuite autoclavé.
  • Le système nipple head (tétine) est à éviter en raison du risque de contamination microbienne par des micro-fuites au niveau de l'emballage primaire.

Emballage secondaire

Pour éviter que les récipients et notamment les poches souples ne soient comprimées sous leur propre poids et qu'apparaissent des points de fatigues au niveau du système de fermeture (favorisant la formation de micro-trous), l'emballage secondaire (carton) doit répondre à certaines spécifications :

  • Assez robuste pour résister aux conditions de transport.
  • Le carton doit être testé sur sa résistance à la compression et à l'éclatement en fonction de la hauteur de la pile et du poids du carton.
  • Le fabricant doit fournir la documentation relative à la valeur de résistance à la compression de l'emballage.

Perfuseur

Les perfusions sont livrées sans perfuseur.

  • Les perfuseurs doivent être commandés séparément.
  • Les solutés de perfusion et les perfuseurs sont livrés dans des emballages séparés. Les quantités correspondantes doivent être emballées ensemble avant toute livraison aux structures de santé.

Catégories d'insuline

L'insuline est disponibles sous deux forme principales : l'insuline humaine et les analogues de l'insuline humaine.

L'insuline humaine est une insuline de synthèse qui reproduit exactement la structure de l'insuline naturelle. Cependant, lorsqu'elle est injectée sous la peau, elle diffère de l'insuline naturelle en ce qu'elle a tendance à s'agréger et à avoir un délai d’absorption plus long.

Les analogues de l'insuline sont également des insulines de synthèse conçues pour imiter fidèlement la libération d'insuline par l'organisme. La séquence d'acides aminés des analogues de l'insuline est modifiée par rapport à l'insuline humaine pour modifier ses propriétés pharmacocinétiques. Une fois absorbée, son action est similaire à celle de l'insuline humaine, mais avec une absorption plus prédictible. Les analogues de l'insuline analogue sont nettement plus chers que l'insuline humaine.

Caractéristiques de l'insuline

Les insulines sont classées en fonction de leurs profil d'action, qui comprend :

  • Début d'action : le temps nécessaire à l'insuline pour commencer à agir
  • Pic d'action : moment auquel l'insuline atteint son efficacité maximale
  • Durée d'action : la durée pendant laquelle l'insuline reste efficace

Types d'insulines

Les types d'insuline sont généralement classées en trois groupes principaux : à action rapide (ou à courte durée d'action), à action intermédiaire et à action prolongée.

Insuline d'action rapide (ou de courte durée d'action)

  • Absorbée rapidement par le tissu adipeux (sous-cutané) dans la circulation sanguine.
  • Destinée à fournir une dose de bolus ou d'insuline prandiale nécessaire.
  • Utilisé pour contrôler la glycémie pendant les repas, les collations et pour corriger l'hyperglycémie.

Comprend :

Insuline humaine régulière

  • Début d'action : environ 30 min
  • Pic d'action : en 2 à 4 heures
  • Durée d'action : 6 à 8 heures
  • Plus la dose est élevée, plus le début d'action est rapide, mais le pic d'action est plus long et la durée d'action est plus longue.
  • Moins prédictible que les analogues d'insuline à action rapide.
  • Administrée au moins 30 minutes avant les repas pour atténuer la poussée postprandiale du glucose.
  • Exemples : Actrapid®, Humulin R®

Analogues d'insuline d'action (ultra-) rapide (insuline Aspart, insuline Lispro, insuline Glulisine)

  • Début d'action : 5 à 15 min
  • Pic d'action : en 1 à 2 heures
  • Durée d'action : 4 à 6 heures
  • Quelle que soit la dose, le début d'action et le délai pour atteindre l'effet maximal (pic) sont similaires.
  • La durée d'action varie en fonction de la dose : quelques unités durent environ 4 heures, tandis qu'une dose plus élevée (25 ou 30 unités) peut durer de 5 à 6 heures. En règle générale, on considère que ces insulines ont une durée d'action de 4 heures.
  • Administrée pendant les repas pour corriger l'hyperglycémie
  • Exemples : Humalog® (insuline Lispro), Novorapid (insuline Aspart), Apidra® (insuline Glulisine)

Insuline d'action intermédiaire

  • Absorbée plus lentement, avec une durée d'action plus longue.
  • Destinée à fournir l'insuline basale nécessaire (lorsqu'elle est administrée au coucher) or l'insuline prandiale (lorsqu'elle est administrée au matin).
  • Utilisée pour couvrir la glycémie entre les repas et pour fournir les besoins en insuline pendant la nuit.

Comprend :

Insuline humaine isophane (NPH)

  • NPH : Neutral Protamine Hagedornis (protamine neutre)
  • Une protéine de poisson, la protamine, a été ajoutée à l'insuline humaine régulière pour ralentir son absorption. Comme la NPH est une suspension de cristaux de tailles différentes, son absorption et son action sont très imprévisibles.
  • Début d'action : 1 à 2 heures
  • Pic d'action : en 4 à 12 heures
  • Durée d'action : 14 à 18 heures
  • Une petite dose administrée avant les repas aura un pic plus précoce et une durée d'action plus courte (pour couvrir les besoins entre les repas), tandis qu'une dose plus élevée administrée au coucher aura un pic plus tardif et une durée d'action plus longue.
  • Exemples : Insulatard®, Humulin N®

Insuline prémélangée (ou insuline biphasique)

  • NPH prémélangée avec de l'insuline humaine régulière ou un analogue d'insuline à action rapide
  • Le profil d'action est une combinaison de l'insuline à action rapide et de l'insuline à action intermédiaire
    • Début d'action : 30 à 60 minute
    • Pic d'action : en 2 à 8 heures
    • Durée d'action : 10 à 16 heures
  • Comprend diverses combinaisons:
    • NPH mélangée à de l'insuline humaine régulière dans un rapport 70:30 (70% NPH, 30% régulière). par ex. Mixtard 30®
    • NPH mélangée à un analogue de l'insuline rapide Lyspro dans un rapport 75:25 (75% NP, 25% insuline Lyspro). par ex. Humalog Mix 75/25®
    • NPH mélangée à un analogue de l'insuline rapide Aspart dans un rapport 70:30 (70% NPH, 30% Aspart). par ex. NovoMix 30®

Insuline d'action lente (ou d'action prolongée)

  • Absorbée lentement, avec un pic d'action minimal et un effet de plateau stable pendant 8 à 24 heures.
  • Destinée à fournir l'insuline basale nécessaire tout au long de la journée, surtout la nuit.
  • Utilisée pour couvrir la glycémie pendant la nuit, à jeun et entre les repas.

Comprend :

Analogues de l'insuline d'action lente (insuline Glargine, insuline Detemir, insuline Degludec)

  • Début d'action : 3 à 6 heures (pour l'insuline Glargine)
  • Pic d'action : dans les premières heures
  • Durée d'action : relativement stable de 12 à 24 heures pour l'insuline Detemir et 24 heures pour l'insuline Glargine
  • Exemples: Levemir® (insuline Detemir), Lantus® (insuline Glargine), Tresiba® (insuline Degludec = d'action ultra-lente)

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Stockage

Tout contenant d'insuline non ouvert doit être conservé au réfrigérateur entre 2°C et 8°C.

Les flacons ou les stylos d'Insuline en cours d'utilisation peuvent être conservés à température ambiante, entre 15 °C et 30°C, pendant environ 1 mois. L'insuline detemir peut être conservé à température ambiante jusqu'à 42 jours.

Ne pas congeler l'insuline et protéger de la lumière.

L'exposition à des températures élevées peut réduire l'efficacité de l'insuline et compromettre le contrôle de la glycémie.

L'insuline régulière, les analogues de l'insuline basale (tels que la glargine, le detemir, et le degludec) et les analogues de l'insuline à action rapide (tels que le lispro, l'aspart, et la glulisine) sont clairs et incolores et ne doivent pas être utilisées s'ils sont troubles ou visqueux.

Insulinothérapie

​Les doses d'insuline sont exprimées en unités.

Il n’est pas recommandé de changer un patient d’un type d'insuline à un autre. Des changements de concentration, de marque (fabricant), de type, d’origine (insuline humaine ou analogue de l’insuline humaine) et/ou de méthode de fabrication peuvent nécessiter un ajustement de la dose.

L'insuline est administrée par injection sous-cutanée à l'aide d'une seringue marquée en unités d'insuline et d'une aiguille, ou d'un stylo prérempli. Les pompes à insuline ne font pas partie du standard MSF.

Pour les stylos préremplis, utiliser uniquement des aiguilles conçues spécifiquement pour ces types de stylo.

Codes et libellés MSF des insulines

Toutes les insulines ont une concentration de 100 UI/ml, comme indiqué dans le libellé (mais pas dans le code).

  • Type d'insuline
    • DINJINSA +++ : insuline analogue
    • DINJINSH +++ : insuline humaine
  • Durée d'action
    • B = biphasique : le rapport est identifié dans le libellé : action rapide / prolongée
    • L = insuline analogue à action prolongée
    • U = insuline analogue ultra rapide
    • I = insuline humaine intermédiaire / isophane
    • R = insuline humaine rapide
  • Volume / Quantité
    • 1 = 10 ml
    • 3 = 3 ml
  • Présentation de l'insuline :
    • V : Flacon de 10 ml
    • C : Cartouche de 3 ml, à utiliser avec un auto-injecteur réutilisable
    • AP : stylo pré-rempli de 3 ml (stylo à insuline à usage unique)
  • Fabricant : dernière lettre du code et du libellé
    • L = Lilly
    • N = Novo Nordisk
    • S = Sanofi

Tous les vaccins fournis par MSF sont pré-qualifiés par l'OMS. Si des vaccins pré-qualifiés ne sont pas disponibles, MSF approvisionnera des vaccins sans label de préqualification mais homologués par des autorités de réglementation stricte. Avant de commander les vaccins, vérifier toutes les exigences spécifiques liées aux politiques nationales en matière de vaccins (souches, PCV, ...) et aux organismes de réglementation.

PRODUITS THERMOSENSIBLES ET CHAÎNE DE FROID

(Cf Introduction: Les produits thermosensibles et la Chaîne de froid)

Les vaccins, ainsi que la plupart des médicaments et des tests de diagnostic rapide, sont très sensibles à la lumière et à la température. L'exposition à la chaleur et/ou à la congélation peut nuire à leur qualité, leur sécurité et leur efficacité.

Les codes thermosensibles sont définis uniquement pour les exigences de température de stockage et de transport. Ils sont alignés sur les installations de stockage typiques (ou ciblées) sur le terrain (congélateurs, réfrigérateurs, pharmacies, entrepôts médicaux ou véhicules de transport) et sur leurs plages de températures cibles.

Dans les catalogues médicaux et les outils de commande, tous les produits thermosensibles sont associés à un code thermosensible, comme indiqué dans le tableau ci-dessous.

CodeDéfinitionPlage de Température
CT30/CT3+Température contrôlée 2°C-30°C2-30°C
CT25Température contrôlée 2°C-25°C2-25°C
1525Température contrôlée 15°C-25°C15-25°C
0208Chaîne froid/ Réfrigéré 2°C-8°C2-8°C
F-20Congelé <20°C<-20°C
FSRTCongelé pour Stockage, Réfrigéré pour Transport<-20°C/2-8°C

Tous les vaccins thermosensibles portant le code 0208 doivent être conservés au réfrigérateur et transportés en chaîne de froid. La « chaîne de froid » désigne l’ensemble des moyens utilisés pour transporter et stocker les produits thermosensibles à des températures comprises entre +2ºC et +8ºC.

COMMENT GARANTIR L'EFFICACITÉ DES PRODUITS THERMOSENSIBLES

En général

  • Accorder une attention particulière au stockage et au transport.
  • Certains vaccins, médicaments et tests de diagnostic rapide transportés en chaîne de froid peuvent être gravement endommagés par la congélation :
    • Utiliser uniquement des accumulateurs de froid remplis d'eau froide pour le transport. Les placer au réfrigérateur pendant au moins 12 heures. Les accumulateurs de froid pré-remplis de liquide eutectique (gel coloré) ne conviennent pas car leur point de congélation peut être inférieur à 0ºC.
    • Laisser les accumulateurs congelés se réchauffer à 0ºC avant de les placer dans la glacière. Les laisser reposer à température ambiante pendant au moins 30 minutes, jusqu’à ce qu’ils « transpirent » et que du liquide apparaisse dans les accumulateurs de froid.

Vaccins

  • Conformément aux recommandations de l’OMS :

Tous les vaccins doivent être maintenus entre +2ºC et +8ºC depuis leur fabrication jusqu’à leur administration.

  • Certains vaccins sont étiquetés avec une préqualification CTC (Chaîne de Température Contrôlée) de l'OMS. Cela signifie :
    • Le vaccin est stable et peut être conservé jusqu'à 3 jours à une température ne dépassant pas 40°C, immédiatement avant l'administration, à condition que la PCV n'ait pas atteint sa limite et que la date de péremption soit toujours valable.
    • Tout vaccin non utilisé après une excursion CTC doit être jeté.
    • Pour l'utilisation du CTC : voir l'article associé CARTE indicateur dépassement +40°C (Temptime) irréversible (PCOLMONICTB)
    • La mise en œuvre du CTC ne doit être effectuée qu'après une planification et une formation appropriées
    • Actuellement, trois vaccins ont préqualifiés avec une étiquette CTC :
      • vaccin choléra oral, Shanchol (DVACVCHO1V-) (40°C/14 jours)
      • vaccin méningocoque A conjugué 1-29 ans, MenAfriVac 10mcg (DVACVMENA1VD) ( 40°C/4 jours)
      • vaccin HPV quadrivalent, (DVACVHPV4V- Gardasil) (42°C/3 jours) : contacter votre département médical
  • Congélation des vaccins :
    • L’OMS ne recommande plus la congélation des vaccins, à l'exception du vaccin polio oral, aux niveaux national et régional.
    • Les vaccins BCG, rougeole, fièvre jaune, méningite et Hib doivent être conservés entre +2ºC et +8ºC mais ne doivent plus être congelés. La congélation n'affecte pas ces vaccins mais est inutile (sauf dans cas exceptionnels).
  • Diluants :
    • Les diluants doivent être conservés à la même température que les vaccins (entre 2ºC et 8ºC) pendant la reconstitution. Bien qu'il ne soit pas nécessaire de les conserver au réfrigérateur, la quantité nécessaire de diluant doit être placée au réfrigérateur ou dans une glacière 24 heures avant utilisation. Les diluants ne doivent jamais être congelés.

LA PASTILLE DE CONTRÔLE DU VACCIN (PCV)

L’exposition à la chaleur d’un vaccin est cumulative.

La PCV est une étiquette thermosensible placée sur les flacons de vaccin pour indiquer si le vaccin a été exposé à des températures excessives au fil du temps. Les effets combinés du temps et de la température provoquent un changement de couleur progressif et irréversible de la PCV.

Les PCV sont conçues en fonction de la courbe de stabilité de chaque vaccin, avec une marge de sécurité supplémentaire. Les niveaux de réaction à la chaleur sont spécifiques aux quatre modèles de PCV, en fonction de leur stabilité à la chaleur (voir tableau 1) :

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La PCV indique clairement si un vaccin peut être utilisé ou non (voir figure 2).

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Tous les flacons de vaccins n'ont pas encore de PCV. Utiliser de préférence les vaccins avec une PCV.

Attention, la PCV ne remplace pas les autres indicateurs de température. Un vaccin avec une PCV valide mais dont la date de péremption est dépassée ne peut pas être utilisé.

GESTION DE LA CHAÎNE DE FROID

MSF ne fournit que des équipements pré-qualifiés par l'OMS (PQS). Avant de commander un équipement pour la chaîne de froid, consultez votre département technique, car un mauvais choix peut entraîner des pertes importantes de vaccins, de médicaments ou de tests de diagnostic rapide, des retards dans le programme, ou pire, l’utilisation de produits inefficaces.

Une maintenance appropriée est essentielle pour tous les équipements de la chaîne de froid et doit être effectuée régulièrement afin de garantir que l'équipement reste n bon état. Les détails de ces tâches peuvent être trouvés dans la documentation technique et les guides.

L’équipement de chaîne de froid est divisé en deux catégories principales :

Chaîne de froid active : Cette catégorie comprend des équipements qui nécessitent de l’énergie pour produire et maintenir le froid. Elle est principalement utilisée pour le stockage ou la production d’accumulateurs de froid. Les équipements de cette catégorie incluent :

  • réfrigérateurs à parois glacées (Ice-lined)
  • congélateurs (pour la production d’accumulateurs de froid ou le stockage des produits F-20)
  • chambres froides

Chaîne de froid passive : Cette catégorie comprend des équipements qui nécessitent des accumulateurs de froid pré-conditionnés pour maintenir le froid. Elle inclut :

  • glacières
  • porte-vaccins
  • accumulateurs de froid

Le choix des équipements de la chaîne de froid ( PCOL) dépend d facteurs tels que la capacité de stockage des vaccins, la durée de vie du froid, le poids et le volume de la boîte (en fonction du mode de transport) et du nombre d’accumulateurs de froid nécessaires. Se référer au catalogue PCOL pour les spécifications du fabricant et les détails des articles.

Recommandations pratiques

Il est essentiel de toujours effectuer la qualification des réfrigérateurs avant de les utiliser pour le stockage des médicaments. Vous pouvez demander à le support de votre référent chaîne de froid et de votre centrale d'achat MSF pour vous accompagner dans le processus de qualification.

Désigner et former un responsable de la chaîne de froid, accompagné d'un remplaçant, pour gérer :

Suivi de la température

Les produits thermosensibles nécessitent un contrôle continu de la température tout au long de leur cycle de vie, à l'aide d'outils standards inclus dans le catalogue PCOL tels que :

  • thermomètres à alcool
  • indicateurs de congélation (FreezeTag®)
  • enregistreurs de données historiques (LogTag®)
  • surveillance et alertes à distance (BluLog®)

Pour plus de détails sur leur utilisation et leur configuration, reportez-vous aux directives et protocoles spécifiques fournis par votre Centre Opérationnel. ​

Gestion des stocks

  • Préparer un plan d'urgence en cas de rupture de la chaîne de froid, comprenant :
    • conteneurs isothermes pour le stockage des produits les plus sensibles
    • des accumulateurs de froid congelés en quantité suffisante et leur renouvellement (en fonction du nombre et du type de glacières)
    • une liste des produits classés par thermosensibilité pour définir rapidement la conduite à tenir
  • Documenter soigneusement toute panne (durée, températures atteintes et produits exposés) et consulter le pharmacien du département médical pour décider des actions à mettre en place.
  • Conserver les produits thermosensibles en fonction de leur date de péremption (premier périmé, premier sorti).
  • Ne pas stocker de nourriture ou de boissons dans des réfrigérateurs et des congélateurs à usage médical.

Transport

  • Lors de la distribution, protéger les produits qui ne doivent pas être congelés, car le risque est particulièrement élevé à ce moment-là.
  • Développer les procédures de transport des produits thermosensibles et de préparation des glacières.
  • Placer du carton entre les produits et les accumulateurs de froid pour éviter tout contact direct.

Évaluation de la chaîne de froid existante

  • La qualité de la chaîne de froid est-elle satisfaisante ?
  • Les réfrigérateurs ont-ils été qualifiés et le rapport de qualification est-il disponible ?
  • Les procédures de gestion de la chambre froid ont-elles été définies et sont-elles disponibles ?
  • L’équipement est-il adapté à vos besoins en termes de volume et de performance ?
  • L’équipement est-il en bon état de marche ?
  • Quelle est la fiabilité de l’alimentation électrique ?
  • L'équipement est-il accessible en permanence ?
  • Les réfrigérateurs et congélateurs sont-ils situés dans des locaux frais et propres ?
  • La capacité est-elle suffisante pour stocker tous les produits thermosensibles et pour congeler les accumulateurs ?
  • Le matériel de surveillance est-il complet et fonctionnel dans chaque réfrigérateur / congélateur ?
  • Les procédures de contrôle des produits thermosensibles à l’arrivée et au départ sont-elles établies ?
  • Les fiches de température sont-elles correctement remplies deux fois par jour ?

Évaluation des besoins

  • Quelle est la nature de vos activités (vaccination de routine, campagne de vaccination, laboratoire…) ?
  • Quel est le volume de stockage dont vous avez besoin ?

Le volume des vaccins varie en fonction de la présentation et du fabricant.

Pour 1 dose en flacon de 10 doses de vaccins injectables, il faut prévoir 2 à 3 cm3.

Pour stocker 1.000 doses, il faut prévoir :

  • 2 litres si 2 cm3/ dose
  • 3 litres si 3 cm3/ dose
  • 2,5 litres si 2,5 cm3/ dose

Attention

Les vaccins nouvellement introduits dans les programmes (rotavirus, choléra...) sont souvent plus volumineux. Vérifier systématiquement au moment de passer la commande.

Pour connaître le volume des médicaments et des tests de diagnostic, contactez votre centrale d’achats.

  • De quelle capacité de congélation avez-vous besoin pour les accumulateurs ?
  • De combien de glacières, de porte-vaccins et d'accumulateurs avez-vous besoin ?
  • Quels sont les outils de surveillance à commander (thermomètres, indicateurs de congélation, ...) ?

RECOMMANDATIONS OMS SUR LES FLACONS DE VACCINS ENTAMÉS

Le terme « flacon entamé » désigne un flacon de vaccin dont une ou plusieurs doses ont été utilisées au cours d’une séance de vaccination.

WHO Policy statement: Multi-dose Vial Policy (MDVP). Revision 2014:
https://apps.who.int/iris/handle/10665/135972

Les recommandations de l'OMS s'appliquent uniquement aux vaccins qui répondent aux spécifications de l'OMS en matière d'efficacité et de thermostabilité et qui contiennent une quantité adéquate d'agent de conservation. Les vaccins fournis par MSF répondent à ces exigences.

  • L'emplacement de la PCV donne une première indication sur l'application de la politique des flacons multidoses :
    • Si la PCV se trouve sur l'étiquette du vaccin : le flacon de vaccin, une fois ouvert, peut être conservé pour les séances de vaccination ultérieures jusqu'à 28 jours, quelle que soit la formulation du produit (liquide ou lyophilisé)
    • Si la PCV est fixée à un endroit différent de celui de l'étiquette : le flacon de vaccin doit être jeté à la fin de la séance de vaccination ou dans les 6 heures suivant son ouverture, selon la première éventualité, quelle que soit la formulation du produit.
  • Vérifiez la notice du vaccin pour vous assurer que l'utilisation d'un produit spécifique est autorisée jusqu'à 28 jours après l'ouverture du flacon.
  • Afin d'appliquer la politique des flacons multidoses, les bonnes pratiques d'injection doivent être respectées à tout moment. Par exemple, une nouvelle seringue et une nouvelle aiguille stériles doivent être utilisées pour chaque injection, et l'aiguille ne doit jamais être laissée à l'intérieur du flacon. De plus, le septum ne doit pas être contaminé ni avoir été immergé dans l'eau, et le contenu du flacon ne doit présenter aucune trace visible de contamination. Tout flacon de vaccin sans étiquette ou avec une étiquette illisible ne doit jamais être utilisé.

Attention

Toujours vérifier le protocole national concernant l'utilisation des flacons entamés.

COMMANDES DE VACCINS

Les commandes se font toujours en nombre de doses et non en nombre de flacons !

Formule pour une première commande

Nombre de doses nécessaires = population cible x objectif de couverture x nombre de doses par personne (selon le calendrier vaccinal) x facteur de perte + stock de réserve (par exemple 25%)

Formule pour les commandes suivantes

Nombre de doses nécessaires – nombre de doses en stock

Facteur multiplicateur de perte

Le facteur multiplicateur de perte permet de calculer le nombre réel de doses à commander pour vacciner la population cible, en tenant compte des pertes estimées en fonction de la stratégie de vaccination (activités de vaccination de routine ou campagne de masse), du type de vaccin (lyophilisé ou liquide) et de sa présentation (multidose ou monodose).

  • Pour les activités de vaccination de routine :

=> BCG : x 2 (50 % de perte)

=> Autres vaccins : x 1,05 à 1,66 (5 à 40 % de perte) ou données spécifiques disponibles pour vos activités

  • Pour les campagnes de vaccination ou dans les pays (programme national) :

=> x 1,17 (15 % de perte)

Le facteur multiplicateur est un facteur standard basé sur l’expérience permettant de calculer la première commande. Pour un programme à long terme, il devra être adapté en fonction des pertes réelles ou des données spécifiques disponibles concernant le vaccin (en consultation avec le département médical).

Exemple :

  • Commande initiale de DTC-Hib-HepB pour la vaccination des enfants âgés de 0 à 11 mois :
    • Population totale = 50.000 habitants
    • Population cible (4%) = 2.000 personnes
    • Couverture à 100% (x 1) = 2.000 personnes
    • Nombre de doses (x 3) = 6.000 doses
    • Nombre de doses + perte (x 1,17) = 7.020 doses
    • Nombre de doses + perte (x 1,17) + réserve (x 1,25) = 8.775 d./an

=> Besoins pour trois mois => 2.194 doses

  • Commande pour les trois prochains mois :
    • Besoins estimés pour trois mois = 2.194 doses
    • Nombre de doses en stock = 220 doses

=> A commander : 2.194 - 220 = 1.974 doses

  • Calcul du volume de stockage :
    • par exemple : 1 dose = 3 cm3
    • 2.194 x 3 cm3 = 6.582 cm3
    • 6.582 cm3 / 1.000 = 6,6 litres (1 litre = 1.000 cm3)

DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE

  • Thermostabilité des vaccins (WHO/IVB/06.10)
  • Médicaments essentiels, MSF - L014DRUM01F-P
  • Guide clinique et thérapeutique, MSF - L002CLIM01F-P
  • Prise en charge d'une épidémie de rougeole, MSF - L003MEAM01F-P
  • Cold Chain Management guideline - 1st edition 2022 - L049COLM08E-P
  • Catalogue logistique (famille chaîne de froid), MSF - L045CATM07EFP

PRÉREQUIS

Avant de débuter un programme de radiographie, il faut:

  • Se renseigner sur les réglementations nationales en matière de radiations, car elles peuvent avoir un impact sur le choix de l'équipement, la conception de la salle de radiologie, les exigences en matière de radioprotection, les licences, les exigences en matière de personnel, etc.
  • Contacter le Diagnostic Imaging Working Group (diagnostic-network@msf.org) pour:
    • choisir du matériel de radiographie ou évaluer le fonctionnement de l’équipement existant
    • organiser l'installation, l'implémentation, la maintenance et le support technique
    • évaluer le local de radiographie et les besoins en équipement de protection général et individuel
    • organiser la visite d'un technicien radiologique expérimenté pour la formation
    • évaluer et/ou fournir une formation sur les indications cliniques appropriées (utilisation des rayons X) et l'interprétation des rayons X pour l'équipe médicale

MESURES GÉNÉRALES DE RADIOPROTECTION

Protection du personnel et des accompagnants

  • Le temps, la distance et la protection sont les principes fondamentaux des mesures de radioprotection.
  • Le temps
    • Le cas échéant, réduisez le temps passé à proximité de la source de rayons X. Limitez l'accès à la salle de radiologie aux seules personnes absolument nécessaires.
  • La distance
    • L'une des mesures les plus simples et les plus efficaces. Augmentez la distance qui vous sépare de l'appareil à rayons X et du patient lorsque vous effectuez des radiographies - en particulier lorsque vous utilisez un appareil à rayons X mobile afin de diminuer votre dose (loi du carré inverse).
  • Protection
    • Les salles de radiologie fixes sont conçues pour protéger les opérateurs en fournissant une barrière de protection (p.ex. des murs doublés de plomb et des fenêtres en verre au plomb).
    • Les opérateurs utilisant une radiographie mobile portent des vêtements de radioprotection (tablier en plomb ou en matériau équivalent au plomb et protection de la thyroïde).
  • Extra
    • ​Toute personne restant à côté du patient lors la prise de clichés doit:
      • se placer le plus loin possible du faisceau RX
      • porter une tenue de radioprotection individuelle complète (tablier et protection thyroïde en plomb ou en materiau équivalent en plomb)

Protection des patients

  • Justification: prendre des clichés radiographiques uniquement s'il y a une indication clinique. Voir les indications radiologiques de MSF.
  • Optimisation - ALARA, utiliser des doses RX aussi réduites que possible pour le patient/examen spécifique qui produit une image de qualité. Voir le tableau d'exposition aux rayons X de MSF (nécessite des radiographes formés).
  • S'assurer que la technique radiographique appropriée est utilisée pour chaque examen, y compris la restriction du faisceau de rayons X à la zone d'intérêt (collimation), l'utilisation correcte de l'équipement radiographique, la communication avec le patient et la mise à disposition de supports de positionnement.
  • S'assurer qu'une politique appropriée est en place pour le dépistage des patientes potentiellement enceintes avant d'effectuer des examens radiographiques.

MESURE DES DOSES RADIOACTIVES

Avant de débuter un programme de radiographie, il faut:

  • S’informer sur les normes nationales de radioprotection
  • Vérifier s’il existe un organisme national chargé du contrôle des doses radioactives par dosimétrie et essayer d’installer un système de contrôle comparable

Pour plus d'information, contacter le "Diagnostic Imaging Working Group" (diagnostic-network@msf.org).

CHOIX D’UN APPAREIL DE RADIOGRAPHIE

L'équipement radiologique le plus approprié dépendra des exigences spécifiques du projet. L'appareil à rayons X WHIS-RAD ou MULTI-RAD est généralement préféré comme option principale pour les projets MSF basés dans les hôpitaux, mais il peut ne pas convenir dans tous les scénarios. Avant de commander du matériel de radiographie, il est indispensable de contacter le "Diagnostic Imaging Working Group" (diagnostic-network@msf.org) pour un avis sur les besoins de sécurité radiologique, les besoins en ressources humaines, le soutien technique et l' équipement complémentaire nécessaire.

Définition

La famille EEMD (Dispositifs médicaux électro-mécaniques) inclue l'équipement médical avec leurs accessoires, consommables et pièces détachées qui fonctionnent à l’aide d’énergie électrique et/ou à travers des mécanismes physiques intégrés.

Guide MSF

Voir le guide MSF que chaque mission devrait avoir et lire!

  • Guideline pour la gestion des Équipements Médicaux, MSF, 2021

Codification MSF

Chaque équipement est identifié avec une racine spécifique de 3 lettres, avec une lettre additionnelle définissant la catégorie de l'article

  • + E pour l’équipement = Dispositifs médicaux nécessitant un étalonnage, une maintenance, une réparation, une formation des utilisateurs et une mise hors service (la machine, l’appareil, le dispositif parent)
  • +P pour l'équipement incluant le paquet minimal d'accessoires, consommables et pièces détachées pour que la machine soit opérationnelle
  • + A pour les accessoires = Pièces ou dispositifs supplémentaires réutilisables, utilisés en combinaison avec un article d'équipement médical, pour fournir une fonctionnalité spécifique ou supplémentaire (p.ex. sonde échographie, lecteur de codes barres, sac de transport, gaine chauffante).
  • + C pour les consommables = Articles nécessitant un remplacement périodique. Le remplacement peut être nécessaire pour réduire les risques d'infection croisée (p.ex. canule, masque, filtre anti-bactérien, seringue, tubulure, etc.) ou pour assurer la continuité des performances de l'appareil (p.ex. filtres à air (à poussière), joints d'étanchéité, etc.).
  • + S pour les pièces détachées = Composants intégraux qui sont remplacés afin de rétablir le fonctionnement, la sécurité ou l'intégrité physique de l'équipement. Les pièces de rechange peuvent être achetées neuves ou, lorsqu'elles sont conformes aux exigences du fabricant et selon législation locale, être retirées et conservées pour une utilisation ultérieure lors de la mise hors service de l'équipement.

Autres spécifications pour le code : qualificatif par marque selon une numérotation séquentielle.

La personne qui définit les besoins en accessoires, consommables et pièces de rechange est

  • pour les accessoires => personnel médical
  • pour les consommables => personnel logistique ou médical, selon le type de consommable : pour l'utilisation (médical) ou pour la maintenance technique (logistique)
  • pour les pièces de rechange => personnel logistique

Articles MSF

Les différentes racines pour l’équipement standard sont

Racine

BFW+

Réchauffeur de sang/liquide

CPA+

CPAP Ventilation en pression positive continue

CON+

Concentrateur d'oxygène

OCFEStation de remplissage de cylindres à oxygène

DEF+

Défibrillateur

DER+

Dermatome électrique

DRI+

Perceuse chirurgicale

ECG+

E.C.G. Electrocardiographe

EDC+

Compteur de gouttes électronique

ENP+

Pompe nutrition entérale

ESU+

Bistouri électrique

FHD+

Doppler cardiaque foetal

FLW+

Réchauffeur de liquide

HEP+

Matelas chauffant électrique

HEL+Lampe frontale

INP+

Pompe à perfusion d'usage général

LEX+

Lampe d'éclairage examen

LOP+

Lampe de salle d’opération

MAF+

Système de pression alternée pour matelas

MON+

Système de surveillance physiologique d’un patient

NEC+

Nébulisateur + compresseur

PHO+

Unité de photothérapie pour nouveau-né

POX+

Oxymètre de pouls

FPX+Oxymètre miniature

PUM+

Pompe de dégagement des voies respiratoires

SAW+

Scie oscillante

SHC+

Tondeuse chirurgicale

SPH+Sphygmomanometer

SYP+

Pousse-seringue

TAO+

Table d'opération

VAC+

Système d’aspiration chirurgicale

VIC+

Ventilateur soins intesifs

WAI+

Réchauffeur néonatal

WAU+

Système de couverture chauffante par air

D'autres familles comportent également des dispositifs médicaux électro-mécaniques: EANE, EDIM, ELAE, ESTE

Composants de l'équipement

Lors de la commande de matériel médical EEMD *** E, certains accessoires et consommables sont livrés avec l’équipement. Ils sont répertoriés dans la fiche technique, aux rubriques «composants» et/ou « livré(s) avec l’article ». Ces articles sont fournis par le fabricant et / ou compilés par les centres d'approvisionnement MSF (ESC's) pour accompagner l'équipement. Cela garantit que l'équipement peut être utilisé correctement à l'arrivée dans le projet MSF.

Normes

Norme générale

IEC = Commission Internationale Électrotechnique

IEC 60601-1 Edition 3.1 (or IEC 60601-1:2005+AMD1:2012 +AMD2:2020) Appareils électromédicaux - première partie : règles générales de sécurité

  • La CEI 60601 est une série de normes techniques pour la sécurité et les performances essentielles des appareils électro-médicaux, publiées par la Commission électrotechnique internationale
  • Elle concerne tout type d'appareil électromédical sans distinction
  • Elle est présentée en dix sections :
    • Généralités : Domaine d'application et objet de la norme. Terminologie et définitions, caractéristiques générales des appareils.
    • Condition environnement
    • Protection contre les chocs électriques
    • Protection contre les chocs mécaniques
    • Protection contre les risques dus aux rayonnements non désirés ou excessifs
    • Protection contre les risques d'ignition de mélanges anesthésiques inflammables
    • Protection contre les températures excessives et autres risques.
    • Précision des caractéristiques de fonctionnement et protection contre les caractéristiques de sortie présentant des risques.
    • Fonctionnement anormal et conditions de défaut, essais d'environnement.
    • Règles de construction

La version européenne EN de la norme est identique à la norme CEI.

L'équipement et tous les accessoires sélectionnés par MSF sont testés conformément à la norme principale régissant la conception des dispositifs médicaux.

Normes collatérales

Les normes collatérales (numérotées 60601-1-X) définissent les exigences relatives à certains aspects de la sécurité et des performances, ou de la protection lors de l’utilisation diagnostique des rayons X.

  • IEC 60601-1-2: Perturbations électromagnétiques - Exigences et essais
  • IEC 60601-1-3: Radioprotection dans les appareils à rayonnement X de diagnostic
  • IEC 60601-1-6: Aptitude à l'utilisation
  • IEC 60601-1-8: Exigences générales, essais et guide pour les systèmes d'alarme des appareils et des systèmes électromédicaux
  • IEC 60601-1-9: Exigences pour une conception éco-responsable
  • IEC 60601-1-10: Exigences pour le développement des régulateurs physiologiques en boucle fermée
  • IEC 60601-1-12: Exigences pour les appareils électromédicaux et les systèmes électromédicaux destinés à être utilisés dans l'environnement des services médicaux d'urgence

Normes particulières

Des normes particulières pour les appareils électromédicaux, numérotées 60601-2-X / 80601-2-X, définissent les exigences pour des produits spécifiques ou des mesures spécifiques intégrées aux produits. Ces normes de qualité sont répertoriées dans les fiches techniques par équipement sous «normes».

  • EN 60601-2-2 : Règles particulières de sécurité pour appareils d'électrochirurgie à courant haute fréquence
  • EN 60601-2-3: Exigences particulières de sécurité pour appareils de thérapie à ondes courtes
  • EN 60601-2-4: Exigences particulières pour la sécurité de base et les performances essentielles des défibrillateurs cardiaques
  • EN 60601-2-10: Exigences particulières pour la sécurité de base et les performances essentielles des stimulateurs de nerfs et de muscles
  • EN 80601-2-12: Exigences particulières de sécurité pour ventilateurs pulmonaires - Ventilateurs pour utilisation en soins intensifs
  • EN 80601-2-13: Exigences particulières de sécurité de base et de performances essentielles pour les postes de travail d'anesthésie
  • EN 60601-2-21 : Exigences particulières de sécurité des incubateurs radiants pour nouveau-né
  • EN 60601-2-24: Exigences particulières pour la sécurité de base et les performances essentielles des pompes et régulateurs de perfusion
  • EN 60601-2-25 : Exigences particulières pour la sécurité de base et les performances essentielles des électrocardiographes
  • EN 60601-2-27: Exigences particulières de sécurité des appareils de surveillance d'électrocardiograhie
  • EN 60601-2-28: Règles particulières de sécurité pour les ensembles radiogènes à rayonnement X et les gaines équipées pour diagnostic médical
  • EN 80601-2-30 : Exigences particulières pour la sécurité de base et les performances essentielles de sphygmomanomètres non invasifs automatiques
  • EN 60601-2-31: Exigences particulières de sécurité des stimulateurs cardiaques externes à source d'énergie interne
  • EN 80601-2-35: Exigences particulières pour la sécurité de base et les performances essentielles des dispositifs de réchauffage utilisant des couvertures, des coussins ou des matelas chauffants et destinés au réchauffage des patients en usage médical
  • EN 60601-2-37: Exigences particulières pour la sécurité de base et les performances essentielles des appareils de diagnostic et de surveillance médicaux à ultrasons
  • EN 60601-2-41: Exigences particulières pour la sécurité de base et les performances essentielles des éclairages chirurgicaux et des éclairages de diagnostic
  • EN 60601-2-43 : Exigences particulières pour la sécurité de base et les performances essentielles des appareils à rayonnement X lors d'interventions
  • EN 60601-2-46 : Exigences particulières pour la sécurité de base et les performances essentielles des tables d'opération
  • EN 80601-2-49: Exigences particulières pour la sécurité de base et les performances essentielles des moniteurs multifonctions des patients
  • EN 60601-2-50: Exigences particulières pour la sécurité de base et les performances essentielles des appareils de photothérapie pour nouveau-nés
  • EN 60601-2-52: Exigences particulières pour la sécurité de base et les performances essentielles des lits médicaux
  • EN 60601-2-54: Exigences particulières pour la sécurité de base et les performances essentielles des appareils à rayonnement X utilisés pour la radiographie et la radioscopie
  • EN 80601-2-55 : Exigences particulières relatives à la sécurité de base et aux performances essentielles des moniteurs de gaz respiratoires
  • EN 80601-2-56 : Exigences particulières relatives à la sécurité fondamentale et aux performances essentielles des thermomètres médicaux pour mesurer la température de corps
  • EN 60601-2-57 : Exigences particulières pour la sécurité de base et les performances essentielles des appareils à source de lumière non-laser prévus pour des utilisateurs thérapeutiques, de diagnostic, de surveillance et de cosmétique/esthétique
  • EN 80601-2-61 : Exigences particulières pour la sécurité de base et les performances essentielles pour les oxymètres de pouls
  • EN 80601-2-67 : Exigences particulières pour la sécurité de base et les performances essentielles des économiseurs d'oxygène
  • EN 80601-2-69 : Exigences particulières pour la sécurité de base et les performances essentielles des dispositifs concentrateurs d'oxygène
  • EN 80601-2-74 : Exigences particulières pour la sécurité de base et les performances essentielles des équipements d'humidification respiratoire
  • EN 80601-2-79 : Exigences particulières pour la sécurité de base et les performances essentielles des équipements d'assistance ventilatoire en cas de trouble ventilatoire
  • EN 80601-2-80 : Exigences particulières pour la sécurité de base et les performances essentielles des équipements d'assistance ventilatoire en cas d'insuffisance ventilatoire
  • EN 80601-2-84: Appareils électromédicaux — Partie 2-84: Exigences particulières relatives à la sécurité de base et aux performances essentielles des ventilateurs utilisés dans l'environnement des services médicaux d'urgence

Protection contre les chocs électriques

La norme CEI 60601-1 a un impact significatif sur le processus de développement du produit, allant au-delà du test et de la vérification des performances. Ceci est dû au fait que la complexité du produit donne généralement lieu à d'innombrables cas de tests potentiels, permutations et combinaisons dans les modes de fonctionnement normaux et anormaux, et ceux-ci ne peuvent pas être évalués dans la seule conception finale.

Bien que les alimentations électriques ne soient pas en soi des dispositifs médicaux et ne soient donc pas directement couvertes par la norme CEI 60606-1, elles font néanmoins partie intégrante de la conception et du fonctionnement des équipements médicaux.

Méthode de protection

Tous les équipements électriques sont classés en classes selon la méthode de protection contre les chocs électriques utilisée.Elle décrit la manière dont l'équipement électrique est protégé contre les chocs électriques : en étant relié à la terre, par une double enveloppe .....

Pour les équipements électriques alimentés par le secteur, deux niveaux de protection, appelés "protection de base" et "complémentaire", sont généralement utilisés. La protection supplémentaire est destinée à jouer en cas de défaillance de la protection de base.

  • Équipement Classe I : isolation entre les parties sous tension et les parties conductrices exposées, avec protection supplémentaire: 3ième conducteur de terre. Symboles vus sur un équipement mis à la terre
  • Équipement Classe II : Isolation renforcée ou double isolement
  • Équipement Classe III : Alimentation interne ou en TBTS, Très Basse Tension de Sécurité
    • Max 25 V en alternatif
    • Max 60 V en continu

Image

Degré de protection

Le degré de protection des appareils électro-médicaux est défini par la désignation du type. La raison de l'existence de la désignation de type est que différents équipements électriques médicaux ont différents domaines d'application et, par conséquent, différentes exigences en matière de sécurité électrique.

B, BF et CF est une classification pour les pièces apposées = parties du dispositif médical qui sont en contact physique direct avec le patient.

Les types sont attribués selon le niveau de protection aux fuites de courant

  • Type B
    • B = "Body"
    • l'équipement fonctionne dans un rayon de 2 mètres du patient, mais sans contact avec le patient
    • dispositif médical à entrées non-flottantes
    • niveau moyen de protection électrique du patient
  • Type BF
    • BF = "Body Floating"
    • l'équipement entre en contact physique avec le patient
    • dispositif médical à entrées flottantes
    • niveau moyen de protection électrique du patient
  • Type CF
    • CF = "Cardiac Floating"
    • établit un contact physique avec le cœur
    • dispositif médical à entrées flottantes
    • niveau élevé de protection électrique du patient

Image

​Degrés de protection procurés par les enveloppes (Code IP)

CEI 60529:1989+AMD1:1999+AMD2:2013

Le différents degrés de protection décrits dans la norme sont

  • la protection des personnes contre l'accès aux parties dangereuses à l'intérieur de l'enveloppe
  • la protection des matériels à l'intérieur de l'enveloppe contre la pénétration de corps solides étrangers
  • la protection des matériels à l'intérieur de l'enveloppe contre les effets nuisibles dus à la pénétration de l'eau.

L'indice de protection (IP) indique le degré de protection d'un matériau aux intrusions de corps solides et liquides.

Le format de l'indice, donné par la norme CEI 60529, est IPyy où les caractères y sont deux chiffres et/ou une lettre. Les chiffres indiquent la conformité avec les conditions résumées dans les tableaux ci-dessous. Lorsque aucun critère n'est rencontré, le chiffre peut être remplacé par la lettre X.

Protection contre les intrusions de corps solides étrangers

NiveauProtection contre les intrusions de corps solides étrangers
XPas de données disponibles
0Aucune protection
1Protection contre les corps étrangers > 50mm
2Protection contre les corps étrangers > 12.5mm
3Protection contre les corps étrangers > 2.5mm
4Protection contre les corps étrangers > 1.0mm
5Protection contre la poussière
6Étanche à la poussière

Protection contre les intrusions de liquides

NiveauProtection contre les intrusions de liquides
xPas de données disponibles
0Aucune protection
1Protection contre les gouttes verticales
2Protection contre les gouttes obliques, inclinaison maximale 15°
3Protection contre la pluie, inclinaison maximale de 60°
4Protection contre les éclaboussements de toutes les directions
5Protection contre une eau projetée par une lance de 6,3mm à 0,3 bar
6Protection contre une eau projetée par une lance de 12.5mm à 1 bar
7Protection contre une immersion totale à 1 mètre
8Matériel submersible dans les conditions spécifiées par le fabricant
9Protection contre les jets d'eau sous haute pression et température

Protection contre l'accès aux parties dangereuses

Additional letterProtection contre l'accès aux parties dangereuses
AProtégé contre l'accès aux parties dangereuses avec le dos de la main
BProtégé contre l'accès aux parties dangereuses avec un doigt
CProtégé contre l'accès aux parties dangereuses avec un outil
DProtégé contre l'accès aux parties dangereuses avec un fil

Déchets d'équipements électriques et électroniques (DEEE)

Les DEEE sont un mélange complexe de matériaux et de composants qui, en raison de leur contenu dangereux, et s'ils ne sont pas gérés correctement, peuvent causer des problèmes environnementaux et sanitaires majeurs. De plus, la fabrication de produits électroniques modernes nécessite l’utilisation de ressources rares et coûteuses. Pour améliorer la gestion environnementale des DEEE et contribuer à une économie circulaire et à une utilisation plus efficace des ressources, il est essentiel d’améliorer la collecte, le traitement et le recyclage des produits électroniques en fin de vie.

Pour remédier à ces problèmes, des éléments de la législation européenne ont été mis en place:

  • La directive relative aux déchets d'équipements électriques et électroniques (Directive 2012/19/EU = directive DEEE), qui fixe des objectifs de collecte, de recyclage et de valorisation des DEEE.
  • La directive 2011/65/EU sur la limitation de l'utilisation de certaines substances dangereuses dans les équipements électriques et électroniques (directive RoHS), qui spécifie les niveaux maximaux pour 10 substances (métaux lourds et phtalates).

Substances soumises à limitations visées à l’article 4, paragraphe 1, et valeurs de concentration maximales tolérées en poids dans les matériaux homogènes

  • Plomb (0,1 %)
  • Mercure (0,1 %)
  • Cadmium (0,01 %)
  • Chrome hexavalent (0,1 %)
  • Polybromobiphényles (PBB) (0,1 %)
  • Polybromodiphényléthers (PBDE) (0,1 %)

En ce qui concerne la mise au rebut de l'équipement / la machine: elle doit être complètement démontée et les différentes pièces doivent être séparées selon leurs matériaux: plastique, métallique (fer, aluminium, ...), électronique.

  • ATTENTION: toutes les pièces électroniques sont des déchets de la classe WEEE, sous-catégorie de déchets dangereux
  • La plupart des consommables peuvent être brûlés dans un incinérateur classique.

Contacter vos référents techniques WatSan et Biomédical pour savoir la procédure détaillée sur le traitement de chacune des pièces.

Normes de qualité concernant les piles

  • IEC 62133, 2017: Accumulateurs alcalins et autres accumulateurs à électrolyte non acide - Exigences de sécurité pour les accumulateurs portables étanches, et pour les batteries qui en sont constituées, destinés à l'utilisation dans des applications portables - Partie 1: Systèmes au nickel, Partie2: Systèmes au lithium (AMD1:2021)

L'usage des batteries dans l'équipement médical

Types de batteries

N° ONU

Proper Shipping Name and Description

Désignation exacte d’expédition et Description

Hazard Class

Classe

UN2794

Batteries, Wet, Filled with Acid

Accumulateurs électrique remplis d’électrolyte, liquide acide

8

UN2795

Batteries, Wet, Filled with Alkali

Accumulateurs électrique remplis d’électrolyte, liquide alcalin

8

UN2800

Batteries, Wet, Non-spillable

Accumulateurs électrique inversables remplis d’électrolyte liquide

8

UN3028

Batteries, Dry, Containing Potassium Hydroxide Solid

Accumulateurrs électriques, secs, contenant de l'hydroxyde de potassium solide

8

UN3090

Lithium Metal Batteries

Piles au lithium métal

9

UN3091

Lithium Metal Batteries Contained in Equipment or Lithium Metal Batteries Packed with Equipment

Piles au lithium metal contenues dans ou emballées avec un équipement

9

UN3292

Batteries, Containing Sodium

Eléments d’accumulateurs au Sodium

4.3

UN3480

Lithium Ion Batteries

Piles au lithium ionique

9

UN3481

Lithium Ion Batteries Contained in Equipment or Lithium Ion Batteries Packed with Equipment

Piles au lithium ionique contenues dans ou emballées avec un équipement

9

Transport de piles

Réglementation américaine relative aux piles: toutes les piles, quelle que soit leur composition chimique (alcalines, lithium, plomb, hydrure de nickel métal, carbone-zinc, etc.) sont soumises à 49 CFR 173.21 (c) du règlement américain sur les matières dangereuses.

Les piles au lithium ion et au lithium métal

Les piles au lithium ion et au lithium métal sont soumises à des exigences spécifiques en matière d’emballage, de marquage, d’étiquetage et d’expédition.

La réglementation régissant le transport des piles et des batteries au lithium ion et au lithium métal est très complexe.

Classification (DGR 3.9.2.6) : les piles au lithium sont classées dans la classe 9 - Marchandises dangereuses diverses comme:

  • UN 3090, Piles au lithium métal; et
  • UN 3480, Piles au lithium ionique

ou, si elle se trouve à l'intérieur d'un équipement ou si elle est emballée séparément avec un équipement permettant d'alimenter cet équipement en tant que:

  • UN 3091, Piles au lithium métal contenues dans ou emballé avec du matériel; et
  • UN 3481, Piles au lithium ionique contenues ou emballées avec du matériel.

Depuis 2016, toutes les piles au lithium ionique (UN 3480) ainsi que les piles au lithium métal (UN 3090) expédiées par leurs propres moyens sont interdites pour le transport en tant que fret à bord d'avions passagers. Le transport des piles est organisé par numéro d’instruction d’emballage (PI). Tous les colis doivent porter une étiquette «avion cargo seulement», en plus des marques et / ou étiquettes existantes.

Les batteries au plomb-acide

Les batteries au plomb-acide sont répertoriées dans la réglementation américaine et internationale sur les matières dangereuses corrosives de classe 8, et sont également soumises à des exigences spécifiques en matière d’emballage, de marquage, d’étiquetage et d’expédition. Les batteries d'accumulateurs au plomb «non épuisables» constituent une «exception» à la réglementation si certaines exigences en matière de test et de marquage sont respectées.

Les piles «à cellules sèches»

Les piles «à cellules sèches», telles que les piles alcalines, nickel-cadmium et carbone-zinc ne sont pas répertoriées comme matières ou marchandises dangereuses par les réglementations américaines et internationales. Cependant, les batteries doivent être emballées de manière à éviter la génération d’une quantité dangereuse de chaleur et de courts-circuits et être emballées dans un emballage extérieur solide.

Les piles au nickel-métal-hydrure

Les piles au nickel-métal-hydrure sont répertoriées dans la catégorie 9 matières / marchandises dangereuses (UN3496). Lorsqu'ils sont expédiés par navire en quantités supérieures à 100 kg, ils doivent être expédiés en tant que matières ou marchandises dangereuses de classe 9 entièrement réglementées. Dans tous les autres cas (par route, rail et air), elles peuvent être proposées sous forme de piles sèches conformément aux dispositions particulières applicables.

Élimination des piles usagées

La directive 2006/66/CE sur les piles (version consolidée en 2018): elle vise à contribuer à la protection, à la préservation et à l'amélioration de la qualité de l'environnement en minimisant l'impact négatif des piles et des déchets de piles et d'accumulateurs.

Utilisez et éliminez les piles de manière appropriée, sinon elles peuvent fuir ou exploser.

Les piles au lithium peuvent présenter un risque d'incendie ou de brûlure chimique si elles sont mal utilisées. Ne pas les démonter, ne les chauffez pas à plus de 100°C (212°F) et ne les incinérez pas. Mettez rapidement au rebut les piles usagées.

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Tables supplémentaires

Surgical mask

ELINMAS+++

Surgical respirator

ELINMASP++

Intended use

A surgical mask is a medical device covering the mouth and nose providing a barrier to minimize the direct transmission of infective agents between staff and patient. The medical face mask must fulfil the definition as a medical device and therefore have a medical purpose as intended by the manufacturer. This intended purpose is normally to limit the transmission of infective agents from staff to patients during surgical procedures and other medical settings with similar requirements.

It protects also the wearer against large droplets, splashes, or sprays of bodily or other hazardous fluids.

Respirators, known as filtering facepiece respirators (FFRs) or particle filtering half masks, filter at least 95 percent of airborne particles. They are PPE that tightly fit the face and provide certain filtration efficiency levels to help reduce wearer exposure to pathogenic airborne particles in a health care setting.

The surgical respirator is also fluid resistant and protects against splashes, or sprays of bodily or other hazardous fluids. (the PSAFMASK+++ respirators are not tested for fluid resistance)

Face seal fit

Not designed to fit tight to face.

Fits loosely over the face and does not typically include a filter.

Fits tightly to the face and creates a seal between the face and respirator to help ensure all air is drawn through the filter.

(Fit testing required)

User seal check is needed each time the respirator is donned (put on)

Size

Generally, only one size.

Available in multiple size configurations. However, sizing is not standardized among models.

Filtration

Does NOT provide the wearer with a reliable level of protection from inhaling smaller airborne particles and is not considered respiratory protection

Effectively filters large and small particles from air.

Leakage

Leakage occurs around the edge of the mask when the user inhales.

When properly fitted and donned, minimal leakage around edges of the respirator when the user inhales.

Quality standards

Their performance characteristics are tested according to a set of standardized test methods (ASTM F2100, EN 14683, or equivalent) that aim to balance high filtration, adequate breathability and optionally, fluid penetration resistance

medical masks filter 3 micrometre droplets,

medical mask filtration tests are performed on a cross-section of the masks

Filtering facepiece respirators (FFR), or respirators, similarly offer a balance of filtration and breathability

European FFRs, according to standard EN 149, US FFRs, according to NIOSH 42 CFR Part 84

respirators must filter more challenging 0.075 micrometre solid particles.

FFRs are tested for filtration across the entire surface: the layers of the filtration material and the FFR shape are considered

Classification

EU: MD Class I, 2 types according the bacterial filtration efficiency (BFE): Type I and Type II.

If Type II mask is splash resistant: Type IIR

US: MD Class 2 (FDA), similar testing, 3 levels (1,2 & 3)

Air-purifying respirator, classification according to minimum filter efficiency

EU: FFP1, FFP2, FFP3 (R if reusable, NR is not reusable)

NIOSH: N series (not resistant to oil): N95, N99, N100

Fluid / Splash resistance

EU: pass or fail (tested at 120 mm Hg), only for type II

US: all are tested: at 80 mm Hg (level1) or 120 mm Hg (level 2) or 160 mm Hg (level 3)

EU: pass or fail

US: FDA approval

Masque chirurgical

ELINMAS+++

Appareil de protection respiratoire chirurgical

ELINMASP++

Utilisation finale

Un masque chirurgical est un dispositif médical couvrant la bouche et le nez et constituant une barrière pour minimiser la transmission directe d'agents infectieux entre le personnel et le patient. Le masque chirurgical doit répondre à la définition d'un dispositif médical et donc avoir un but médical tel que prévu par le fabricant. Cet objectif est normalement de limiter la transmission d'agents infectieux entre le personnel et les patients lors d'interventions chirurgicales et dans d'autres contextes médicaux présentant des exigences similaires.

Il protège également l'utilisateur contre les grosses gouttelettes, les éclaboussures ou les pulvérisations de fluides corporels ou autres fluides dangereux.

Les masques de protection respiratoire, appelés masques faciaux filtrants (FFR) ou demi-masques filtrant les particules, filtrent au moins 95 % des particules en suspension dans l'air. Ce sont des EPI qui s'adaptent étroitement au visage et offrent certains niveaux d'efficacité de filtration pour aider à réduire l'exposition du porteur aux particules pathogènes en suspension dans l'air dans un établissement de soins de santé.

Le respirateur chirurgical est également résistant aux fluides et protège contre les éclaboussures ou les pulvérisations de fluides corporels ou autres fluides dangereux. (Les respirateurs PSAFMASK+++ ne sont pas testés pour leur résistance aux fluides).

Ajustement du joint facial

Non conçu pour être ajusté au visage.

S'adapte librement sur le visage et ne comporte généralement pas de filtre.

S'adapte parfaitement au visage et crée un joint entre le visage et le respirateur pour garantir que tout l'air est aspiré à travers le filtre.

(Test d'ajustement requis)

Vérification du joint facial nécessaire à chaque fois que le respirateur est mis en place

Taille

Généralement, une seule taille.

Disponible dans des configurations et tailles multiples. Toutefois, la taille n'est pas normalisée parmi les modèles approuvés.

Filtration

N'offre PAS au porteur un niveau de protection fiable contre l'inhalation de petites particules en suspension dans l'air et n'est pas considéré comme une protection respiratoire

Filtre efficacement les grandes et petites particules de l'air.

Fuites

Des fuites se produisent sur le pourtour du masque lorsque l'utilisateur inhale.

Lorsqu'il est correctement ajusté et mis en place, les fuites autour des bords du respirateur sont minimales lorsque l'utilisateur inhale.

Standard de qualitéLeurs performances sont testées selon un ensemble de méthodes de test standardisées (ASTM F2100, EN 14683, ou équivalent) qui visent à équilibrer une filtration élevée, une respirabilité adéquate et éventuellement une résistance à la pénétration des fluides
les masques médicaux filtrent les gouttelettes de 3 micromètres,
des tests de filtration des masques médicaux sont effectués sur une coupe transversale des masques
Les respirateurs à masque filtrant (FFR), ou respirateurs, offrent également un équilibre entre filtration et respirabilité
FFR européens, selon la norme EN 149, FFR américains, selon NIOSH 42 CFR Part 84
les respirateurs doivent filtrer les particules solides de 0,075 micromètre plus difficiles.
Les FFR sont testés pour la filtration sur toute la surface: les couches du matériau de filtration et la forme FFR sont considérées

Classification

UE : DM  Classe I, 2 types selon l'efficacité de la filtration bactérienne (BFE) : Type I et Type II.

Si le masque de Type II est résistant aux éclaboussures : Type IIR

ÉTATS-UNIS : DM Classe 2 (FDA), tests similaires, 3 niveaux (1,2 & 3)

Respirateur à épuration d'air

Classification en fonction de l'efficacité minimale du filtre

UE : FFP1, FFP2, FFP3 (R si réutilisable, NR n'est pas réutilisable)

NIOSH : série N (non résistant à l'huile) : N95, N99, N100

Résistance aux fluides (ou aux éclaboussures)

EU: réussite ou échec (testé à 120 mm Hg), uniquement pour le type II

États-Unis: tous sont testés: à 80 mm Hg (niveau 1) ou 120 mm Hg (niveau 2) ou 160 mm Hg (niveau 3)

EU: réussite ou échec

US: approuvé par FDA

Les produits alimentaires dans ce chapitre du catalogue peuvent d'habitude être achetés localement. Les marques et l'emballage pourraient varier, ainsi que le (net) volume exact.

Dans le cas où la commande d’un article est à justifier, un ou plusieurs codes de justification (P, M, E, F, A, S) apparaissent en haut de la fiche technique dans le catalogue, et dans une colonne séparée sur la feuille de commande. Ces codes donnent les raisons pour lesquelles la commande de cet article est à justifier. Une explication plus détaillée se trouve dans le catalogue, sous la rubrique «Article à justifier».

La demande de justification vise à garantir la qualité des programmes, à prévenir les risques médicaux, et à mettre en évidence l’existence de programmes dont le département médical ou logistique doit avoir connaissance.

P PROGRAMME

Article réservé à un programme spécifique (ex: médicaments utilisés dans les programmes TB) ou à des applications spécifiques (ex: matériel de test HIV utilisé pour le dépistage pré-transfusionnel dans les programmes chirurgicaux).

M MEDICAL RISK

Article qui comporte un risque médical potentiel s’il est mal utilisé. Son utilisation est réservée au personnel dûment formé et ayant une connaissance suffisante du contexte médical qui est concerné (ex: médicaments utilisés dans le traitement de l’angine de poitrine).

■ Cas particulier:

Médicament qui comporte un risque potentiel d’abus et qui doit être utilisé et/ou prescrit par du personnel dûment formé, et géré de manière sûre. Il peut être soumis à des contrôles nationaux ou internationaux particuliers (ex: narcotiques et psychotropes).

E EXPENSIVE

Article coûteux dont le choix doit être justifié par rapport aux alternatives moins chères, compte-tenu du rapport coût-efficacité, de la viabilité du programme et de la gravité de la situation (ex: boîtes chirurgicales pour fixateur externe).

F FOLLOW-UP OU MONITOR

Article nouvellement introduit en liste MSF, pour lequel des informations complémentaires sont nécessaires en termes de critères d’utilisation, d’évaluation, de consommation, de facilité d’utilisation, de suivi d’effets secondaires, etc.

A ACKNOWLEDGE

Article qui doit être adapté à chaque situation après une évaluation technique (ex: conteneurs bungalow dont la configuration est spécifique à chaque installation).

S DEUXIÈME CHOIX

L’article doit uniquement être utilisé si le premier choix n’est pas disponible ou si celui-ci ne peut être utilisé dans un contexte spécifique

Une fois que la commande d’un article a été justifiée et acceptée par le département médical ou logistique pour un projet, il n’est plus nécessaire de justifier les commandes suivantes du même article pour le même projet.

ATTENTION: Toutes les commandes d’articles médicaux non-standard doivent être justifiées.

1. VISION

SPINCO est le moteur d’une collaboration efficace à travers le mouvement pour fournir une source centrale d’information fiable sur les produits qui permet d'améliorer continuellement les processus.

SPINCO est l’unité de MSF qui a été proposée et développée par les départements logistiques et médicaux sous le nom d’ITC. La Coordination technique internationale a été officiellement reconnue au niveau international en 1994 pour maintenir la cohérence dans le choix des articles médicaux et non médicaux entre les sections MSF afin d’améliorer les interventions MSF, tout en tenant compte des réalités du terrain. En 2006, l’ITC a été intégrée à MSF International.

Le rôle central de l’ITC est de coordonner l’expression de la demande d’articles (médicaux et non médicaux) et de s’assurer qu’elle soit correctement traduite pour l’approvisionnement dont le rôle est de répondre à cette demande. Au cours des 25 dernières années, SPINCO (précédemment ITC) a coordonné, produit et distribué les catalogues MSF au sein du mouvement. Ceux-ci ont évolués au cours des années pour s’aligner au mieux aux besoins opérationnels sur le terrain.

En 2016, la plateforme UniData a été lancée. C’est l’unique base de données d’articles de MSF qui contient tous les produits créés dans le mouvement MSF, évitant les doublons et améliorant la description des articles. Par conséquent, elle offre une visibilité sur l’expression de la demande et contribue à rationaliser les processus de la chaîne d’approvisionnement. UniData détaille les produits standard, non standard et non standard locaux, avec leurs descriptions, disponibles pour le terrain et partage les modifications des articles avec le mouvement MSF.

SPINCO met continuellement de nouveaux outils et projets en oeuvre en fonction des priorités opérationnelles sur le terrain. Même si la priorité reste la mise à disposition des informations sur les produits, en intégrant UniData aux systèmes et outils de MSF, UniData nous met au goût du jour avec la façon de travailler d’aujourd’hui.

2. MISSION

La mission de SPINCO est quadruple:

La mission sociale

Contribuer à la mission sociale de MSF en permettant d’améliorer les opérations sur le terrain en fournissant des informations sur les produits à tous les niveaux de l’organisation. Cela permet une qualité et une visibilité des produits pour une meilleure qualité de soins, une gestion de l’assortiment, une amélioration des performances de la chaîne d’approvisionnement et une augmentation de l’interopérabilité globale tout en réduisant les doubles emplois.

La gouvernance

Améliorer continuellement la qualité des informations sur les produits en développant et en appliquant des règles, des définitions et des processus de gouvernance de l’information. Cela se fait en étroite collaboration avec plusieurs parties prenantes dans les départements des opérations, du médical, de la logistique et de l’approvisionnement.

Gestion de l’information

Fournir une unique source de vérité pour les informations sur les produits et s’assurer qu’elles sont disponibles en temps réel dans tout le mouvement MSF et qu’elles sont accessibles avec les informations de support via un point centralisé.

Coordination et expertise

Fournir une expertise grâce à la connaissance des produits, des services et des outils qui permettent l’intégration technique entre les systèmes et outils SPINCO qui gèrent les informations et les systèmes et outils MSF utilisés dans la gestion de l’assortiment, la gestion de la chaîne d’approvisionnement et d’autres processus pour lesquels des informations gérées dans les systèmes SPINCO sont nécessaires.

Spécifications

Le kit consultations externes prévoit des consultations générales pour 10 000 personnes/ 3 mois

  • Inclut le traitement complet par patient
  • Les cas sévères doivent être référés : il n’y a pas d’oxygène, ni de transfusion
  • Contient de l’équipement de stérilisation de petite taille : autoclave 39 litres et peu de médicaments injectables

Composants

Il est composé de 3 parties

  • Équipement médical
  • Médicaments et consommables
  • Partie optionnelle complémentaire avec lits d’observation

Les activités de support Stérilisation et Pharmacie sont obligatoires dans un des 6 centres principaux d’activités.

Spécifications

Salle d’urgence pour 300 patients sévères et 4 lits/box:

  • Urgences générales : médicales, chirurgicales, gynécologiques/obstétriques, pédiatriques
  • Le patient reçoit uniquement la première dose du traitement (ce n’est pas une consultation externe)
  • Le patient doit être référé rapidement vers un des services hospitaliers
  • Un médecin formé à la prise en charge de cas compliqués doit être présent

Composants

Il est composé de 2 parties

  • Équipement médical
  • Médicaments et consommables

Les activités de support Stérilisation et Pharmacie sont obligatoires dans un des 6 centres principaux d’activités

Spécifications

Le kit de soins intensifs (ICU kit) est destiné à être utilisé dans le cadre du kit hôpital pour différents types de services de soins intensifs (HDU, USI..).

La partie USI peut uniquement être commandée en même temps que:

  • la partie consultations externes
  • la partie service d'hospitalisation (minimum 1 salle)
  • la partie bloc opératoire (minimum 1 salle d'opération)
  • les modules des 4 activités de support:
    • laboratoire
    • stérilisation
    • pharmacie
    • modules divers

Le kit contient l'équipement nécessaire pour une unité mixte de soins intensifs (4 lits).

La partie USI ne peut pas être commandée s'il n'y a pas d'hôpital complet avec du personnel de soins intensifs formé qui peut assurer une présence 24h sur 24.

Composants

Il est composé de 2 parties

  • Équipement médical pour 4 lits
  • Médicaments et consommables

Les équipements et consommables pour le diagnostic sont inclus dans les deux parties.

La papeterie et autres articles divers sont inclus dans la partie consommables.

Le kit est organisé en différents modules avec une configuration de base (uniquement les modules obligatoires) et une configuration avancée (tout ou partie des modules optionnels). Ceci est destiné à donner de la flexibilité et à être mieux adapté à chaque domaine.

Des modules optionnels peuvent être ajoutés selon les besoins en fonction du type, du niveau de soins, des compétences et de la structure dans laquelle ils sont utilisés.

Attention

Bien que les activités spécialisées aient été prises en compte, les services purement spécialisés tels que les unités de soins aux brûlés, les unités de soins pédiatriques et les unités de soins néonatals doivent utiliser une commande avec une liste médicale standard, car certains articles et quantités pourraient ne pas convenir.

Le kit contient des substances sous contrôle international (= psychotropes et stupéfiants). Il peut être nécessaire d'obtenir une licence d'importation de ces médicaments auprès des autorités nationales compétentes.

Choix : il faut impérativement commander un des deux choix proposés

Dans la partie équipement médical il est obligatoire de commander soit la version anglaise, soit la version française de la seringue électrique “Agilia SP MC” et le défibrillateur "AED Pro", tous les deux présents comme choix.

Toutes les options, indiquées comme "OPTION" (colonne "Quantité totale"), doivent être commandées en plus.

Indispensable à l’harmonisation des approvisionnements sur le terrain, le processus de standardisation consiste à définir clairement le matériel qui convient le mieux à une situation donnée, en fonction des critères suivants:

  • observance des politiques et protocoles définis par les directeurs médicaux et logistiques de MSF
  • qualité et efficacité dans le cadre des programmes MSF
  • facilité de maintenance et d’approvisionnement en pièces détachées/consommables
  • «accord international»: validation par toutes les sections MSF
  • achetable par au minimum une centrale d’achat européenne

Par conséquent, un article standard est passé par un processus de standardisation, supervisé par SPINCO et constitue le meilleur choix pour une utilisation sur le terrain.

1. LES ARTICLES OUVERTS / FERMES

En règle générale, les articles sont OUVERTS => les "articles ouverts" font référence a un PRODUIT GÉNÉRIQUE, qui correspond à un ensemble de spécifications techniques remplissant une fonction donnée..

Cela signifie que tous les produits qui possèdent les spécifications techniques décrites dans la fiche technique sont susceptibles d’être choisis pour l’approvisionnement, quelle que soit leur marque. Chaque section/centrale d’achat MSF peut donc approvisionner le produit de son choix pour autant que les spécifications techniques requises soient respectées.

P.ex.: Plusieurs fabricants proposent disque dur externe qui répond aux spécifications techniques de l’article

LECTEUR EXTERNE, 320Gb (ADAPMEMOEG3I)”.

Exceptionnellement, certains articles sont FERMES =>les articles 'fermés' font référence à un PRODUIT SPECIFIQUE d’un certain modèle et d’une certaine marque.

Cela signifie que l’article est un modèle précis d’une marque précise et que toutes les centrales d'achat MSF doivent approvisionner exactement le même article. Les articles fermés ont été choisi pour des raisons de qualité et/ou de sécurité par les groupes de travail internationaux constitués de référents des centres opérationnels MSF. Ce sont principalement des appareils (électriques) pour lesquels une maintenance et l'approvisionnement de pièces détachées, d’accessoires et de consommables sont indispensables, et adaptés au contexte de travail spécifique MSF (poussière, chaleur, etc.)

P.ex.: L’article “EXTRACTEUR O2 (DeVilbiss 525KS)” désigne uniquement le modèle 525KS fabriqué par DeVilbiss.

2. LES KITS ET MODULES

Bien que les interventions d'urgence doivent être spécifiquement planifiées sur la base des informations fournies par la mission exploratoire et de données fiables, un kit contenant des articles essentiels est néanmoins utile lors d'une urgence. Destinés aux contextes d’urgence, les kits sont prêts à être livrés dans un délai très court.

Un module est un ensemble d’articles qui est soit une partie d’un kit, soit le complément optionnel d’un kit.

Fréquemment, pour des raisons de stabilité ou d'autres raisons telles que le goût ou la solubilité, la base d’un médicament est administrée sous une forme combinée comme un ester ou un sel. Cette forme modifiée du médicament a un poids moléculaire différent.

Exemple de la caféine citrate:

Image

Il existe donc deux possibilités d’exprimer la teneur en principe actif d’un médicament : soit en sels contenus dans le médicament (20 mg de citrate de caféine dans notre exemple), soit en équivalent base constituant l’activité pharmacologique du médicament (10 mg de caféine base dans notre exemple).

Dans les pays anglophones, la teneur est plus souvent exprimée en sel, alors que dans les pays francophones, elle est généralement exprimée en base. Malheureusement, il n’existe pas de règle internationale en la matière et les confusions entre les deux modes d'expression sont fréquentes. Il n’est pas rare en effet que des médicaments étiquetés en base soient utilisés avec des protocoles exprimés en sels, et vice versa.

Pour les sels dont la partie non active est relativement faible par rapport à la partie active, ces confusions conduisent à des erreurs négligeables. Mais pour les petites molécules actives couplées à des sels lourds (phosphates, sulfates, carbonates, citrates, fumarates etc.), la partie non active peut constituer plus de la moitié du poids moléculaire, et les confusions peuvent entraîner des sous-dosages (traitement inefficace ou risque de résistance) ou des surdosages (risque d’effets indésirables). Des exemples de ces produits sont la solution injectable de citrate de caféine et les comprimés de phosphate de chloroquine.

ORGANE INTERNATIONAL DE CONTRÔLE DES STUPÉFIANTS (OICS)

L’organe international de contrôle des stupéfiants (OICS) est un organisme d’experts indépendant et quasi judiciaire créé par la Convention unique sur les stupéfiants de 1961 suite à la fusion de deux organes :

  • le Comité central permanent des stupéfiants, créé par la Convention internationale de l’opium de 1925, et
  • l'Organe de contrôle des stupéfiants, créé par la Convention de 1931 pour limiter la fabrication et réglementer la distribution des stupéfiants.

L’OICS est composé de 13 membres, élus par le Conseil économique et social pour un mandat de cinq ans, rééligibles. Dix de ces membre sont élus parmi une liste de candidats nommés par les gouvernements. Les trois autres sont élus parmi une liste de candidat nommés par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) sur la base de leur expertise médicale, pharmacologique ou pharmaceutique. Les membres de l’OICS siègent à titre personnel et impartial et son indépendant de leurs gouvernements respectifs.

La production et la distribution de substances contrôlées doivent être autorisées et surveillées. Les gouvernements sont tenus de fournir à l'OICS des estimations et des rapports statistiques sur les quantités de médicaments nécessaires, fabriquées et utilisées, ainsi que sur les quantités saisies par la police et les douanes. Chaque année, l’OICS publie des données sur le trafic illicite de stupéfiants sous contrôle international.

CLASSIFICATION INTERNATIONALE DES NARCOTIQUES ET DES PSYCHOTROPES

Environ 250 substances sont inscrites aux tableaux annexés à la Convention unique sur les stupéfiants (New York, 1961, amendée en 1972), à la Convention sur les psychotropes (Vienne, 1971) et à la Convention des Nations Unies contre le trafic illicite de stupéfiants et de substances psychotropes (incluant un contrôle des précurseurs) (Vienne, 1988). L'objectif de cette liste est de contrôler et de limiter l’usage de ces médicaments selon une classification de leur valeur thérapeutique, du risque d’abus et des dangers pour la santé, et de minimiser le détournement des précurseurs chimiques vers des fabricants de substances illégales.

Stupéfiants

Les stupéfiants sont classés et placés sous contrôle international par la Convention unique des Nations Unies sur les stupéfiants de 1961, modifiée en 1972. La Convention unique limite "exclusivement à des fins médicales et scientifiques la production, la fabrication, l'exportation, l'importation, la distribution, le commerce, l'usage et la détention de stupéfiants" (article 4c).

La Liste Jaune contient la liste complète des stupéfiants placés sous contrôle international en vertu de la Convention de 1961.

La Liste Jaune est disponible sur : https://www.incb.org/incb/en/narcotic-drugs/Yellowlist/yellow-list.html

Les stupéfiants sont classés en quatre tableaux :

TableauDangerosité / NocivitéDegré de contrôleAttribut MSF
I

Substances ayant des propriétés addictives et présentant un risque sérieux d’abus

Très strict; ‘les médicaments du Tableau I sont soumis à toutes les mesures de contrôle applicables aux médicaments en vertu de la Convention ‘ (art. 2.1)

N1
II

Substances normalement utilisées à des fins médicales et pour lesquelles le risque d’abus est le plus faible

Moins stricteN2
III

Préparations de substances inscrites au Tableau II, ainsi que les préparations de cocaïne

Indulgent ; selon l'OMS, ces préparations ne présentent aucun risque d'abus

N3
IV

Les substances les plus dangereuses, déjà inscrites au tableau I, qui sont particulièrement nocives et dont la valeur médicale ou thérapeutique est extrêmement limitée.

Très stricte, conduisant à une interdiction totale de "la production, la fabrication, l'exportation et l'importation, le commerce, la possession ou l'utilisation de toute drogue de ce type, à l'exception des quantités qui peuvent être nécessaires à la recherche médicale et scientifique" (article 2.5.b).

N4

Pour identifier le tableau des stupéfiants et leur attribut MSF (Narcotique 1, 2, 3, 4), consultez le site internet de votre Centre Européen d'Approvisionnement (voir ci-dessous).

Psychotropes

Les substances psychotropes sont placées sous contrôle international par la Convention des Nations Unies sur les substances psychotropes de 1971. Les objectifs de cette Convention sont à nouveau de limiter l’utilisation de ces substances à des fins médicales et scientifiques (art. 5 et 7).

La liste Verte contient la liste des substances psychotropes placées sous contrôle international en vertu de la Convention de 1971.

La Liste Verte est disponible sur : https://www.incb.org/incb/en/psychotropics/green-list.html

Les psychotropes sont classés en quatre tableaux :

TableauDangerosité / NocivitéDegré de contrôleAttribut MSF
I

Substances présentant un risque élevé d’abus, constituant une menace particulièrement grave pour la santé publique et ayant une valeur thérapeutique très faible ou nulle

Très strict; l’utilisation est interdite excepté à des fins scientifiques ou médicales limitées

P1
II

Substances présentant un risque d’abus, constituant une menace grave pour la santé publique et ayant une valeur thérapeutique faible ou modérée

Moins strictP2
III

Substances présentant un risqué d’abus, constituant une menace grave pour la santé publique et ayant une valeur thérapeutique modérée ou élevée

Ces substances sont disponibles à des fins médicalesP3
IV

Substances présentant un risque d’abus, constituant une menace mineure pour la santé publique et ayant une valeur thérapeutique élevée

Ces substances sont disponibles à des fins médicalesP4

Pour identifier le tableau des psychotropes et leur attribut MSF (Psychotrope 1, 2, 3, 4), consultez le site internet de votre Centre Européen d'Approvisionnement (voir ci-dessous).

Précurseurs

Les précurseurs sont des produits chimiques fréquemment utilisés dans la fabrication illicite de stupéfiants et de substances psychotropes et sont placés sous contrôle international conformément à la Convention des Nations Unies de 1988 contre le trafic illicite de stupéfiants et de substances psychotropes de 1988.

La liste Rouge contient la liste des précurseurs de la Convention de 1988.

La Liste Rouge est disponible sur : https://www.incb.org/incb/en/precursors/Red_Forms/red-list.html

Les précurseurs sont classés en deux tableaux avec l'attribut MSF "DP" (drug Precursor).

Pour identifier le tableau des précurseurs et leur attribut MSF (Drug Precursor 1, 2), consultez le site internet de votre Centre Européen d'Approvisionnement (voir ci-dessous).

COMMANDE INTERNATIONALE DE STUPÉFIANTS ET PSYCHOTROPES

Lors de l'exportation ou de l'importation de stupéfiants ou de psychotropes, la législation de tous les pays concernés doit être prise en compte.

L’exportateur doit généralement présenter un permis d’importation du pays de destination pour obtenir un permis d'exportation pour ces substances.

En cas d'importation pour réexportation (ImpEx) via un pays tiers (p. ex. via le Kenya pour la Somalie), les réglementations du pays tiers doivent également être suivies, ou mode de transit doit être sélectionné.

Dans certains pays, des contrôles supplémentaires peuvent s'appliquer si ces produits sont considérés comme des armes chimiques par le Bureau de la sécurité nationale (au-delà de l'autorité nationale de réglementation des médicaments).

Pays importateur

Vérifiez les réglementations en vigueur et les procédures de dédouanement auprès du ministère de la Santé, des Autorités Nationales de Réglementation des Médicaments (ANRM/NMRA), etc.

​Certains pays interdisent l'importation de stupéfiants par les agences humanitaires ou ne l'autorisent qu'en cas de perturbation de la chaîne d'approvisionnement nationale (demandes d'importation exceptionnelles).

Permis d’importation de stupéfiants et de psychotropes

Un permis d'importation, généralement délivré par le département des stupéfiants du Ministère de la Santé ou la NMRA, doit inclure au moins :

  • Numéro du permis
  • Date de d'émission
  • Date d'expiration de ce permis : généralement au moins 3-4 mois, date à laquelle l’importation doit avoir lieu. Remarques : des prolongations peuvent être possibles.
  • Nom et adresse de l'importateur : mentionner uniquement le nom de MSF (au lieu du coordinateur médical) pour éviter les retards dues aux changements de coordinateur. Sinon le centre d’approvisionnement MSF doit demander une nouvelle adresse au Ministère de la Santé européen concerné en cas de changement de coordinateur.
  • Nom et adresse de l'exportateur : à vérifier auprès de votre centre d'approvisionnement ou de votre département médical.
  • Détails du produit : nombre d'unités (ampoules, flacons, gélules, comprimés, gouttes orales, solution orale, patchs transdermiques ou tubes rectaux), en lettres et en chiffres, avec indication précise du volume, de la dose et de la quantité totale en principe actif (en mg ou en g). Exemple : cent (100) ampoules de fentanyl, 0,05 mg/ml, 2 ml, totalisant 10 mg de principe actif. Vérifier que la conversion est correcte si le produit est un sel (par ex. morphine HCl) car certains pays demandent le contenu en base des médicaments. Exemple : 40 flacons de chlorhydrate de morphine 10 mg/ml, 1 ml contiennent 400 mg de chlorhydrate de morphine, mais seulement 40 x 7,6 mg = 304 mg de morphine base.
  • Nom et signature de l'autorité délivrant le permis : de préférence sur papier à en-tête officiel.

Remarques

  • Vérifier soigneusement les permis d’importation avant de les envoyer pour déceler toute erreur, car aucune modification ne peut être apportée après la délivrance.
  • Les commandes doivent être passées par conditionnement complet comme spécifié sur le permis. Vous pouvez importer moins de ce qui est spécifié mais pas plus.
  • Certains pays exigent des informations (ex. le nom et l'adresse du fabricant) ou des documents supplémentaires (ex. certificat d'analyse, cGMP, Proforma INV, etc.) car ils sont importants pour le processus de réapprovisionnement du centre d'approvisionnement (si une réservation de stock (picking) est requise par exemple).
  • Dans certains pays, un permis d'importation général doit être obtenu avant de demander un permis d'importation spécial (articles réglementées) (p.ex.en Éthiopie et au Nigeria).
  • La copie scannée du permis d'importation peut être envoyée au centre d'approvisionnement pour lancer le processus de permis d'exportation, suivie de la copie papier. Certains pays exigent le retour de la copie papier après l'obtention du permis d'exportation (par exemple, l'Ouganda).
  • Le centre d’approvisionnement MSF utilisera le permis d'importation pour demander le permis d’exportation auprès de son Ministère de la Santé. Le permis d'importation ne peut être utilisé qu'une seule fois à cette fois.
  • Consulter le site internet de votre centre d'approvisionnement pour connaître les directives spécifiques sur les médicaments qui nécessitent une licence d'exportation, le regroupement des médicaments sur un seul permis d'importation, le nombre de commandes par mission (généralement une commande pour l'ensemble de la mission plutôt qu'une par projet et de préférence annuelle en raison du temps nécessaire à l'obtention des permis d'importation/exportation), le mode d'envoi de l'autorisation d'importation.
  • Le permis d'importation doit être envoyé directement à votre centre d'approvisionnement (et non à la NMRA).

Pays exportateur (où la commande est passée)

Vérifiez les instructions sur le site internet de votre centre d'approvisionnement :

  • MSF Supply : https://msfsupply.atlassian.net/wiki/spaces/SC/pages/1549598721/Narcotics+and+psychotropic+drugs
  • MSF Logistique : https://msfintl.sharepoint.com/sites/SP-BDX-msflog-op-general-info/products-information/chemical-precursors
  • https://msfintl.sharepoint.com/sites/SP-BDX-msflog-op-general-info/products-information/psychotropic-narcotic-classified-products

Cas exceptionnels

Dans certaines situations (p. ex. guerre civile, zones contrôlées par la guérilla), si l'autorité compétente n'est plus opérationnelle ou n'est pas membre de l'OICS (par ex. Sud Soudan), si l'autorité compétente locale est sous une autre autorité compétente (ex. KMCA (Kurdistan Medical Control Agency pour l'Irak est sous l'autorité de Baghadi) et ne pas délivrer de permis d'importation, le pharmacien responsable de chaque Centre Européen d'Approvisionnement peut négocier avec son ministère et avec l'Organe International de Contrôle des Stupéfiants à Vienne. Cela peut conduire à l'obtention d'un permis pour exporter de petites quantités de stupéfiants ou de psychotropes contrôlés via la Procédure d'Autorisation d'Urgence de l'OMS. Cette procédure est également disponible dans les situations d'urgence (ex. catastrophes naturelles). Une demande écrite signée par le directeur médical de la section MSF doit être adressé au pharmacien responsable des substances contrôlées au centre d'approvisionnement MSF. Le coordinateur médical doit rapidement accuser réception, qui est ensuite utilisé pour la réconciliation avec l'ANRM (NRMA) associée au centre d'approvisionnement.

Transport de stupéfiants et de narcotiques vers les missions

Le transport se fera généralement par voie aérienne, car le permis d’importation est normalement trois mois (bien qu'il soit souvent plus long). Les médicaments doivent arriver dans le pays avant l'expiration du permis.

SUBSTANCES CONTRÔLÉES DANS LES KITS

Un module spécifique est créé pour les médicaments réglementés (ceux dont le code se termine par "C") pour chaque kit. Cependant, ce module n’est pas automatiquement fourni lors de la commande du kit. Ces produits réglementés ne seront pas inclus dan le kit ou le module et doivent être commandés séparément. Un permis d’importation pour chacun de ces médicaments doit être envoyé au centre d’approvisionnement.

Remarque : cela s'applique uniquement aux articles médicaux réglementés au niveau du centre d'approvisionnement (ceux nécessitant un permis d'exportation au sein de l'UE). Si le produit est réglementé (stupéfiant, psychotrope ou précurseur) uniquement dans le pays de destination, ces articles ne seront pas automatiquement séparés par module dans le kit. Il est de la responsabilité de la mission de vérifier le contenu du kit à l'aide de la liste détaillée des kits médicaux, disponible sur le site internet des catalogues MSF.

STOCKAGE ET MANUTENTION DES PRODUITS RÉGLEMENTÉS SUR LE TERRAIN

Il est essentiel de respecter la liste des médicaments réglementés et les exigences légales du pays où MSF opère, car nous ne sommes pas exemptés des lois nationales. Nous travaillons avec du personnel national et les pharmacies MSF peuvent être soumises à une inspection des autorités sanitaires pour évaluation.

En général

  • Identifier le médicaments réglementé : vérifiez ce qui est considéré comme un « médicament réglementé » par les autorités nationales, car cela peut varier d’un pays à l’autre.
  • Désigner le personnel responsable : nommer 2 ou 3 personnes responsables des mouvements et du suivi des produits réglementés.
  • Tenir des dossiers écrits : toutes les pharmacies doivent avoir une liste écrite des médicaments réglementés.
  • Exigences de stockage : les médicaments réglementés doivent être stockés de manière sécurisée (sous clé) conformément à la réglementation du pays, sous la responsabilité du personnel désigné. Les médicaments inclus dans un kit doivent être identifiés par le nom du kit.
  • Assurer une bonne manutention : double contrôle pour les différentes étapes de la manutention (réception, emballage, autorisation, expédition, etc.).
  • Respecter le principe FEFO : Le principe « Premier Périmé, Premier Sorti » (FEFO) s’appliquent aux médicaments réglementés. Assurez-vous que les dates de péremption ont régulièrement vérifiées, en particulier pour les médicaments dans les kits.
  • Suivi et enregistrement des mouvements : consignez les mouvements de médicaments dans un registre séparé. Les autorités sanitaires nationales peuvent exiger des rapports écrits réguliers sur les mouvements et la consommation. Si nécessaire, assurez-vous que les mouvements de stock, sont officiellement documentés.

La détérioration des médicaments dépend de divers facteurs, notamment du type de produit, du processus de fabrication, de la qualité des matières premières, des excipients, etc. Les conditions de stockage jouent également un rôle essentiel. La durée de vie d’un produit est déterminée en fonction d'un taux moyen de détérioration sous des conditions standard de température, d’humidité et de lumière, tel que spécifié par la Conférence Internationale sur l’Harmonisation (CIH) pour la zone climatique dans laquelle le médicament sera commercialisé.. La date de péremption est fixée pour garantir qu'en respectant ces conditions, l’efficacité thérapeutique reste inchangée (au moins 90% des principes actifs doivent être présents) et qu'il n’y a pas d’augmentation significative de la toxicité.

La qualité est définie comme « la conformité d’un produit pharmaceutique à l'usage auquel il est destiné » . Chaque médicament destiné à un usage chez le patient doit répondre à des normes de qualité acceptable, y compris l'identité, la pureté, la sécurité et l'efficacité.

Si un médicament ne répond pas aux normes de qualité, les conséquences peuvent inclure :

  • l'absence d’effet thérapeutique, pouvant entraîner une maladie prolongée ou la mort,
  • des réactions toxiques et indésirables,
  • le gaspillage de ressources financières, et
  • la perte de confiance des patients.

La qualité des produits pharmaceutiques est influencée par les matières premières, le processus de fabrication, l'emballage, les conditions de transport et de stockage. Ces influences peuvent être s'accumuler au fil du temps.

La stabilité est définie comme « la capacité d'un produit à conserver, dans des limites spécifiées, et tout au long de sa période de stockage et d’utilisation (c'est-à-dire la durée de vie), les mêmes propriétés et caractéristiques que celles qu’il possédait au moment de sa fabrication » (USP 37).

DATE DE PÉREMPTION

Même lorsqu'ils sont stockés dans des conditions appropriées, les médicaments se détériorent naturellement au fil du temps en raison de divers processus.

Dans de nombreux des pays, les fabricants sont légalement tenus d'étudier la stabilité de leurs produits dans des conditions environnementales normalisés et exagérées. Ces études permettent aux fabricants de sélectionner la formulation optimale, l’emballage, les conditions de stockage et finalement, à déterminer la date de péremption de chaque forme pharmaceutique dans son emballage.

La date de péremption du fabricant fait référence à la date de péremption du récipient non ouvert.

Le document d’orientation de la Conférence Internationale sur l'Harmonisation (CIH) des exigences techniques pour l’enregistrement des produits pharmaceutiques à usage humain définit la durée de vie comme suit : « La période pendant laquelle un produit pharmaceutique est censé rester conforme aux spécifications de durée de vie approuvées, à condition qu’il soit stocké dans les conditions définies sur l’étiquette du récipient ».

La plupart des produits pharmaceutiques ont une durée de vie de 3 à 5 ans. Le produits contenant des substances moins stables sont garantis pendant seulement 1 ou 2 ans.

Définition pratique de la durée de vie (ou durée de conservation) : la période entre la date de fabrication et la date de péremption.

Pour les produits envoyés sur le terrain, la durée de vie restante doit être d'au moins 1/3 de la durée de vie totale. Cela signifie qu'1/3 doit rester au moment où le produit est libéré du stock (Note : le transport et la manutention peuvent prendre du temps supplémentaire). Pour les kits médicaux, qui ont souvent seulement 6 mois de dur´´e de vie restante, ils ne devraient être commandés que pour des situations d’urgence et non pour le stock EPREP.

La date de péremption est clairement indiquée sur l’emballage primaire (immédiat) et secondaire :

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L'Agence de Régulation des Médicaments et des Produits de Santé (MHRA) britannique conseille aux fabricants de produits pharmaceutiques de considérer le terme « date de péremption » comme signifiant que le produit ne doit pas être utilisé après la fin du mois indiqué. Par exemple, une date de péremption de 12/2025 signifie que le produit ne doit pas être utilisé après le 31 décembre 2025.

D'autre part, la Royal Pharmaceutical Society (RPS) britannique précise qu'un produit est étiqueté « à utiliser avant le/use by/use before », cela signifie que le produit doit être utilisé avant la fin du mois précédent. Par exemple, « á utiliser avant le 06/2025 » signifie que le produit ne doit pas être utilisé après le 31 mai 2025.

Attention

Il est important de ne pas confondre la date de fabrication avec la date de péremption (« Date pér./Exp date »).

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DURÉE DE VIE - DURÉE D’UTILISATION

Après l’ouverture d’un récipient multi-doses, l'exposition du médicament aux facteurs environnementaux peut réduire sa durée de vie. Les ouvertures et fermetures répétées du récipient augmentent le risque de contamination microbiologique et/ou de dégradation physico-chimique. Ce risque est particulièrement élevé pour les emballages en vrac et certains médicaments, tels que les médicaments antituberculeux, qui sont sensibles à la température et à l’humidité.

Certains produits multi-doses, oraux ou injectables, sont fournis sous forme de poudre à reconstituer avant utilisation. Après reconstitution, ces produits peuvent subir une hydrolyse importante et avoir ainsi une durée de vie limitée. Certains peuvent nécessiter une réfrigération. Pour les médicaments non stériles, consultez toujours la notice du fabricant pour obtenir des informations sur la durée de vie d’utilisation. Si de telles informations sont fournies, suivez les recommandations du fabricant. Sinon, reportez-vous au tableau ci-dessous. Notez toujours la date d’ouverture du produit et la nouvelle date de péremption sur l’étiquette du médicament ou, si l'espace est insuffisant, sur l’emballage extérieur.

Type de formulation, dans emballage d'origine
avec date de péremption imprimée

Détails de péremption : à partir de la date d’ouverture ou de la recommandation du fabriquant si elle est plus courte

Comprimés et gélules dans le blister ou le récipient d'origine

Utiliser la date de péremption du fabriquant

Cas particulier : comp. de trinitrate de glycéryle : 8 semaines après ouverture

Comprimés et gélules stockés en vrac (boîte ouverte)

12 mois (1 an)

Liquides internes (non dilués ou dissous)

3 mois

Cas particulier : Chlorure de potassium, sol. orale : jeter 8 semaines après première ouverture

Liquides externes, lotions et solutions

6 mois

Crèmes en tube (non préservé / préservé)

1 mois / 3 mois pour les produits non stériles

Crèmes en pot

1 mois pour les produits non-stériles

Pommades en tubes

6 mois

Pommades en pot

3 mois

Collyres / gouttes auriculaires / pommades stériles

28-30 jours

Remarques :

  • Produits stériles : tout contenu restant doit être jeté immédiatement après la première utilisation.
  • Pommades : ce sont des préparations semi-solides et grasses destinées à une application sur la peau ou les muqueuses.
  • Crèmes : similaires aux pommades mais contenant une phase aqueuse, ce qui les rend plus sensibles à la contamination microbiologique.
  • Utilisation des pots : un pot de 100 g est destiné à un usage individuel. Un pot de 500 g peut être utilisé entre plusieurs patients (par exemple, dans un service hospitalier),, mais présente un risque accru de contamination.

DIRECTIVES DE BASE POUR LE STOCKAGE

Un stockage approprié est essentiel pour conserver l'efficacité et la sécurité des médicaments, car ceux-ci peuvent être sensibles à des facteurs environnementaux tels que la lumière (en particulier la lumière directe du soleil), l’oxygène, l’humidité et les températures extrêmes.

MSF suit les recommandations des fabricants en matières de stockage, conformément aux directives BPD (Bonnes Pratiques de Distribution) de l’OMS et à la politique de transport de MSF.

  • Conservez les médicaments dans leur contenants d’origine et leur emballage extérieur pour les protéger de la lumière du soleil.
  • Assurez-vous que le récipient est bien fermé afin d'éviter l'exposition à l'air et à l'humidité.
  • Éviter d’ouvrir les récipients avant utilisation.
  • Ne retirez pas les sachets dessicants (par exemple, le gel de silice) de l'emballage, car ils aident à contrôler l'humidité.
  • Vérifiez toujours les dates de péremption et respectez-les; ne les couvrez pas avec des étiquettes ou des écritures.
  • Stockez les médicaments conformément aux instructions du fabricant.
  • Suivez la politique FEFO (Premier Expiré, Premier Sorti) pour la gestion des stocks.
  • Organisez correctement les cartons, en veillant à ce que les flèches pointent vers le haut et que les étiquettes d’identification, les dates de péremption et les dates de fabrication soient visibles.

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Protéger les produits de la lumière directe du soleil :

  • Couvrez les fenêtres ou utilisez des rideaux pour bloquer l'exposition directe directe au soleil.
  • Conservez les produits dans leur emballage d’origine et dans des cartons.
  • Évitez de stocker ou d'emballer les produits en plein soleil.
  • Utilisez des bouteilles en plastique opaque ou en verre sombre pour les produits particulièrement sensibles à la lumière.
  • Entretenez des arbres autour de l’installation pour fournir de l’ombre naturelle, mais vérifiez régulièrement les branches susceptibles d'endommager l'installation.

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Température de stockage des consommables médicaux:

  • Au congélateur : les produits nécessitant un stockage à des température de -20ºC, comme certains vaccins, doivent être transportés en chaîne de froid et stockés congelés, généralement pour un stockage à long terme dans des établissements de niveau supérieur.
  • Au réfrigérateur : conserver les produits à une température comprise entre 2°C et 8°C. Cette plage est adaptée aux produits sensibles à la chaleur mais ne devant pas être congelés, tels que les vaccins. (Pour plus d'informations, voir la famille Vaccins).
  • Conserver au frais : conserver les produits entre 8°C et 15°C. Cela concerne les produits qui doivent être maintenus au frais mais qui ne sont pas aussi sensibles à la température que ceux nécessitant un réfrigérateur.
  • Conserver à température de la pièce : conserver les produits à une température comprise entre 15°C et 25°C. Il s'agit de la plage de température pour la plupart des produits médicaux
  • Conserver à température ambiante : bien que ce terme ne soit pas largement utilisé, il fait référence aux conditions normales de stockage. Les températures ambiantes désignent généralement « la température de la pièce », qui varie de 15ºC à 25ºC, voire jusqu'à en fonction des conditions climatiques locales. Cela implique un stockage dans un endroit sec, propre et bien ventilé.

Mesures pour réduire les effets de l’humidité :

  • Ventilation : assurez une circulation d'air adéquate en ouvrant les fenêtres (avec moustiquaires et grilles) ou en utilisant des aérations. Stockez les produits sur des palettes et maintenez un espace entre les palettes et les murs.
  • Couvercles sécurisés : veillez à ce que tous les couvercles des boites soient correctement fermés pour empêcher l'humidité de pénétrer
  • Circulation de l’air : utilisez des ventilateurs pour améliorer la circulation de l'air et réduire l'accumulation d'humidité..
  • Climatisation : utilisez la climatisation pour contrôler la température et les niveaux d'humidité..

Surveillance de la température et de l’humidité dans la zone de stockage des produits médicaux

  • Surveillance manuelle : la température et l'humidité doivent être vérifiées manuellement deux fois par jour, pendant les week-ends.
  • Instruments de surveillance électronique : utilisez des dispositifs électroniques pour une surveillance continue, capables d'enregistrer et de suivre la température et l’humidité, au fil du temps, y compris les valeurs minimales et maximales. contrôler deux fois par jour également.
  • Importance de la vérification manuelle _ bien que les systèmes de surveillance à distance soient très utiles, ils ne doivent pas remplacer la surveillance manuelle quotidienne deux fois par jour.

DÉTÉRIORATION DES MÉDICAMENTS

Les médicaments peuvent se détériorer même avant leur date de péremption, notamment s'ils ont été stockés dans des conditions (température, humidité et lumière) différentes de celles utilisée lors des tests de stabilité. Une détérioration excessive ou accélérée peut également résulter de défauts de qualité initiaux, tels que des problèmes de fabrication. Il est donc important de connaître l'aspect normal et les caractéristiques de chaque médicament (couleur, odeur, solubilité, consistance) afin de pouvoir détecter tout signe de détérioration.

Certaines formes de détérioration peuvent ne pas présenter de changements visibles, mais les changements physiques doivent être surveillés de prés. Tout médicament montrant des signes de détérioration doit être jeté, quelle que soit sa date de péremption. En cas de doute, demandez conseil à votre pharmacien.

Signes de détérioration :

  • Pour tous les produits : emballage cassé ou déchiré, étiquettes manquantes, incomplètes ou illisibles.
  • Liquides : décoloration, trouble (turbidité), sédiments ou, agglomérats non dissous dans les solutions, fermeture du flacon brisé, fissures dans les ampoules, bouteilles flacons, humidité dans l’emballage.
  • Produits sensibles à la lumière : emballage déchiré ou endommagé.
  • Comprimés : décoloration, comprimés émiettés, comprimés manquants dans le blister, comprimés collants (en particulier les comprimés enrobés), odeurs inhabituelles.
  • Gélules : décoloration, gélules collantes, écrasées.
  • Injectables : liquide qui ne se remet pas en suspension après agitation.
  • Tubes : tubes collants, fuites de contenu, perforations ou trous dans le tube.
  • Produits stériles : emballage déchiré ou abîmé, parties manquantes, pièces cassées ou pliées, humidité à l’intérieur de l'emballage; emballage taché.
  • Emballage en aluminium : perforation (s) dans l’emballage.
  • Suppositoires, pessaires, crèmes et pommades : fonte, séparation des phases.

Utilisation de médicaments périmés ou détériorés

MSF NE recommande PAS l’utilisation de médicaments périmés ou endommagés en raison du risque significatif pour la sécurité des patients.

DESTRUCTION DES MÉDICAMENTS PÉRIMÉS ET/OU DÉTÉRIORÉS

Les médicaments périmés ou détériorés doivent être retirés de tout stock utilisable et stockés dans une zone désignée et verrouillée en attendant leur destruction.

Avant de procéder à la destruction, contactez votre département médical pour déterminer la méthode la plus appropriée en fonction de votre situation.
Une destruction inappropriée peut être dangereuse !

Vérifiez les réglementations locales concernant la gestion des déchets médicaux et la protection de l’environnement avant de choisir une méthode d’élimination.

Une élimination appropriée des produits pharmaceutiques est essentielle, car une élimination incorrecte peut entraîner de graves conséquences négatives, notamment :

  • contamination de l’eau
  • le détournement et la revente illégale de médicaments périmés ou inactifs
  • polluant toxiques libérer dans l'air en raison d'une incinération inappropriée.

Une attention particulière doit être accordée à l’élimination de certaines catégories de produits pharmaceutiques, notamment le substances contrôlées (par exemple, les stupéfiants et les psychotropes), les médicaments anti-infectieux, les médicaments anticancéreux cytotoxiques, les médicaments toxiques, les aérosols, les antiseptiques et les désinfectants.

En règle générale, MSF doit obtenir l'autorisation de destruction auprès des autorités locales compétentes et s'assurer que la méthode de destruction est conforme aux directives de l’OMS et de MSF, car celles-ci peuvent différer des réglementations locales (le cas échéant). Dans certains cas, comme les rappels de lot, MSF doit également obtenir un certificat de destruction.

INTRODUCTION

L’OMS définit l’emballage comme un ensemble de divers composants (par exemple bouteille, flacon, fermeture, bouchon, ampoule, blister) qui entourent le produit pharmaceutique depuis sa production jusqu’à son utilisation1. La FDA américaine définit le système de fermeture de récipient (CCS container closure system) comme la combinaison des composants d’emballage qui, ensemble, contiennent et protègent la forme galénique. Cela inclut les composants d'emballage primaire et secondaire, ce dernier étant destiné à fournir une protection supplémentaire au produit pharmaceutique2.

Tout système d'emballage proposé doit être prouvé comme étant adapté à son usage prévu : il doit protéger adéquatement la forme galénique (contre la lumière, l’humidité, l’oxygène, les contaminants, etc.); il doit être compatible avec la forme galénique (sans adsorption de la substance active, etc.); il doit être fabriqué à partir de matériaux considérés comme sûrs pour une utilisation avec la forme galénique et la voie d’administration (sans migration de substances potentiellement toxiques); et il doit fonctionner de la manière pour laquelle il a été conçu (caractéristiques de performance).

Les fermetures à l'épreuve des enfants sont conçues pour rendre difficiles l’ouverture de l'emballage par les jeunes enfants, tout en permettant un accès facile pour les adultes. L’utilisation d’emballages à l'épreuve des enfants a prouvé son efficacité pour réduire la mortalité infantile due à l'intoxication par des médicaments prescrits par voie orale. Les trois types les plus courants de fermetures à l'épreuve des enfants sont «presser-tourner », « serrer-tourner» et fermeture à combinaison (OMS TRS 902).

L’emballage inviolable est un système où l’accès est impossible sans destruction évidente du sceau ou d'une partie de l’emballage (USP 659) ,ou qui “fournit aux consommateurs une preuve visible qu'il y a eu altération” (OMS 902). Des exemples de technologies d’emballage respectant les exigences des emballages inviolables sont donnés dans le guide « FDA Compliance Policy Guide, 7132a. 17, CPG Sec. 450.500 Tamper-Resistant Packaging Requirements for Certain Over-the-Counter Human Drug Products".

1 WHO, TRS 902 Annex 9

2 USFDA, Container Closure Systems for Packaging Human Drugs and Biologics

SYSTÈMES DE FERMETURE DES RÉCIPIENTS POUR FORMES PHARMACEUTIQUES SPÉCIFIQUES

SYSTÈMES DE FERMETURE DES RÉCIPIENTS POUR LES PRÉPARATIONS PARENTÉRALES (DINJ et DINF)

Les produits pharmaceutiques parentéraux sont des formulations stériles, généralement des liquides sous forme de solutions, d’émulsions, de suspensions ou de solides secs qui doivent être reconstitués avec un véhicule approprié pour obtenir une solution ou une suspension. Ils sont classés en préparations parentérales de petit volume si le volume est de 100 ml ou moins, et en préparations parentérales de grand volume si le volume dépasse 100 ml.

Les solutions parentérales de petit volume (famille DINJ) peuvent être conditionnées en cartouche jetables, en seringues jetables, en flacons, en une ampoule, en poches souples ou en flacons semi-rigides. MSF n'accepte que les ampoules à une pointe .

  • Les cartouches, seringues, flacons et ampoules sont généralement en verre ou en polypropylène de type I ou II. Les types de verre spécifiques pour chaque forme pharmaceutique sont décrits dans la Pharmacopée européenne (EP), la Pharmacopée britannique (BP) ou la Pharmacopée américaine (UP).
  • Les bouchons et septa utilisés dans les cartouches, les seringues et les flacons sont généralement fabriqués à partir de matériaux élastomères. Les bouchons pour préparations injectables doivent répondre aux limites de test de type I (pour les préparations aqueuses) ou de type II (pour les préparations non aqueuses) définies dans l'EP ou l'USP.
  • Des capsules ou ‘surbouchons’ sont utilisés pour fixer la fermeture en caoutchouc au récipient afin de maintenir l’intégrité du joint dans des conditions normales de transport, de manutention et de stockage tout au long de la durée de vie du produit. Ces capsules sont généralement en aluminium et peuvent être équipées d’un couvercle en plastique pour une ouverture plus facile. Les capsules fournissent également des preuves d'altération du produit.

Les solutions parentérales de grand volume (LVP) (famille DINF), peuvent être conditionnées en poches souples (avec ou sans PVC), en flacons semi-rigides ou en bouteilles en verre. Le premier choix de MSF se porte sur les poches souples ou les flacon semi-rigides sans PVC, car ceux contenant du PVC ne sont plus acceptées. Les récipients doivent avoir un site approprié pour la fixation d’un set de perfusion et un site qui permet l’administration de médicaments.

Les poches souples sont généralement constitués de plastique multicouche.

  • Les cyclooléfines offrent une alternative au PVC ou au verre; elles sont flexibles et ont une faible perméabilité.
  • Les ports d'entrée (pour l'entrée du médicament) et de de sortie (pour l'administration) des poches souples sont fabriquées à partir de matériaux plastiques et/ou en élastomères. Ces poches comprennent généralement une partie qui permet de les suspendre pour résister à la tension lors de l’utilisation.
  • En fonction du plastique utilisé, les poches de solution IV peuvent être dotées d'un sur-sachet/ suremballage en plastique qui protège contre la perte de solvant (ce qui peut entraîner une augmentation de la concentration), la pénétration d’oxygène et la poussière. Le suremballage est fabriqué dans un matériau à faible perméabilité à la vapeur d’eau et aux gaz.

Les flacons en plastique semi-rigides sont généralement fabriqués selon la technologie Blow-Fill-Seal (BFS) et sont dotés d'un couvercle scellé qui peut être équipé de différents types de fermetures. Certains fabricants proposent des bouteilles à col ouvert avec des bouchons en caoutchouc et des capsules détachables.

  • Les bouteilles BFS avec tête de tétine ne sont pas appropriées, car la base de la tête est fragile et le petit capuchon n'offre pas une protection adéquate,entraînant de potentiels points fatigue et micro-trous lors du transport. De plus, elles ne disposent pas d'un site d'injection ou d’administration, ce qui nécessite de percer la partie supérieure de la tête avec le set IV ou l’aiguille. Si aucune autre alternative n'est disponible, les experts recommandent d’utiliser bouchons plus grands pour une meilleure protection de la tête.
  • Les bouchons ‘Euro head’ sont acceptables, mais présentent certains risques, notamment la contamination de la partie supérieure avant la fixation du bouchon si elle n'est pas effectuée dans un environnement aseptique, et la possibilité que l'espace entre le haut de la bouteille et le bouchon reste non stérilisée en raison d'une pénétration insuffisante de la vapeur d’eau.
  • Les bouchons de nouvelle génération ont deux ports d’accès pour le set IV et pour l’administration de médicaments, généralement protégés par un joint en aluminium ou un couvercle en plastique (Twincap®, Duocap®).

SYSTÈMES DE FERMETURE DES RÉCIPIENTS POUR LES PRODUITS OPHTALMIQUES (DEXO)

Les préparations ophtalmiques sont des produits stériles, disponibles sous forme liquide, semi-solides ou solides, spécifiquement conçues pour être administrées dans l’oeil. Ces préparations peuvent être classées en collyres (gouttes ophtalmiques), lotions ophtalmiques, préparations ophtalmiques semi-solides, et inserts ophtalmiques.

Les collyres pour usage ophtalmique sont généralement conditionnés dans des récipients stérilisés unidoses (souvent sans conservateur) ou multidoses. Les produits multidoses sont le plus souvent conditionnés dans des flacons en polyéthylène (PE) ou en polypropylène (PP) avec un compte-gouttes intégré au col du flacon, parfois appelés "droptainers". Dans certains cas, des récipients en verre peuvent être utilisé pour les collyres lorsque des problèmes de stabilité ou de compatibilité excluent l’utilisation de plastiques souples. Le récipient doit être inviolable et contenir au maximum 15ml de préparation. Les récipients unidoses sont généralement en PP, fabriqués selon la technique Blow-Fill-Seal (BFS). Certaines préparations peuvent être indiquées pour un usage ophtalmique et otique (p.ex. DEXTCIPR1D- : préparation pour les yeuc et/ou les oreilles).

Les préparations ophtalmiques semi-solides sont conditionnées dans de petits tubes stérilisés souples, avec ou sans canule ou embout ophtalmique. Ces tubes sont généralement fabriqués en métal, bien que les pommades ophtalmiques réactives au métal puisent être conditionnées dans des tubes recouverts à l'intérieur d'un revêtement en plastique époxy ou vinyle. L’emballage doit être inviolable et ne pas contenir plus de 5g de la préparation3.

3 USFDA, Container Closure Systems for Packaging Human Drugs and Biologics.

RÉCIPIENTS POUR LES FORMES TOPIQUES4 (DEXT)

Les formes galéniques topiques comprennent les aérosols, les crèmes, les émulsions, les gels, les lotions, les pommades, les poudres, les solutions et les suspensions. Ces formes sont généralement destinées à des effets locaux (non systémiques) et sont généralement appliquées sur la peau ou la muqueuse buccale. Les produits topiques comprennent également certaines préparations nasales et auriculaires, ainsi que des produits pharmaceutiques vaginaux et rectaux.

Les préparations semi-solides ou liquides sont le plus souvent conditionnées dans des récipients multidoses, tels que des pots ou des tubes souples.

  • Les tubes souples (pliables) sont généralement fabriqués à partir de métal (ou doublé de métal), de LDPE ou de matériaux stratifiés. Dans les tubes à extrémité fermée ou à extrémité, le prouit n'entre pas en contact avec le bouchon pendant le stockage.
  • Les pots sont généralement en polypropylène et munis d'un couvercle à vis. Le même type de joints (du bouchon ou du flacon) est parfois utilisé pour pour les formes pharmaceutiques orales solides.
  • Les préparations nasales, otiques, vaginales et rectales doivent être conditionnées dans des récipients adaptés à leur mode d'administration au site d’application, ou doivent être fournis avec un applicateur approprié.

Les fermetures de ces récipients doivent être conçues pour minimiser le risque de contamination microbienne et doivent être inviolables.

Les préparations auriculaires liquides5 sont généralement condiiotnnées dans des récipients multidoses en verre ou en plastique appropriée. Ces récipients sont munis d’un compte-gouttes intégré ou d'un bouchon à vis fabriqué à partir de matériaux appropriés, qui pevent incorporer un compte-gouttes en cahoutchouc ou une tétine en plastique, parfois fournis séparément.

Les produits vaginaux et rectaux sont généralement emballés dans des strips alu / alu ou des blisters. ou occasionnelllement dans des tubes (par exemple, gel vaginal).

4WHO, TRS 902 Annex 9 ; Handbook of Pharmaceutical Manufacturing Formulations: Liquid Products, Sarfaraz K Niazi, CRC Press, 2009

5 Ph Eur monograph 0652, Ear Preparations

RÉCIPIENTS POUR LES MÉDICAMENTS ORAUX (DORA)

Les produits pharmaceutiques oraux liquides6 sont des solutions, des sirops ou des suspensions. Un médicament oral sous forme liquide doit généralement être protégé contre la perte de solvant, la contamination microbienne, et parfois l’exposition à la lumière ou à des gaz réactifs (p.ex. l’oxygène). Ces formes pharmaceutiques peuvent être fournies dans des récipients à doses multiples (flacons) ou à dose unique (sachets).

  • Un flacon est généralement en verre ou en plastique (PET, HDPE, etc.), souvent muni d'un bouchon à vis (Alu ou PP) avec un revêtement, et éventuellement d'un joint d’étanchéité inviolable ou d'un surbouchon soudé au flacon.
  • Chaque dose d’un récipient multidose est administrée au moyen d’un dispositif adapté pour mesurer le volume prescrit. A cet effet, un gobelet doseur, une cuillère doseuse (pour les volumes de 5ml ou multiples), une seringue orale (pour les autres volumes), ou un compte-gouttes peuvent être ajoutés à l’emballage.
  • De nombreux composants associés sont gradués pour l’administration des doses. Les graduations doivent être lisibles et indélébiles
  • Les sachets peuvent être en plastique monocouche ou en matériau stratifié.

Les formes pharmaceutiques orales solides (p. ex. comprimés et gélules) et les poudres pour reconstitution doivent généralement être protégées des effets indésirables potentiels de la vapeur d’eau (humidité). Les systèmes de conditionnement typiques sont les récipients en vrac, les bandelettes, les plaquettes thermoformées et les sachets.

Les récipients en vrac sont des flacons en plastique ou en verre avec une fermeture à vis ou à déclic.

  • Les récipients en verre sont fabriqués en verre de type III. Les récipients en plastique sont le plus souvent fabriqués en HDPE, PP ou PET. L'emballage primaire peut être un sac en LDPE, qui est ensuite placé dans des flacons en HDPE / PP et constitue une protection supplémentaire
  • Une fermeture typique se compose d’un bouchon (souvent en PP), souvent avec une partie scellée. La partie scellée (ou joint) est une pièce de matériau qui se trouve entre le bouchon et la flacon. Différents matériaux peuvent être utilisés pour faire barrière à l’humidité, résister aux produits chimiques ou empêcher les fuites. Un autre avantage est l’inviolabilité; une fois que la partie scellée a été retirée, elle ne peut être réappliquée sur le récipient
  • Un matériau de remplissage peut être ajouté dans le récipient pour remplir les espaces vides et empêcher les comprimés de se casser pendant le transport. Il peut être en coton, en rayonne ou en polyester.
  • Le déshydratant (dessicant) est utilisé pour réduire la quantité d’humidité dans l’espace libre du flacon, et protéger les gélules en gélatine ou les produits/substances sensibles à l’humidité. La forme et la taille du dessicant doivent pouvoir être clairement distinguées de la forme du médicament pour éviter toute consommation accidentelle. Le dessicant est généralement emballé dans une petite capsule en HDPE ou un sachet qui doit être placé sur les comprimés.
  • Un récipient en vrac ne doit pas contenir plus de 1000 comprimés.

Les bandelettes (strip) sont des récipients multidose constitués de deux couches d’aluminium, généralement pourvues de perforations, adaptées pour contenir des doses uniques de préparations solides ou semi-solides7.

Les blisters sont des récipients multidose constitués d’une plaquette de film moulée qui contient le produit et d’une couverture, qui est le matériau qui scelle le blister.

Pour la plaquette de film, différents types de matériaux et de nombreuses combinaisons - offrant différents degrés de protection contre la vapeur d’eau, les gaz et la lumière - sont disponibles sur le marché8. Toutefois, en raison de l’absence de propriétés barrières du film PVC, des films multicouches à base de PVC sont souvent utilisés lorsqu’une meilleure protection contre l’humidité est nécessaire, p.ex. du PVC revêtu de PVDC (chlorure de polyvinylidène), du PVC stratifié au PCTFE (polychlorotrifluoroéthylène, ou Aclar®), des stratifiés triplex en PVC / PE / PCTFE, etc.

La couverture est scellée à la plaquette moulée. Son matériau est généralement un stratifié qui comprend une couche barrière (p.ex. une feuille d’aluminium).

Les sachets sont des emballages adéquats pour les poudres orales en préparations à dose unique. Chaque dose est enfermée dans un sachet individuel, de préférence en feuille d’aluminium stratifié, dont les bords sont scellés par la chaleur ou par un adhésif.

6 USFDA, Container Closure Systems for Packaging Human Drugs and Biologics; USP <659> Packaging and storage requirements

7 WHO, TRS 902 Annex 9

8 USP <1146> Packaging practice—repackaging a single solid oral drug product in'to a unit-dose container

PRODUITS PHARMACEUTIQUES POUR INHALATION (DORA)

Les préparations pour inhalation sont destinées à être administrées sous forme de vapeurs ou d’aérosols dans les poumons afin d’obtenir un effet local ou systémique. Ces produits peuvent être fournies dans des récipients à multidose ou unidose9.

Les produits pharmaceutiques pour inhalation comprennent :

  • Aérosols dans des dispositif doseurs sous pression : la préparation est libérée du récipient sous forme d’aérosol lors de l'activation d’une valve appropriée;
  • Préparations liquides pour inhalation : administrées à l'aide de nébuliseurs, elles sont généralement conditionnées dans des récipients unidose en PP (polypropylène).
  • Poudres pour inhalation : délivrées par des inhalateurs de poudre sèche chargés de poudres pré-distribuées dans des capsules ou d’autres formes pharmaceutiques appropriées, ou avec un réservoir de poudre et un mécanisme de dosage
  • Sprays nasaux : conçus pour une administration nasale.

9 Ph Eur monograph 0671: Preparations for inhalation; USFDA, Container Closure Systems for Packaging Human Drugs and Biologics.

Un code permet de commander un article sans ambiguïté sur ce qui est requis et aide à fluidifier la chaîne d’approvisionnement. MSF a élaboré une codification internationale basée sur le libellé anglais de l’article, qui est significative. Ainsi les codes "disent" ce qui est commandé.

Dans le système central, UniData, les 2 types d’articles, standard et non standard sont codifiés avec les règles de codification suivantes. Un code MSF est composé de min 11 et max 13 caractères alphanumériques et structuré en 4 subdivisions.

Dans les outils de commande, le code d’un article est suivi d'un nouvel attribut indiquant le niveau de standardisation:

  • STD = article standard (= validé par les 5 Centres opérationnels = OC)
  • NST = article non-standard (= non validé par les 5 CO, mais utilisé par un ou plusieurs OC)
  • NSL = article non-standard local (= validé par un ou plusieurs OC et acheté localement en raison de contraintes pays)

Les catalogues MSF ne contiennent que des articles STD.

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1. LA SUBDIVISION GROUPE

Le GROUPE est défini par 1 caractère qui identifie une catégorie fonctionnelle. Certains groupes sont exclusivement médicaux et d’autres exclusivement logistiques, tandis que le groupe K (kits) comprend les 2 catégories.

9 groupes ont été définis:

KKitsNNutrition
AAdministrationPSupport de programme
CCampsSMatériel médical renouvelable
DMédicamentsTTransport
EÉquipement médicalYPièces de rechange logistiques – articles fermés
LBibliothèque

2. LA SUBDIVISION FAMILLE

La FAMILLE est définie par 3 caractères qui identifient une spécialité à l’intérieur du groupe. Une famille est soit exclusivement médicale, soit exclusivement logistique, soit exclusivement bibliothèque.

Familles médicales

D ORA

Médicaments oraux

K SUD

Sets de chirurgie dentaire

D EXO

Médicaments ophtalmiques à usage externe

K SUR

Sets d’instruments chirurgicaux

D EXT

Médicaments à usage externe

K SUI

Sets d’instruments pour fixation interne

D INF

Solutés de perfusion

L EAF

Notices (inclus dans un kit)

D INJ

Médicaments injectables

N FOS

Alimentation spécialisée

D VAC

Vaccins

N SFO

Papeterie alimentation de base

E ANE

Anesthésie

N SFS

Papeterie alimentation spécialisée

E ANT

Équipement anthropométrique

S AST

Articles pour tester la susceptibilité aux
antibiotiques

E DDC

Équip. administration & préparation extemporanée médicament

S BCM

Milieu de culture bactériologique

E DIM

Équipement d’imagerie diagnostique

S BID

Système d’identification bactérienne

E EMD

Équipementelectro-mécanique

S BQC

Contrôle qualité souches bactériennes

E HOE

Équipement hospitalier

S CTD

Sondes et drains

E EIMT

Équipement de contrôle, de mesure et d’essai

S DDC

Consommables administration &
préparation extemporanée médicaments

E LAB

Équipement de laboratoire

S DIM

Consommables imagerie diagnostiques

E LAE

Équipement électrique de laboratoire

S DIS

Désinfectants

E LIN

Linge et habillement

S DRE

Pansements

E MEQ

Équipement médical

S IGN

Matériel pour clou de Sign

E PHY

Équipement physiothérapie

S INS

Matériel d’injection

E PSY

Matériel de soutien psychologique

S LAS

Réactifs de laboratoire

E STE

Stérilisation

S MST

Papeterie médicale

E SUD

Instruments de chirurgie dentaire

S MSU

Petit matériel médical

E SUF

Instruments pour fixateur externe

S PPE

Équipement de protection individuelle
pour activités de santé

E SUO

Instruments de chirurgie ophtalmique

S SCO

Consommables chirurgicaux

E SUR

Instruments chirurgicaux

S SDT

Tests diagnostiques autonomes

E TMA

Mannequins pour formation

S TSS

Articles pour le transport, stockage ou
prélèvement de matière biologique

E TME

Matériel médical pour formation

S SUR

Instruments chirurgicaux à usage unique

E TPO

Planches murales pour formationS SUTSutures

K MED

Kits médicauxS TRY

Matériel pour fixation interne

Familles logistiques

A DAP

Informatique

Y DAV

Pièces de rechange Davey

A FOO

Nourriture pour les équipes MSF

Y DEE

Pièces de rechange John Deere

A FUR

Mobilier

Y DEN

Pièces de rechange Denso

A LIF

Vie d'équipe

Y DEU

Pièces de rechange Deutz

A LST

Papeterie logistique

Y ELX

Pièces de rechange Electrolux

A OFF

Equipement de bureau

Y FLE

Pièces de rechange Fleetguard

A STA

Papeterie

Y HAT

Pièces de rechange Hatz

C BUI

Construction

Y HAY

Pièces de rechange Hayward

C CLI

Acclimatation

Y HIN

Pièces de rechange Hino

C SEM

Structures semi-permanentes

Y HON

Pièces de rechange Honda

C SHE

Abris

Y HYU

Pièces de rechange Hyundai

C WAT

Eau, hygiène et assainissement

Y ISU

Pièces de rechange Isuzu

K ADM

Kits administration

Y IVE

Pièces de rechange Iveco

K CAM

Kits camps

Y KIA

Pièces de rechange KIA

K COM

Kits communication

Y KOS

Pièces de rechange Koshin

K PRO

Kits support de programme

Y KUB

Pièces de rechange Kubota

K TRA

Kits transport

Y LIS

Pièces de rechange Lister Petter

K WAT

Kits eau et assainissement

Y LOM

Pièces de rechange Lombardini

N FOO

Alimentation de base

Y MAH

Pièces de rechange Mahindra

N SFO

Papeterie alimentation de base

Y MAN

Pièces de rechange MAN

P COL

Chaîne de froid

Y MAR

Pièces de rechange Marelli

P COM

Communication

Y MAS

Pièces de rechange Massey Ferguson

P COO

Equipement de cuisine

Y MER

Pièces de rechange Mercedes

P ELE

Electricité

Y MIT

Pièces de rechange Mitsubishi

P HDW

Quincaillerie

Y MRC

Pièces de rechange Mercury

P HYG

Hygiène

Y NGK

Pièces de rechange NGK

P HYP

Hygiène personnelle

Y NIS

Pièces de rechange Nissan

P IDE

Identification

Y PER

Pièces de rechange Perkins

P PAC

Emballage et manutention

Y PEU

Pièces de rechange Peugeot

P PAI

Peinture

Y PRA

Pièces de rechange Pramac

P SAF

Sécurité et matériel de protection

Y REN

Pièces de rechange Renault

P TOO

Outillage

Y ROB

Pièces de rechange Robin

T AIR

Articles et accessoires pour le transport aérien

Y SAT

Pièces de rechange Satherm

T BOA

Bateau et accessoires

Y SDM

Pièces de rechange SDMO

T CYC

Vélo

Y SHE

Pièces de rechange Sherp

T MOT

Motos & quads et accessoires

Y SKF

Pièces de rechange SKF

T TOY

Véhicules Toyota

Y SOT

Pièces de rechange Sotrad

T TRA

Machinerie agriculture

Y SUM

Pièces de rechange SUMO

T TRU

Camions > 3,5 T

Y SUZ

Pièces de rechange Suzuki

T TYR

Pneumatique

Y TAT

Pièces de rechange Tata

T VEA

Accessoires pour véhicules

Y THK

Pièces de rechange Thermo King

T VEC

Articles consommables pour véhicules

Y TOY

Pièces de rechange Toyota

T VEM

Modifications véhicules

Y TRE

Pièces de rechange Trecol

Y BEL

Pièces de rechange Belarus

Y VDO

Pièces de rechange VDO

Y BOS

Pièces de rechange Bosch

Y VKW

Pièces de rechange Volkswagen

Y CAR

Pièces de rechange Carrier

Y VOL

Pièces de rechange Volvo

Y CAT

Pièces de rechange Caterpillar

Y WAC

Pièces de rechange Wacker

Y CHE

Pièces de rechange Chevrolet

Y WIL

Pièces de rechange Wilson

Y CUM

Pièces de rechange Cummins

Y YAM

Pièces de rechange Yamaha

Y DAF

Pièces de rechange DAF

Y YAN

Pièces de rechange Yanmar

Familles de la bibliothèque opérationnelle

L 001Médecine information généraleL 028Santé du personnel
L 002Médecine interneL 029Soins infirmiers
L 003Maladies infectieuses viralesL 030Hygiène hospitalière
L 004Maladies infectieuses bactériennesL 032Kinésithérapie
L 006Maladies infectieuses parasitairesL 033Ethiquemédicale
L 007Ist- sidaL 034Educationdu patient, support etcounselling
L 008Chirurgie - anesthésie - dentisterieL 035Soins palliatifs
L 009Gynécologie - obstétrique - santé sexuelle et reproductiveL 040Logistique
L 010PédiatrieL 041Mécanique - transport
L 011Ophtalmologie - dermatologieL 042Télécommunication
L 012Imagerie diagnostiqueL 043Construction - abris
L 013LaboratoireL 044Informatique
L 014PharmacologieL 045Catalogues & listes de commande
L 015VaccinationL 046Aide alimentaire
L 016NutritionL 047Approvisionnement
L 017Médecine d'urgenceL 048Energie
L 018Eau & assainissementL 049Chaîne de froid - ingénierie biomédicale
L 020Urgences - réfugiés - désastres - conflitsL 050Administration - finances chezMSF
L 021Formation - éducation du personnelL 051Gestion des ressources humaines chezMSF
L 022Santé communautaire - éducation pour la santé - promotion deL 052Sécurité chezMSF
L 023AnthropologieL 061MSF- publications
L 024Epidémiologie- statistique - recherche opérationnelleL 070Aide humanitaire
L 025Gestion des programmes de santéL 072Aide humanitaire - droit
L 026Gestion de pharmacieL 077Langues
L 027Programmes de santé mentale

3. LA SUBDIVISION RACINE

La RACINE est définie par 4 caractères et construite à partir du libellé anglais de l’article ou de la description.

P.ex.: CLOXACILLINE, 250 mg, gél => CLOX

Une même racine peut appartenir à plusieurs familles:

P.ex.: CLOXACILLINE, 250 mg, gél => DORA CLOX

CLOXACILLINE, 500 mg, fl. poudre => DINJ CLOX

NB: Quand le libellé d’un article commence par «Z», le premier caractère de sa racine sera «Y» afin d’éviter toute confusion avec le «code local».

L’équipement électro-mécanique et leurs accessoires, consommables et pièces détachées sont identifiés avec une racine de 3 lettres suivie de la lettre E pour l’équipement, A pour les accessoires, C pour les consommables, S pour les pièces détachées et T pour les tests/contrôles.

Voir l’introduction sur les dispositifs médicaux dans le Catalogue Médical Volume 3.

4. LA SUBDIVISION SPECIFICATION

La SPECIFICATION est définie par 3 à 5 caractères et permet de différencier deux articles similaires. Ces spécifications sont souvent significatives et suivent les règles définies pour une racine précise.

Pour certains groupes d’articles, MSF choisit de travailler avec le code du fabricant au lieu de créer un code MSF lorsque les critères suivants sont respectés

  • complexité technique de l’assortiment
  • codification claire du fabricant avec des codes de max.16 caractères, accompagnée d’une documentation de référence qui est aisément accessible (catalogue ou sur le web)
  • bon nombre d’articles concernant une même intention ou un même article principal

Pour la partie logistique c’est le cas pour les pièces détachées Toyota.

Pour la partie médicale c’est la cas pour les articles utilisés pour la fixation interne: système Stryker ou clou de Sign.

Les codes spécifiques, appelés codes libres, sont construits avec un groupe et une famille MSF suivi du code fabricant qui peut comporter jusqu’à 16 caractères.

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Exemple:

VIS CORTICALE, autotaraudeuse, ent. filetée, Ø4,5 x 24 mm (STRY340624);

COURROIE ventilateur & alternateur, P-HZJ78/79, pair (YTOY90916-02452).

Les produits alimentaires spécialisés

Contrairement aux produits alimentaires de base (famille NFOO), tels que les céréales (mil, sorgho...) ou les légumineuses (haricots...), les produits alimentaires spécialisés (famille NFOS) sont spécifiquement conçus pour répondre aux besoins des personnes malnutries en situation de crise.

Ces produits sont enrichis en protéines, minéraux et vitamines en fonction des besoins nutritionnels des patients, en tenant compte de facteurs tels que l'âge, la sévérité de la malnutrition, les pathologies associées ou les habitudes alimentaires locales.

Une stratégie globale de réponse à une crise nutritionnelle ne peut être élaborée qu’après une évaluation de la situation nutritionnelle, avec une identification des objectifs d'intervention et des populations cibles. La réponse peut être générale ou ciblée, et peut inclure une distribution générale ou ciblée, des programmes de nutrition supplémentaire ou thérapeutique.

LES DIFFÉRENTS TYPES D'ALIMENTS SPÉCIALISÉS

Les aliments spécialisés sont conçues pour répondre à des besoins nutritionnels spécifiques et peuvent être regroupés en plusieurs catégories :

Laits thérapeutiques (F75 et F100)

Utilisés dans le traitement de la malnutrition aiguë sévère (MAS):

  • F75 : utilisé pendant la phase initiale
  • F100 : utilisé pendant la phase de réhabilitation .

RUTF/ATPE - Aliment Thérapeutique Prêt à l’Emploi

Utilisé dans la phase de réhabilitation du traitement de la malnutrition aiguë sévère (MAS). Ne convient pas à la phase initiale en raison de sa teneur en fer.

  • Exemples : Plumpy’nut, eeZeepaste, Valid Nutrition, Insta paste, BP100

Attention : les RUTF ne doivent pas être utilisés chez les enfants de moins de 6 mois.

RUSF/ASPE - Aliment Supplémentaire Prêt à l'Emploi

Utilisé dans le traitement de la Malnutrition Aiguë Modérée (MAM) et comme soutien nutritionnel dans les situations d’urgence ou pour prévenir la malnutrition dans les programmes nutritionnels.

  • Exemples: PlumpySup, eeZeeRUSF

Remarque: Le RUSF est parfois appelé LNS LQ (Grande Quantité)

LNS - Supplément Nutritionnel à base Lipidique

LNS MQ (Medium Quantity/Quantité Moyenne)

Produit prêt à l'emploi utilisé pour prévenir la malnutrition aiguë modérée (MAM) chez les enfants âgés de 6 à 36 mois. Lorsqu'il est consommé en complément de l’alimentation ordinaire, il équilibre l’apport quotidien en micronutriments.

  • Exemples : Plumpy doz, eeZee50

LNS SQ (Small Quantity/ Petite Quantité)

Produit prêt à l'emploi utilisé pour prévenir la malnutrition et apporter un soutien nutritionnel dans les situations d’urgence.

  • Exemples : Nuttributter, eeZee20

Suppléments en Micronutriments (pâte enrichie en vitamines et minéraux)

Utilisés pour corriger les carences alimentaires, en particulier le manque de produits d’origine animale.

  • Exemples : QBmix

Ration alimentaire d'urgence

Biscuits compressés utilisés comme substituts nutritionnels ou compléments alimentaires pendant la phase initiale d'une situation d'urgence, avant la distribution générale des rations.

  • Exemples : BP5, NRG5

Formules infantiles (laits pour nourrissons) et Fortifiants du Lait Maternel

Utilisés comme substituts du lait maternel ou comme fortifiant du lait maternel, chez les nourrissons ayant des besoins particuliers.

Aliments destinés à des Fins Médicales Spéciales

Conçus pour les patients présentant des conditions médicales spécifiques (par exemple, FHV, grands brûlés, HIV) et utilisés sous surveillance médicale. Peuvent varier en fonction de :

  • la tranche d'âge: adultes ou enfants
  • la teneur en calories : isocalorique ou hypercalorique
  • la teneur en protéines : normoprotéines ou hyperprotéines
  • la composition : semi-élémentaire, avec ou sans fibres
  • la forme : poudre (à reconstituer), boissons prêtes à l'emploi ou poches prêtes à l'emploi pour nutrition entérale (par sonde)

Les poudres ont généralement une durée de vie plus longue (24 mois), sont plus économiques que le produits prêts á l'emploi et simplifient la gestion de stocks et les commandes (moins de références produits).

Contactez votre référent nutrition avant de commander ces produits. Les aliments destinés à des fins médicales peuvent être utilisées comme source d'alimentation unique ou comme complément de repas (ex. pour les patients atteints de FHV/Ebola incapables de suivre une alimentation normale ou souffrant d'anorexie sévère).

Super Céréales (Farines Fortifiées Précuites)

Utilisées dans :

  • les distributions générales (PAM)
  • les distributions de rations familiales
  • les programmes de nutrition supplémentaire et de distribution ciblée.

Fabriquées à partir de farine de maïs (CSB+) ou de blé (WSB+) et de soja cuit par extrusion ou micronisation, enrichies en minéraux et vitamines.

  • Exemples : Unimix (MSF-UNICEF-UNHCR), CSB/CSB+ (PAM), WSB (PAM).

Les Super Céréales plus (+) sont des versions plus récentes contenant du lait, mieux adaptées aux besoins nutritionnels des enfants.

  • Exemples : CSB++

ACHAT / ACCEPTATION DE DONATION D'ALIMENTS SPÉCIALISÉS

Il est essential de gérer les stocks d'aliments spécialisés par lot et par durée de vie. Un lot est défini comme une quantité produite dans des conditions homogènes, bien que sa définition exacte puisse varier en fonction de l’organisation interne du fournisseur.

La qualité du produit dépend de chaque étape de la chaîne d'approvisionnement :

  • approvisionnement en matières premières, fabrication, conditionnement, stockage chez le fournisseur
  • transport
  • stockage
  • distribution
  • cuisson (si nécessaire)
  • consommation

Tout problème ou négligence à l'une de ces étapes peut compromettre la qualité du produit final. Il est donc essentiel de respecter les procédures recommandées à chaque étape.

Tous les fournisseurs d'aliments spécialisés doivent se soumettre à un processus de validation rigoureux afin de garantir que leurs produits répondent à des normes de haute qualité. Seuls les fournisseurs validés doivent être utilisés pour les achats.

Les achats locaux ne sont autorisés qu'auprès de fournisseurs validés. Une liste de fournisseurs validés est disponible auprès des pharmaciens section et des référents nutrition.

Toute donation d'aliments spécialisés doit être accompagnée d'un bordereau de livraison (waybill) qui précise tous les numéros de lots et les dates limites d'utilisation optimale (DLUO). Dès réception, effectuer un contrôle et une évaluation de la qualité (organoleptique) de chaque donation (voir procédure ci-dessous).

Documentation

Chaque expédition d’aliments spécialisés peut être accompagné de divers certificats, qui peuvent être demandés par le terrain.

Ces certificats peuvent être les suivants : certificat sanitaire, certificat d'analyse (obligatoire pour toute réception), certificat d'origine, certificat de conformité, certificat OGM/ non OGM, etc.

GESTION DE L'APPROVISIONNEMENT ET DU STOCK

Les aliments spécialisés doivent être stockés à une température inférieure à 30ºC pour éviter les problèmes de qualité et de détérioration.

Se référer à la procédure QA-NFOS-SOP2_fr "Stockage des aliments spécialisés" pour les directrices.

Si les conditions de stockage sur le terrain dépassent ou ont dépassé 30ºC, il est recommandé d'effectuer une analyse en laboratoire pour l'intégrité du produit, en particulier la teneur en vitamines, car les vitamines sont les composants les plus fragiles, et pour déterminer une nouvelle durée de conservation. (voir paragraphe échantillonnage ci-dessous).

Procédures de Contrôle Qualité

Contrôle à la réception

Remplir le formulaire "Check list pour le contrôle à réception": NSFSCRECOSE (anglais), NSFSCRECOSF (français). Ces formulaires sont également disponibles sur demande auprès du pharmacien section ou du référent nutrition.

Un certificat d'analyse (un par numéro de lot) doit être fourni par le fournisseur pour chaque livraison.

Cas spécifique - Super Céréales :

Pour les Super Céréales, remplir la Check liste pour le contrôle qualité" appropriée : NSFSQCONFFF (français) / NSFSQCONFFE (anglais).

Prélèvement d'échantillons (pour analyse en laboratoire)

Lorsque les produits ont été stockés à des températures supérieures á 30ºC, des échantillons doivent être envoyés à un laboratoire pour vérifier le niveau de fortification, en particulier la teneur en vitamines, qui peut diminuer avec la chaleur. Cette analyse peut entraîner un ajustement de la date limite de consommation du produit.

Si un problème de qualité est suspecté, il peut être nécessaire d'envoyer des échantillons à un laboratoire. Dans ce cas, contactez votre pharmacien section ou votre référent nutrition. Il pourra vous être demandé de remplir le formulaire de rapport d'échantillonnage, NSFSSAMPOSF (français) / NSFSSAMPOSE (anglais).

La nouvelle base de données centralisée, UniData, est opérationanelle avec des nouvelles règles de codification.

Les codes divers ou codes “Z” créés par les centres opérationelles (OC’s) et les centrales d’achat (ESC’s) ont disparu et sont remplacés par la structure d’un code pour un article standard. Il sera toutefois possible de faire la distinction entre un article standard, non standard et non-standard local grâce à un nouvel attribut directement lié au code.

  • STD = article standard (= validé par les 5 Centres opérationnels = OC)
  • NST = article non-standard (= non validé par les 5 OC, mais utilisé par un ou plusieurs OC)
  • NSL = article non-standard local (= validé par une ou plusieurs OC et acheté localement en raison des contraintes pays)

Un CODE DIVERS (code-Z) était utilisé dans le passé pour la création de codes locaux. Il a une structure similaire à celle des codes standards qui permet de classifier l’article qu’il désigne en fonction du GROUPE et de la FAMILLE (comme pour un article standard), tout en l’identifiant clairement comme «non standard» et en indiquant qui l’a créé.

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Les lieux d’émission des codes divers sont:

  • KE MSF à Nairobi
  • SL MSF au Sierra Leone...

Aucun CODE LOCAL n’apparaît dans les catalogues, mais il peut y en avoir dans les outils de commande.

Les codes locaux sont aujourd'hui intégrés dans UniData selon les mêmes règles de codification que les codes standard et non standard (codes réguliers). Les codes divers (codes Z) disparaîtront progressivement.

EN 13795-1: Vêtements et champs chirurgicaux - Exigences et méthodes d'essai - Partie 1 : Champs et casaques chirurgicaux (2019)

Général

Les champs chirurgicaux, y compris l’utilisation prévue comme champ stérile, et les casaques chirurgicales sont utilisés pour minimiser la propagation d’agents infectieux vers et depuis les plaies d’opération des patients, contribuant ainsi à prévenir les infections des plaies postopératoires.

Les performances requises des linges pour les patients, le personnel clinique et les équipements varient, par exemple, en fonction du type et de la durée de la procédure, du degré d'humidité du champ opératoire, du degré de contrainte mécanique sur les matériaux et de la sensibilité du patient aux infections.

L'utilisation de blouses chirurgicales résistantes à la pénétration des liquides peut également diminuer le risque pour le personnel opératoire d'agents infectieux véhiculés par le sang ou les fluides corporels.

Zones critiques - moins critiques

Les exigences de performance sont spécifiées en fonction de la zone du produit et du niveau de performance.

Zone critique du produit : zone ayant une plus grande probabilité d'être impliquée dans le transfert d'agents infectieux vers ou depuis la plaie, par exemple le devant et les manches des blouses chirurgicales. Les autres zones sont appelées " zone moins critique du produit ". La norme EN 13795 ne contient pas de dispositions concernant la taille et la position des zones critiques et moins critiques. L'utilisateur doit décider si celles-ci sont adaptées aux défis anticipés d'une certaine intervention chirurgicale.

La norme américaine ANSI/AAMI PB70 fournit davantage de spécifications : la zone critique d'une casaque chirurgicale doit, au minimum, comprendre la partie avant de la blouse, de la poitrine aux genoux, et les manches, du poignet jusqu'au-dessus du coude.

Pour les champs, l'identification de la zone critique n'est pas mentionnée dans les normes, mais dans la littérature, il est mentionné: «La zone critique est généralement le centre du champ, autour des fenestrations ou ouvertures. Cette zone est souvent renforcée par un tissu supplémentaire, qui peut absorber les fluides »

Si le fabricant ne différencie pas les zones du produit, toutes les zones doivent satisfaire aux exigences des zones critiques du produit . S'il existe une telle différenciation, le fabricant doit fournir les informations permettant l'identification de ces zones par l'utilisateur.

Le fabricant doit fournir des informations sur le niveau de performance à l'utilisateur.

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Caractéristiques à évaluer et exigences de performance pour les casaques & champs chirurgicaux

  • La biocompatibilité du produit doit être évaluée et approuvée pour un risque acceptable
  • Des informations sur l'inflammabilité du produit et les risques d'incendie doivent être fournies par le fabricant sur demande.
  • test selon EN 13795: Résumé voir tableau ci-dessous
    • CA = zone de produit critique
    • LCA = zone de produit moins critique
    • IB = indice de barrière

Pénétration microbienne - sec:

  • Détermine la capacité du tissu sec à résister à la pénétration de particules transportant des micro-organismes.
  • Mesure: CFU = nombre de colonies formées après incubation
  • Résultat: requis uniquement pour les zones les moins critiques: ≤ 300

Pénétration microbienne - humide

  • Détermine la résistance d’un tissu à la pénétration de bactéries dans un liquide tout en étant soumis à un frottement mécanique
  • Mesure: nombre de colonies formées après incubation, exprimé en indice de barrière (BI) 6,0 = pas de pénétration (valeur maximale réalisable)
  • Résultat: requis uniquement pour les zones critiques: ≥ 2,8 (performance standard) ou ≥ 6,0 (haute performance)

Propreté microbienne / biocharge

  • Estimer la charge microbienne ou le nombre de micro-organismes viables sur le tissu avant la stérilisation.
  • Mesure: CFU = nombre de colonies formées / dm²
  • Résultat: ≤ 300 / dm² pour toutes les zones, blouses et champs (basé sur l'expérience des fabricants et sur ce qui est régulièrement disponible)

Libération de particules

  • = libération de fragments de fibres et autres particules lors de contraintes mécaniques simulant la manipulation et l'utilisation. Estimer le peluchage du tissu à l'état sec. La libération de particules est un problème pendant la chirurgie: la contamination par des corps étrangers peut entraîner une fréquence accrue de complications postopératoires. On observe également un effet indirect: des fibres et des particules peuvent se déposer sur les surfaces de la salle d'opération, fournissant un vecteur potentiel pour les micro-organismes à transporter dans les plaies.Les particules inférieures à 3µm sont trop petites pour transporter des micro-organismes et les particules supérieures à 25µm sont trop grosses pour rester en suspension dans l'air en raison de la gravité.
  • Mesure: nombre de particules 3 - 25 µm générées après torsion et compression, exprimé en log10 de la valeur de comptage.
  • Résultat: ≤ 4 pour toutes les zones, casaques et champs

Pénétration liquide

  • = test de la hauteur de chute hydrostatique : évaluer la résistance des tissus à la pénétration de l'eau sous une pression hydrostatique en constante augmentation.
  • Mesure: les résultats de la hauteur de chute sont enregistrés en centimètres de pression d'eau sur l'échantillon de tissu.
  • Résultat:
    • zones moins critiques: ≥ 10 cm H2O
    • performance standard dans la zone critique: casaques: ≥ 20 cm H2O, champs: ≥ 30 cm H2O
    • zone critique haute performance: ≥ 100 cm H2O pour les casaques & champs

Résistance à l'éclatement - sec / humide

  • Déterminer la résistance d'un tissu à la perforation dans des conditions sèches et humides
  • Mesure: résistance à l'éclatement, en kPa
  • Résultats: casaques & champs: ≥ 40 kPa, non requis pour les zones moins critiques à l'état humide

Résistance à la traction - sec / humide

  • Déterminer la capacité d'un produit à résister à la déchirure du tissu dans des conditions sèches et humides
  • Mesure: quantité de force appliquée pour casser la bande, en Newton
  • Résultats (non requis pour la zone moins critique à l'état humide)
    • casaques: ≥ 20 N,
    • champs: ≥ 15 N (performance standard) ou ≥ 20 N (haute performance)

Conseils pour la sélection des produits

Le confort repose sur plusieurs facteurs: résistance thermique, perméabilité à l'air, drapabilité, extensibilité, poids, taille, ajustement, confort tactile (douceur = fortement dépendant de la douceur des fibres et des technologies de finition), fibres et fabrication. Les propriétés d'inconfort telles que la tendance au bruissement et l'irritation de la peau sont difficiles à mesurer.

La norme ne fournit pas d'autres exigences essentielles concernant l'inflammabilité. Cependant, les fabricants sont tenus de fournir des informations sur les risques d'incendie liés à l'utilisation de leurs produits.

Des tests spécifiques pour les décharges électrostatiques (ESD) ne sont pas nécessaires car aucun rapport n'a été fait d'incidents de sécurité des patients liés aux DES (ESD).

La norme EN 13795 ne spécifie pas d'exigences pour la conception fonctionnelle des casaques et des champs chirurgicaux.

Les produits doivent être testés pratiquement dans des situations cliniques où l'utilisateur final va les appliquer, afin de s'assurer qu'ils conviennent sous tous les aspects importants, y compris la fonctionnalité et le confort. Les essais pratiques doivent être évalués avant le choix des produits.

Tables supplémentaires

Characteristic

Test method

Unit

Standard performance

CA / LCA

High performance

CA / LCA

Microbial penetration - dry

EN ISO 22612

CFU

NA / ≤ 300

NA / ≤ 300

Microbial penetration - wet

EN ISO 22610

IB

≥ 2.8 / NA

6.0 / NA

Cleanliness microbial / bioburden

EN ISO 11737-1

CFU / 100 cm²

≤ 300

≤ 300

Particle release

EN ISO 9073-10

Log 10

(lint count)

≤ 4.0

≤ 4.0

Liquid penetration

EN ISO 811

cm H2O

≥ 20 / ≥ 10

≥ 100 / ≥ 10

Bursting strength - dry

EN ISO 13938-1

kPa

≥ 40

≥ 40

Bursting strength - wet

EN ISO 13938-1

kPa

≥ 40 / NA

≥ 40 / NA

Tensile strength - dry

EN 29073-3

N

Gowns : ≥ 20

Drapes : ≥ 15

≥ 20

Tensile strength - wet

EN 29073-3

N

Gowns : ≥ 20 / NA

Drapes : ≥ 15 / NA

≥ 20 / NA

Spécifications

Le kit choléra 001 est spécialement conçu pour les camps de réfugiés.

Il peut également être utilisé pour des populations urbaines ou rurales, bien qu'il soit moins adapté (dans ce cas, des petits kits pour 10 ou 50 patients sont à fabriquer sur place en fonction des besoins et des disponibilités).

Ce kit est destiné au traitement de 625 cas de choléra, dont 75 % (500 cas) en IV et SRO et 25 % (125 cas) uniquement avec SRO. Ces proportions sont différentes de celles recommandées par l'OMS et sont basées sur l'expérience MSF démontrant une proportion souvent élevée des cas de déshydratation sévères. Dans les zones urbaines ou rurales, seuls 20 % des cas de choléra seront traités en IV et SRO.

Les antibiotiques fournis couvrent tous les cas de choléra plus 4 contacts proches par cas (2.500 contacts). MSF ne recommande pas la chimioprophylaxie des contacts, mais fournit des antibiotiques en cas de besoin (taux d'attaque secondaire élevé, pression politique, raisons stratégiques, etc.).

Composants

Le kit complet (KMEDKCHO1--) est composé d'une partie médicale avec 2 modules perfusions (2000 l chacun) et d'une partie logistique. Si les modules logistiques sont constitués localement, il est possible de commander uniquement les modules médicaux :

  • (KMEDKCHO2M-) avec 4000 l de perfusions
  • (KMEDKCHO3M-) avec 2000 l de perfusions
  • (KMEDKCHO4M-) sans module perfusions

Ces deux derniers kits sont proposés en raison des coûts de transport des modules perfusions. Si du Ringer Lactate (Hartmann) de qualité a été identifié et validé par votre pharmacien section ou si vous avez du Ringer Lactate de qualité dans votre stock d'urgence, vous pouvez envisager de commander les kits suivants : KMEDKCHO3M- ou KMEDKCHO4M-.

ATTENTION

Il est impératif de disposer d'un minimum de 4000 l de Ringer Lactate (Hartmann) pour le traitement IV de 500 patients atteints de choléra.

Une sous-estimation des besoins entraînant une rupture de stock des perfusions lors d'une épidémie coûte toujours plus cher qu'un approvisionnement de 4000 l dès le début.

Conseils d'utilisation

Prélever 10 échantillons à l'aide du module prélèvement 001 (KMEDMSAM1C-) et les envoyer au siège pour antibiogramme.

Matériel à trouver localement si possible

  • Ringer lactate (Hartmann), après l'accord du dpt médical/de santé publique
  • Bâche plastique (pour abris, isolation...)
  • Sels de Réhydratation Orale (SRO)
  • Couvertures
  • Tente 27 m² (blanche)
  • Hypochlorite de calcium (HTH)
  • Bottes étanches
  • Produit de lessive (savon ou poudre)
  • Armoire à pharmacie simple
  • Tubes (pour faire des brancards avec du plastic sheeting)

Voir Prise en charge d’une épidémie de choléra, MSF , 2018

A chaque utilisation, CONTRÔLER L'ÉTANCHÉITÉ

Se placer devant un miroir et ouvrir complètement l'appareil

ETAPE 1: Prendre l'appareil dans le creux de la main, avec la pièce nasale reposant sur le bout des doigts

ETAPE 2: Placer l'appareil sous le menton, pièce nasale vers le haut, de manière à recouvrir le menton, la bouche et le nez

ETAPE 3: Tirer la lanière du haut par-dessus la tête et la laisser en position haute à l'arrière du crâne. Tirer la lanière du bas par-dessus la tête et la positionner autour du cou sous les oreilles

ETAPE 4: Mouler la pièce nasale à la forme du nez, en utilisant deux doigts de chaque main

ETAPE 5: Couvrir l'appareil avec les deux mains en veillant à ne pas modifier sa position

  • Inhaler profondément afin de créer un vide d'air: si l'étanchéité est bonne, l'appareil se plaque sur le visage
  • Expirer fortement: si l'étanchéité est bonne, l'appareil se bombe légèrement
  • Inhaler et expirer plusieurs fois: aucune fuite d’air entre le visage et l'appareil ne peut être détectée

En cas de problème (l'appareil ne se déprime pas, ne se dilate pas ou une fuite d’air est détectée), réajuster l'appareil et tester à nouveau l'étanchéité. Si les problèmes persistent, remplacer l'appareil et/ou essayer un autre modèle/une autre taille. Une fois que l'appareil de protection respiratoire est bien ajusté, ne plus le manipuler.

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INTRODUCTION

Les médicaments cytotoxiques sont des composés toxiques connus pour être cancérigènes, mutagènes et / ou tératogènes. En cas de contact direct, ils peuvent provoquer une irritation de la peau, des yeux et des muqueuses, ainsi qu'une ulcération et une nécrose des tissus. La toxicité des médicaments cytotoxiques rend nécessaire de minimiser l’exposition du personnel de santé à ces médicaments. La manipulation et l’administration de médicaments cytotoxiques ne doivent pas être effectuées par des membres du personnel enceintes. En même temps, les conditions d'asepsie doivent être maintenues.

Les signes suivants sont utilisés pour mettre en évidence le danger que représentent les substances cytotoxiques :

  • Dans certains pays, il est obligatoire que les médicaments cytotoxiques et leurs déchets soient correctement identifiés par le symbole “C” majuscule et, en dessous, les mots “CYTOTOXIC / CYTOTOXIQUE” en lettres majuscules et les deux mots et le symbole doivent apparaitre dans un rectangle gris foncé.
  • Ce signe sera ajouté aux médicaments cytotoxiques dans le catalogue MSF.

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  • Les substances cytotoxiques peuvent également être identifiés par un symbole violet représentant une cellule en fin de processus de division, appelé télophase. Les étiquettes sont de couleur violet foncé et portent le symbole de la télophase.

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MÉDICAMENTS CYTOTOXIQUES DANS LA LISTE STANDARD MSF
(SELON LA CLASSIFICATION OMS)

http://www.whocc.no/atc_ddd_index/?code=L01D&showdescription=no

MSF codeMSF labelClassification OMS
DINJBLEO1V-BLEOMYCINE sulfate, éq. 15 mg base, poudre, fl.

L01D ANTIBIOTIQUES CYTOTOXIQUES ET SUBSTANCES APPARENTÉES

L01DC Autres antibiotiques cytotoxiques

DINJDOPL5V-DOXORUBICINE pégylée liposomale,
2 mg/ml, 25ml fl.

L01D ANTIBIOTIQUES CYTOTOXIQUES ET SUBSTANCES APPARENTÉES

L01DB Anthracyclines et substances apparentées

DINJGANC5V-GANCICLOVIR sodique, éq. 500mg base, poudre, fl.

J05A ANTIVIRAUX À ACTION DIRECTE

J05AB Nucléosides et nucléotides à l'exclusion des inhibiteurs de la transcriptase inverse
DORAVALG4T-VALGANCICLOVIR chlorhydrate, éq. 450mg base, comp.

J05A ANTIVIRAUX À ACTION DIRECTE

J05AB Nucléosides et nucléotides à l'exclusion des inhibiteurs de la transcriptase inverse

DINJVINC2V-

DINJVINC1V-

VINCRISTINE sulfate, 1 mg/ml, 2 ml, fl.

VINCRISTINE sulfate, 1 mg/ml, 1 ml, fl.

L01C ALCALOÏDES VÉGÉTAUX ET AUTRES PRODUITS NATURELS

L01CA Alcaloïdes de Vinca et substances apparentées

RÈGLES GÉNÉRALES

  • Mesures de sécurité : assurez-vous que les équipements de sécurité, les protocoles et les instructions sont disponibles dans toutes les zones où les médicaments cytotoxiques sont stockés, manipulés, préparés, administrés ou éliminés.
    • Minimiser la manipulation et le déplacement des médicaments cytotoxiques depuis la réception jusqu'à la préparation.
    • Les médicaments doivent rester dans leur emballage secondaire ou tertiaire d’origine (sac en plastique scellé et/ou carton), car l’extérieur de nombreux flacons commerciaux peut être contaminé, présentant un risque d’exposition pour toute personne qui les manipule.
    • Les flacons de cytotoxiques sont généralement bien emballés par les laboratoires pharmaceutiques, aucun équipement de protection individuelle (EPI) spécifique n’est donc requis pour le personnel transportant des agents cytotoxiques, à condition que l'emballage d'origine soit intact et qu'il n'y ait aucun signe de dommage ou de fuite.
    • Pour les flacons non ouverts mais qui ne sont plus dans leur emballage d’origine, utiliser des gants de protection (nitrile, non poudrés).
    • Comme les dommages ou les fuites ne peuvent être détectés qu'en manipulant le produit, le port de gants est conseillé lors de la manipulation d'agents cytotoxiques.
  • Centraliser la préparation des cytotoxiques
    • Une seule personne doit transporter en même temps tous les médicaments cytotoxiques nécessaires pour les prochaines 24 heures de la pharmacie à la zone de préparation.
    • Les médicaments doivent être préparés dans une zone désignée.
    • Assurez-vous que les équipements de sécurité (voir ci-dessous) sont disponibles dans toutes les zones où des médicaments cytotoxiques sont stockés, manipulés, préparés ou administrés.
    • Afficher des posters visibles décrivant des protocoles/instructions sur la gestion des déversements de médicaments cytotoxiques dans les services et faire partie des soins infirmiers.
  • Matériel nécessaire (ou facilement accessible) :
    • Kit de nettoyage des déversements cytotoxiques contenant tous les EPI et le matériel nécessaires au nettoyage des déversements.
    • Alimentation en eau courante + un savon doux.
    • Dispositif pour douche oculaire (EMEQEYEW7++) (ou à défaut : 1l de NaCl 0,9% avec une seringue Luer de 60ml (SINSSYDL60-) ou set de perfusion (SINSSETI2--).
  • Transport de médicaments cytotoxiques : limiter et rationaliser les mouvements de médicaments cytotoxiques. Tous les transports doivent être soigneusement coordonnés, du départ à l’arrivée. Préparez la carte TREM (carte de transport d’urgence) et la MSDS (fiche de données de sécurité) pour faciliter les démarches douanières ou de transport aérien. Ceux-ci doivent être remis chauffeur avant le transport.

RÉCEPTION ET STOCKAGE DES MÉDICAMENTS CYTOTOXIQUES

  • S'assurer que les médicaments cytotoxiques soient stockés conformément aux exigences du fabriquant. Il faut savoir que les conditions de stockage peuvent varier selon les fabricants pour un même produit.
  • Stoker les médicaments cytotoxiques de manière centralisée dans la pharmacie principale et éviter de les stocker dans la salle de préparation.
  • Les médicaments cytotoxiques ne doivent PAS être stockés à proximité ou au-dessus d’autres médicaments ou équipements médicaux. Ils doivent être stockés en toute sécurité pour minimiser le risque de casse et contenir tout déversement. Garantir un étiquetage clair et visible pour une identification facile.
  • La meilleure option de stockage est une armoire fermée. Des étagères inférieures peuvent être utilisées comme alternative, mais la zone de stockage doit limiter le risque de contamination ou d'exposition.
  • Instructions d'étiquetage et de stockage :
    • Marquer les boîtes avec des flèches à l'extérieur pour indiquer la bonne orientation de stockage (pour éviter que les boîtes ne soient retournées)
    • Apposer un autocollant « danger » sur la boite.
    • S'assurer que toutes les étiquettes sont claires et compréhensibles pour l'ensemble du personnel impliqué dans la manipulation des produits cytotoxiques.
  • Réception: inspecter visuellement les médicaments cytotoxiques dès leur réception pour vérifier tout dommage ou fuite pendant le transport. Si des dommages ou des fuites sont détectés, un EPI approprié doit être porté et des mesures appropriées doivent être prises immédiatement.

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KIT DE DÉVERSEMENT DE SUBSTANCES CYTOTOXIQUES

Un kit pour la gestion de déversement cytotoxique doit être disponible dans toutes les zones où des substances cytotoxiques sont utilisées. Tout le personnel manipulant des médicaments et des déchets cytotoxiques doit être formé aux procédures de gestion des déversements et de décontamination. Un kit prêt à l’emploi peut être commandé (SDDCCYTTS2-).

  • EPI
    • 1 coiffe chirurgicale (ELINCADS1S-)
    • 1 paire de sur-chaussures (ELINSHOC001)
    • 4 paires de gants d'examen en nitrile à manches longues (SMSUGLEN1+++) : paire intérieure et extérieure pour 2 personnes
    • 2 appareils de protection respiratoire FFP2 (ELINMASP+++)
    • 2 lunettes de protection (SPPEGOGPR++)
    • 1 casaque chirurgicale non tissée (ELINGOWS+++)
  • Pince Pean (ESURFOAP14S) ou pince anatomique (ESURFODR14-) pour collecter le verre des ampoules ou des flacons cassés.
  • Conteneur d'objets tranchants en plastique à usage unique (SINSCONT2P-).
  • Matériaux absorbants jetables tels que des rouleaux de coton, des compresses, du papier toilette ou de papier essuie-tout. De quoi absorber jusqu'à 1 litre.
  • Serviette absorbante avec une couche imperméable (ELINDRAW6D-).
  • Chiffons de nettoyage jetables (torchons).
  • Savon liquide (pour nettoyer le sol).
  • 3 sacs en plastique :
    • un pour matériaux absorbants et matériel de nettoyage contaminés
    • un pour vêtements de protection jetable
    • un pour lunettes de protection, qui doivent être lavées après utilisation.
  • 1 sac poubelle "danger biologique" (ELABBAGR001) pour placer les deux premiers sacs.
  • Fiches d’instructions pour le nettoyage en toute sécurité des déversements sur les surfaces.
  • Fiche d’instructions pour le port et le retrait des EPI.

Remarque sur les gants

Tous les gants ont un certain degré de perméabilité aux médicaments cytotoxiques, et cette perméabilité augmente avec le temps. Les gants chirurgicaux en vinyle ou en latex ne doivent pas être utilisés car ils n’offrent pas le niveau de protection nécessaire.

Spécifications des gants :

  • Les gants doivent être fabriqués à partir de matériaux minimisant la perméabilité aux médicaments, tels que le nitrile, le polyuréthane ou le néoprène
  • Les gants doivent être non poudrés, car la poudre peut absorber les contaminants, augmentant ainsi le risque d'aérosolisation et de contamination par contact.
  • Les gants doivent être suffisamment longs pour couvrir les manches de la casaque lorsque le bras du porteur est complètement étendu.

GESTION DES DÉVERSEMENTS

Un système doit être en place pour signaler rapidement les déversements ou la contamination du personnel. Le rapport d’incident doit inclure les informations suivantes :

  • type d’incident
  • mesures prises pour gérer le déversement
  • mesures prises pour éviter que l'incident ne se reproduise

PROCÉDURE EN CAS DE DÉVERSEMENT IMPORTANT

  • Alerter et notifier :
    • Alerter les personnes se trouvant à proximité immédiate qu'un déversement dangereux s'est produit et leur demander de rester à l'écart.
    • Demander l'aide d'une personne supplémentaire pour donner le matériel, lire les fiches d’instruction, manipuler le sac à déchets.
  • Sécuriser la zone :
    • Boucler la zone de déversement et, si possible, fermer les fenêtres et les portes pour contenir le déversement.
    • Éteindre tous les ventilateurs ou systèmes de ventilation susceptible de propager le déversement ou les particules en aérosol.
  • Ouvrir le kit de déversement cytotoxique et placer les panneaux de danger autour du périmètre de la zone de déversement.
  • Enfiler les EPI dans l'ordre suivant :
    • protection respiratoire
    • lunettes de protection
    • coiffe
    • première paire de gants
    • casaque
    • sur-chaussures
    • deuxième paire de gants
    • l’assistant doit également porter deux paires de gants, des lunettes de protection et une protection respiratoire.
  • Contenir le déversement :
    • en cas de déversement de liquide : couvrir le déversement avec une serviette absorbante imperméable doublée de plastique.
    • en cas de déversement de poudre : couvrir le déversement avec des serviettes absorbantes pour minimiser la production de poussière. Mouiller soigneusement la serviette avec de l'eau (sans inonder le déversement), permettant à la poudre de se dissoudre et d'être absorbée par la serviette.
  • Collecter et éliminer le déversement :
    • Utiliser la pelle et le grattoir pour ramasser le matériau absorbé et tout verre brisé.
    • Jeter les produits de nettoyage collectés dans le premier sac en plastique tenu par l'assistant.
    • Ne PAS manipuler les objets tranchants ou le verre avec les mains. Utiliser des pinces ou des pincettes pour jeter soigneusement les aiguilles et le verre dans le conteneur pour objets tranchants.
  • Nettoyer la zone :
    • Laver la zone plusieurs fois avec de l'eau et du détergent, rinçant soigneusement à chaque fois. Travailler toujours de l’extérieur du déversement vers le centre.
  • Retirer les EPI dans l'ordre suivant :
    • gants extérieurs
    • sur-chaussures
    • casaque
    • lunettes de protection
    • coiffe
    • protection respiratoire
    • gants intérieurs
    • placer les articles à usage unique usagés dans le deuxième sac en plastique.
    • placer les lunettes de protection dans le troisième sac (pour lavage).
  • L’assistant (toujours en EPI) ferme les deux premiers sacs plastique et les place dans le sac « risques biologiques ».
  • L’assistant retire ses EPI et ajoute les EPI à usage unique dans le sac « danger biologique ».
  • Se laver les mains à l'eau et au savon.
  • Laver les lunettes de protection à l'eau chaude savonneuse tout en portant des gants non stériles, puis les séchées avec des serviettes en papier (jeter les serviettes en papier dans le sac « risques biologiques »).
  • Placer le sac « risques biologiques » dans la poubelle pour déchets dangereux appropriée.
  • Contacter le responsable des déchets ou le Wat/San responsable du transport et de l’élimination du sac « risques biologiques ».
  • S'assurer que le kit de déversement de cytotoxiques est remplacé et entièrement approvisionné pour une utilisation future.

PROCÉDURE POUR LES PETITS DÉVERSEMENTS : GOUTTES OU ÉCLABOUSSURES SUR L’ÉQUIPEMENT, LE MOBILIER OU LE SOL

  • Si ce n'est déjà fait, enfiler les EPI appropriés comme décrit ci-dessus.
  • Couvrir immédiatement la zone affectée avec un matériau absorbant.
  • Pour les déversements de poudre, couvrir délicatement avec une serviette absorbante pour minimiser la production de poussière. Mouiller la serviette pour dissoudre la poudre et la laisser s'absorber par la serviette.
  • Ramasser soigneusement le matériau absorbé, en veillant à utiliser des pinces pour ramasser tout débris de verre.
  • Jeter les déchets collectés dans le conteneur approprié (conteneur solide dédié aux déchets cytotoxiques tels que flacons, aiguilles etc.).
  • Laver la zone affectée avec de l'eau et du détergent, puis rincer abondamment plusieurs fois avec de l’eau.
  • Sécher la zone nettoyée à l'aide de serviettes ou de chiffons absorbants.
  • Jeter les déchets dans le conteneur des déchets cytotoxiques.
  • Retirer et jeter les gants en toute sécurité, puis les remplacer par des gants propres.

GESTION DE L’EXPOSITION ACCIDENTELLE AUX SUBSTANCES CYTOTOXIQUES

  • Inhalation d'aérosol, de poussières, de poudres ou de gouttelettes de médicaments :
    • L’inhalation de grandes quantités est peu probable en raison de la petite taille du flacon. Cependant, en cas de symptômes respiratoires, éloigner la victime de la source et l'amener à l’air frais.
  • Exposition cutanée :
    • Si des éclaboussures, des gouttes ou des surfaces contaminées entrent en contact avec une peau saine ou une plaie, des irritations, des réactions allergiques, des démangeaisons, des sensations de brûlure, ou des lésions cutanées (en particulier avec la vincristine) peuvent survenir.
    • Retirer immédiatement tout vêtement ou chaussures contaminés.
    • Rincer la zone affectée avec une grand volume d'eau pendant 10 à 20 minutes, puis laver soigneusement avec du savon et rincer à l'eau courante.
    • Si la peau est endommagée, appliquer un pansement propre.
  • Contact avec les yeux:
    • Rincer les yeux avec un grand volume d'eau ou un collyre salin normal pendant au moins 15 à 20 minutes.
    • Consulter immédiatement un médecin.
    • Si des gants sont portés, les retirer avant de rincer les yeux, car ils pourraient être contaminés.
    • Si vous portez des lentilles de contact, les retirer immédiatement avant de rincer les yeux.
  • Ingestion (peu probable par éclaboussures, aliments ou boissons contaminés ou contact main-bouche).
    • Ne pas faire vomir.
  • Contamination des vêtements :
    • Tous les vêtements contaminés doivent être retirés et jetés dans le sac à déchets « biohazard » s’ils doivent être éliminés.
    • Pour les vêtements qui ne doivent pas être jetés, laver séparément à l'eau chaude et répéter le lavage.

Voir également: Hazardous waste management of health structures within low-income Countries, MSF, 2013, 3rd edition.

Contacter votre pharmacien section pour plus de détails.

La protection est essentielle pour assurer la sécurité et la performance dans des conditions difficiles, et comprendre les niveaux balistiques NIJ est essentiel pour choisir les niveaux de protection balistique les plus appropriés pour votre application.

NotationMunitionPoids (grammes)Poids (grammes)Min/Max (mètres/sec)Min/Max (pieds/sec)Numbre de tires
Level I.22 longue carabine à grande vitesse402.6

320 +/- 12

1050 +/- 405
Level I.38 embout spécial à nez rond15810.2

259 +/- 15

850 +/- 505
Level IIA.357 mag. Poing souple à gaine15810.2

381 +/- 15

1250 +/- 505
Level IIA9mm plein manteau en métal1248

332 +/- 12

1090 +/-405
Level II.357 mag. Poing souple à gaine15810.2425 +/- 151395 +/- 505
Level II9mm plein manteau en métal1248358 +/- 121175 +/- 405
Level IIIA.44 mag. gaz de semi-déchaumeurs24015.55426 +/- 151400 +/- 505
Level IIIA9mm plein manteau en métal1248426 +/- 151400 +/- 505

Level III

7.62mm (.308 Winchester) lein manteau en métal1509.7838 +/- 152750 +/- 505
Level IV.30-06 performantes16610.8868 +/- 152850 +/-501

Le NIJ fournit cinq classifications de niveau de protection d’armure - IIA, II, IIIA, III et IV. Le « A » dans certains niveaux fait référence au fait que la veste offre plus de protection que le niveau précédent, mais ne peut pas répondre à la norme du niveau suivant, donc c’est généralement une demi-étape. Bien qu’il y ait un niveau d’armure 1, il est maintenant obsolète et n’est plus approuvé par le NIJ en raison de son faible niveau de résistance.

Les gilets pare-balles souples sont généralement de niveau IIIA ou inférieur, tandis que les gilets pare-balles rigides et les équipements de protection balistique sont généralement de niveau III ou supérieur, plaques de gilets pare-balles incluses. Chacun des cinq niveaux de blindage présente des avantages distincts face à différents types de munitions:

  • Niveau IIA: Cette armure souple est légère et indétectable. Le porteur est protégé contre les balles de 9 mm et de 40 mm de Smith & Wesson.
  • Niveau II: Le niveau II est toujours facile à dissimuler et léger, mais offre une protection plus importante que le niveau IIA. Il est conçu pour protéger le porteur de 9 mm et . 357 magnum munitions de canons à canon court.
  • Niveau IIIA: Le niveau IIIA est souple pour une flexibilité facile, mais offre une excellente protection contre les . 357 SIG et . 44 Munitions magnum provenant de pistolets à canon long.
  • Niveau III: Cette armure dure utilise des plaques métalliques ou d’autres matériaux composites pour résister aux tirs de fusil. Le NIJ teste cette armure pour résister à la munition de fusil de noyau de plomb 7.62mm FMJ.
  • Niveau IV: Le niveau IV est l’armure la plus puissante disponible. Elle a été conçue spécifiquement pour les applications militaires et peut résister à . 30cal en acier à noyau de munitions de fusil perforant niveaux standard NIJ.

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Définition

SUTURE

  • La suture chirurgicale (communément appelée point de suture) est un dispositif médical utilisé pour maintenir les tissus du corps ensemble après une blessure ou une intervention chirurgicale. L'acte implique généralement l'utilisation d'une aiguille attachée à un bout de fil. Les sutures sont utilisées pour réparer les tissus et faciliter la guérison.
  • Suture simple: la combinaison classique se compose d'un fil et d'une seule aiguille
  • Une suture double consiste en un fil avec une aiguille à chaque extrémité.

LIGATURE

  • Un brin de matériau utilisé pour identifier ou différencier les structures anatomiques et pour ligaturer les vaisseaux sanguins ou les conduits.

Caractéristiques des fils utilisés pour les sutures

La mémoire du fil est définie par la capacité que possède ce fil à retrouver la forme qu’il avait dans son emballage. La mémoire du fil influence peu sur la qualité de la suture. En revanche, elle intervient comme facteur de maniabilité, les fils à mémoire ayant tendance à faire des nœuds spontanément lors de leur manipulation.

La résistance à la traction est définie comme la force nécessaire pour rompre une suture. La résistance à la traction du nœud est généralement de 30 à 50% inférieure à la résistance à la traction linéaire d'une suture. Le matériau de suture et le diamètre sont des facteurs clés en matière de résistance à la traction.

La capillarité d’une suture décrit la facilité avec laquelle les liquides peuvent être transportés le long du fil de suture ; c’est une propriété inhérente aux multifilaments en raison des interstices libres qu’ils comportent.

Les sutures chirurgicales peuvent être classées sur base de leurs caractéristiques comme la résorption, l'origine du matériau et la structure du fil.

Absorption

Absorption = résorption = perte de masse.

Le taux d'absorption des sutures résorbables dépend de leur composition et de leur épaisseur. La disparition de la suture se produit par une réaction inflammatoire, une hydrolyse ou une dégradation enzymatique.

Les sutures résorbables peuvent être utilisées pour maintenir les bords de la plaie à proximité jusqu'à ce qu'ils soient suffisamment cicatrisés pour résister aux contraintes normales. Certaines sont absorbées rapidement, tandis que d'autres sont traitées ou structurées chimiquement pour allonger le temps de résorption.

Les sutures non résorbables sont celles qui ne sont pas digérées par les enzymes du corps ou hydrolysées dans les tissus corporels. Elles sont fabriquées à partir d’une variété de matériaux non biodégradables et sont finalement encapsulées ou séparées par les fibroblastes du corps. Lorsqu'elles sont utilisées pour la fermeture de la peau, elles doivent être retirées en postopératoire.

Origine des matériaux

  • Sutures naturelles résorbables: CATGUT: fil d’origine animale
  • Sutures naturelles non résorbables
    • Fibres de soie, souvent recouvertes de cire ou de silicone. La résistance à la traction diminue au fur et à mesure que l'humidité est absorbée et est complètement perdue au bout d’un an.
    • Des fibres de coton ou de lin, ou des fibres naturelles enduites dont le revêtement contribue à l'épaisseur de la suture sans ajouter de résistance.
    • Fil métallique de structure mono-filament ou multi-filament.
  • Origine synthétique: produite à partir de polymères synthétiques tels que le polyamide, les polyoléfines et les polyesters.

Nombre de brins:

Les sutures sont classées en fonction du nombre de brins qui les composent

monofilamentmultifilament

constitué d'un seul brin présentant une structure physique unique et un diamètre homogène

composé de plusieurs brins fins, torsadés ou tressés
structure simplifiée = moins de résistance quand ils traversent les tissus = moins de traumatismes tissulairesles fils multi-filaments ont une surface rugueuse qui nuit au passage à travers les tissus mais donne aux nœuds des fils multi-filaments une sécurité considérablement accrue
en raison de leur surface lisse et fermée et de leur intérieur complètement fermé, les fils mono-filaments ne sont pas capillairescapillarité: peut être relativement élevée pour les fils torsadés (orientation longitudinale des filaments individuels) mais est moindre pour les fils tressés (les filaments individuels sont plus ou moins obliques par rapport à l'axe longitudinal du fil ce qui empêche le passage du fluide)
Il faut prendre soin lors de la manipulation et du nouage : l’écrasement (le broyage) de ce type de suture peut couper ou créer un point faible dans le brin.

Les fils multifilaments sont généralement enduits. Le revêtement lisse la surface irrégulière et facilite ainsi le passage à travers les tissus sans porter atteinte à la sécurité des nœuds. Le revêtement réduit également la capillarité. Les fils multifilaments enduits sont moins rigides et raides que les fils monofilaments.

Sutures synthétiques résorbables

Les sutures résorbables sont des dispositifs médicaux de classe III selon la règle 8 (utilisation chirurgicale invasive à long terme, principalement absorbée)

caractéristiques

Faible réaction des tissus.

L'absorption se produit par un processus enzymatique. Ce processus peut être altéré chez les patients présentant une fièvre, une infection ou une carence en protéines, entraînant une diminution accélérée de la résistance à la traction. De plus, le processus d'absorption peut commencer prématurément si les sutures sont placées dans une partie humide ou remplie de liquide corporel ou si le matériau devient humide ou mouillé pendant la manipulation ou à tout autre moment avant l'implantation

composition

La plupart des sutures synthétiques résorbables sont constituées de polyesters résorbables et contiennent un ou plusieurs des cinq éléments de base suivants: glycolide, L-lactide, p-dioxanone, ε-caprolactone et triméthylène carbonate

Voir tableau 1: Sutures absorbables synthétiques

Sutures PGA et PGLA rapides

Le taux de résorption est plus élevé pour les sutures «Rapid», «Fast» ou «Quick»: le traitement des sutures tressées résorbables par rayonnement gamma réduit leur résistance. Résistance à la traction à 50% à 5 jours, résorption complète à 42 jours (le PGA rapide est parfois indiqué par PGAP).

Sutures synthétiques non résorbables

Faible réaction des tissus, uniforme et résistante.

Les sutures non résorbables se trouvent dans les dispositifs médicaux généraux de classe IIb conformément à la règle 8 (invasion chirurgicale, utilisation à long terme)

Si la suture est destinée à être utilisée en contact direct avec le cœur ou le système circulatoire central ou nerveux central, la classe du dispositif médical devient III)

Voir tableau 2 Sutures non-absorbables synthétiques

Jauge des fils de suture

Deux systèmes parallèles sont utilisés pour mesurer le calibre du fil (taille du fil):

  • Mesure EP (Pharmacopée Européenne): taille décimale représentant un dixième du diamètre du fil, exprimée sous forme de numéro métrique (métrique 2 = DEC2 = 0,20 mm de diamètre). Il varie de 0,1 à 7.
  • Mesure USP (United States Pharmacopoeia): va de 11/0 à 5 (plus il y a de zéros dans le nombre, plus le fil est fin)

USP designation

Metric size = EP

Diameter (mm)

11-0

0.1

0.01

10-0

0.2

0.02

9-0

0.3

0.03

8-0

0.4

0.04

7-0

0.5

0.05

6-0

0.7

0.07

5-0

1

0.1

4-0

1.5

0.15

3-0

2

0.2

2-0

3

0.3

0

3.5

0.35

1

4

0.4

2

5

0.5

3

6

0.6

4

6

0.6

5

7

0.7

Longueur des sutures: il n'y a pas de longueur standard pour les sutures. Les fabricants offrent des longueurs différentes pour chaque suture, les habitudes changent selon le pays, les fils très fins sont souvent plus courts.

Autres caractéristiques

Couleur

Les fils de suture sont disponibles teints (violet, vert, bleu, noir, etc.) ou non teints. La couleur agit comme un indicateur, qui peut être particulièrement utile dans certains cas (p.ex. une chirurgie vasculaire) pour distinguer les différentes structures anatomiques. La couleur améliore leur visibilité, même s'ils sont imprégnés de sang. En revanche, les fils non teints ont l'avantage d'être moins visibles et plus discrets, et donc plus adaptés pour une utilisation dans la chirurgie oculaire ou la suture de la peau, afin d'éviter un effet de tatouage.

Enrobage

Le revêtement est un traitement de surface qui peut être utilisé pour l'aiguille ainsi que pour les sutures tressées et a pour but de modifier la surface.

Le revêtement des aiguilles améliore la précision et la pénétration. Le revêtement du fil optimise son passage dans les tissus et le rend moins traumatisant tout en maintenant une bonne sécurité des nœuds. Cependant, ce revêtement de surface est mince et le frottement lors de la manipulation peut éliminer le revêtement protecteur

Sutures antimicrobiennes

Elles contiennent / sont enrobées d'un agent pour inhiber localement la croissance bactérienne: le triclosan ou la chlorhexidine.

  • prévient l'adhésion bactérienne et la formation de biofilms, évite les antibiotiques systémiques à long terme
  • est biocompatible avec les produits médicaux
  • n’altère pas les processus de guérison et est bien toléré dans les plaies sans toxicité ni absorption systémique.

Suture crantée

La suture crantée sans nœuds est largement utilisée pour la peau et les structures plus profondes. C'est un fil mono-filament (résorbable ou non) spécialement conçu avec des crans (sorte de barbelé) orientés dans la direction opposée à l'aiguille. Tout en suturant les tissus, ces crans pénètrent à l'intérieur des tissus et les maintiennent en place, donc plus besoin de faire des nœuds pour attacher la suture. La fixation initiale de la suture est réalisée avec une languette de fixation ou une boucle (au travers de laquelle l’aiguille est passée pour le blocage initial).

Trois types selon la direction des crans: bidirectionnel, unidirectionnel ou en spirale

"Pledgets" / Pastilles PTFE

Renforcement d'une suture: les pastilles servent de contrefort à la suture

  • Protègent les tissus de la tension du fil
  • Répartissent la tension uniformément sur la pastille
  • Permettent un meilleur serrage

Différents matériaux et tailles disponibles, emballés séparément ou pré-chargés sur la suture

Aiguille de libération contrôlée

Pour gagner du temps, la combinaison aiguille-fil a été construite avec une aiguille amovible. Une fois la suture placée, l'aiguille peut être retirée de la suture par une légère traction.

L'aiguille de suture

En plus du fil, l'aiguille est un composant essentiel des sutures.

Les sutures a-traumatiques sont définies comme des combinaisons aiguille-suture, où l'aiguille (sans œil) est fermement attachée à la suture (fil serti) afin de réduire le traumatisme tissulaire.

Caractéristiques générales

La plupart des aiguilles chirurgicales sont fabriquées en acier traité thermiquement. Il n'y a pas de définition formelle de ce qui constitue un "acier inoxydable chirurgical", de sorte que les fabricants et les distributeurs de produits utilisent ce terme pour désigner tout type d'acier résistant à la corrosion.

Les aciers chirurgicaux les plus courants sont les aciers inoxydables austénitiques 316 et martensitiques 440 et 420.

L'aiguille chirurgicale a une forme composée de trois parties

  • La pointe est la partie la plus pointue et est utilisée pour pénétrer dans les tissus. La pointe va de l'extrémité pointue à la section transversale maximale du corps.
  • Le corps représente la partie centrale de l’aiguille en acier massif. C'est la partie la plus forte et la plus large de l'aiguille et est également appelée zone de saisie.
  • Le sertissage est la partie à laquelle le fil de suture est attaché. L'instrumentation à cet endroit cassera ou affaiblira la suture. Cette partie permet à la suture et à l'aiguille d'agir comme une seule unité pour réduire les traumatismes

Image

Forme de l'aiguille

Corps d'aiguille

Les aiguilles à corps rond percent et écartent les tissus avec une coupe minimale. Elles sont utilisées pour les tissus facilement pénétrables comme le péritoine et les viscères abdominaux.

Les aiguilles à corps triangulaire sont appelées aiguilles «coupantes». Chacun des trois bords est tranchant, et elles sont utilisées pour pénétrer les tissus durs et sont parfaites pour suturer la peau.

Courbure de l'aiguille (forme longitudinale)

En pratique, plus la couche est profonde, plus l'aiguille doit être courbée.

  • 1/4 de cercle: courbure superficielle, utilisée sur des surfaces convexes facilement accessibles: pour les procédures ophtalmiques et la microchirurgie.
  • 3/8 de cercle: aiguille la plus utilisée. La courbure facilite la manipulation dans les plaies grandes et superficielles, mais il est impossible de l'utiliser dans les cavités profondes en raison du grand arc de manipulation nécessaire.
  • 4/8 = ½ cercle: à utiliser dans des endroits confinés, mais nécessite plus de pronation et de supination des poignets
  • 5/8 de cercle: idéal pour les trous profonds et confinés (cavité nasale), et peut être utilisé en faisant pivoter le poignet avec peu ou pas de mouvement latéral.

Image

Pointe de l’aiguille

  • Pointe ronde: le corps de l’aiguille est rond et se rétrécit progressivement jusqu’à un point. Pénètre dans les tissus en les séparant plutôt qu'en les coupant.
  • Pointe coupante conventionnelle: coupe transversale triangulaire avec le sommet du triangle à l’intérieur de la courbure de l’aiguille. Les bords coupants sont limités à la partie avant de l'aiguille et se fondent dans un corps triangulaire qui se poursuit sur la moitié de la longueur de l'aiguille.
  • Pointe coupante inversée: section transversale triangulaire dont le bord de coupe se trouve à l’extérieur de la courbure de l’aiguille. Cela améliore la résistance de l'aiguille et augmente en particulier sa résistance à la flexion.
  • Pointe de protection: conçue pour minimiser le risque de blessure par piqûre d'aiguille. La pointe de l'aiguille est suffisamment tranchante pour pénétrer le fascia et les muscles, mais pas la peau.
  • Pointe émoussée: conçue pour suturer des tissus extrêmement friables tels que le foie.
  • Aiguille Tapercut: combine la pénétration initiale d'une pointe coupante mais avec le traumatisme minimisé d'une aiguille ronde. La coupe est limitée à la pointe de l'aiguille, qui se rétrécit pour se fondre en une section ronde.
  • Pointe coupante latérale ou pointes de spatule: à plat en haut et en bas avec un bord tranchant le long de la partie avant, pour la chirurgie oculaire